Chapitre 41
Sasori hocha la tête faiblement. Le regard de T/p passa d'Orochimaru à Sasori, l'air complètement las. Elle soupira.
« - Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...
- Oui, je commence à penser exactement la même chose que toi. » Confirma Orochimaru.
Ils prirent un temps pour réfléchir, laissant un peu de répit au convalescent, dont la tête commençait à dodeliner. Enfin, Orochimaru trancha.
« - Très bien... Il faut qu'on aille voir Deidara pour aller lui tirer les vers du nez. Je vais y aller.
- Non. »
Il se tourna vers la jeune ninja qui venait de s'interposer, l'air décider.
« - Quoi, tu veux vraiment y aller ? s'étonna le médecin. Je lui ai pourtant dit que tu voulais sa mort...
- Ce n'est pas totalement faux... avoua la jeune femme en tortillant ses mains. Mais il faut que je lui parle, c'est inévitable. »
Orochimaru acquiesça. Ils se levèrent, et commencèrent à partir vers la porte. En cours de route, T/p se retourna.
« - Bon rétablissement. Lança-t-elle à Sasori. On fera tout ce que l'on peut pour soulager ta douleur.
- Je ne suis pas une fillette T/n, rétorqua le jeune homme aux cheveux rouges. Bonne chance pour vos recherches, j'espère que ça va se passer comme tu le veux. »
Elle hocha la tête, et il lui rendit son signe. Ils sortirent en claquant la porte. Aussitôt, Orochimaru laissa échapper un petit rire.
« - Qu'est ce qui te fais rire ? demanda T/p à brûle pourpoint.
- Votre relation avec Sasori.
- Qu'est-ce que tu sous-entends ?
- Vous êtes très froids quand vous vous parlez, mais vous vous appréciez beaucoup. »
Elle haussa les épaules.
« - J'ai beaucoup de respect envers Sasori.
- Et il en a beaucoup aussi envers toi, ça se voit.
- Si tu le dis... »
Elle essaya de me rester impassible, mais elle rougit tout de même face à la remarque du médecin.
« - Je te vois rougir T/n.
- Mais je t'emmerde ! »
Ils continuèrent à se lancer des vacheries jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte de la chambre de Deidara. Là, T/p posa la main sur la poignée de la porte.
« - Tu es sûre ? demanda Orochimaru. J'aimerai éviter de devoir vous soignez tout les deux parce que l'un de vous s'est énervé...
- ça va aller. » Assura la jeune femme.
Peu convaincu, Orochimaru fouilla dans sa poche et en sortit une fiole au contenu violet. T/p fronça les sourcils.
« - Qu'est ce que c'est ? demanda-t-elle.
- Un antidote. Répondit gravement le médecin. Prends-la avec toi. »
Elle eut un moment de réflexion.
« - T/p ?
- Je ne sais pas... Je fais confiance à Deidara...
- Est-ce que tu pouvais prévoir qu'il s'en prenne à Tobi ? »
Elle baissa la tête.
« - C'est bien ce que je me disais. Alors prends la, s'il te plait. »
Elle obtempéra et la fourra dans sa poche. Elle prit une grande inspiration, fit signe à Orochimaru qua tout allait bien se passer, et toqua à la porte de la chambre.
Il y eut un petit temps, puis La porte se déverrouilla et le blond apparut sur le pas de celle-ci. Il avait l'air très fatigué et surtout, il avait la marque de ses larmes sur les joues. T/p ne put s'empêcher d'avoir un pincement au cœur en le voyant dans cet état-là. Il parut surpris de la voir.
« - Oh, c'est toi T/p... »
Elle ne dit rien et hocha la tête. Il s'écarta.
« - Tu veux rentrer ? »
Elle ne répondit toujours pas, mais pénétra néanmoins dans la pièce sombre. Elle entendit Deidara fermer la porte derrière elle et, malgré elle, elle se retourna sur ses gardes. Elle regretta bien vite son acte quand elle vit la mine décomposée de Deidara.
« - Désolé... Tu veux que je laisse la porte ouverte ? »
Elle retrouva l'usage de la parole.
« - Non c'est bon. »
Elle parla avec un ton qui se voulait doux, mais qui parut tranchant à l'oreille de Deidara. S'installa alors un silence de plomb entre les deux jeunes, qui firent tout pour ne pas à se regarder dans les yeux. Ce fut Deidara qui brisa le silence.
« - Je suis tellement désolé T/p, mais j'ai...
- Stop. Le coupa t-elle. Je ne suis pas ici pour entendre tes excuses. Je ne veux même pas d'explications, je ne veux rien entendre qui touche à de la lamentation sur cet évènement. Je veux juste que tu me dises quelque chose. Tu veux bien ? »
Le jeune homme fronça les sourcils.
« - Que veux-tu savoir ?
- Quel poison a tu utilisé ? »
Comme elle le pensait, Deidara blêmit quand il entendit la question. Ca n'allait pas être chose simple, elle se sentait.
« - Deidara, s'il te plait...
- Non, je... »
Elle ferma les yeux. Elle monta d'un ton.
« - Bon, écoute. Je ne voulais pas te le dire, mais il y a peut-être une chance de sauver Tobi. Je sais que tu n'as aucune envie qu'il reste en vie, mais je tenais quand même à te demander. J'ai.... J'ai envie de le sauver et pour ça, j'ai besoin de toi. »
Deidara hocha doucement la tête. Elle leva un sourcil.
« - Tu... tu as acquiescé. Ça veut dire que tu es d'accord ? » demanda-t-elle.
Malheureusement pour la jeune femme, il secoua la tête négativement. Les épaules levées de T/p retombèrent d'épuisement.
« - Deidara...
- Ecoute. Tu n'as pas voulu d'explication, ni d'excuses, ni rien. Et tu viens, comme si rien n'était, tu veux juste ton information et te barrer ? Le beurre, l'argent du beurre et la crémière, c'est ça que tu veux ?
- Mais putain Dei, tu as attaqué Tobi ! Il va mourir par ta faute si on ne fait rien !
- Mais qui te dis que j'ai envie de vous aider hein ? Après tout vous n'êtes rien à mes yeux ! »
Elle recula. Il secoua la tête.
« -Ce n'est pas ce que je voulais dire...
- C'est pourtant ce que tu as dit.
- T/p...
- Je savais que je t'avais fait du mal, mais je ne suis vraiment plus rien pour toi ? Wouah... »
Elle secoua la tête de dégout, puis se dirigea vers la porte.
« - Tant pis, on se débrouilleras sans toi. Je...
- Je n'arrive pas à arrêter de t'aimer ! »
Elle se stoppa, main sur la poignet de la porte. Elle ne se retourna pas.
« - Quoi ?
- Tu as très bien entendu, T/p. »
Elle se retourna, pour faire face à un Deidara complétement désemparé.
« - Dei...
- Je... je suis désolé, je sais, je devrais arrêter, mais... Je n'y arrive pas ... »
Elle le regarda, l'ai aussi désemparé que lui. Elle se mordilla la lèvre.
« - Deidara...
- Non, je sais, c'est mal, mais...
- Mais laisse-moi en placer une bon sang ! »
La tête d'enfant de Deidara eut le don de faire sourire la jeune femme, qui regretta d'avoir hausser le ton. Elle hésita.
« - Tu sais... »
Elle ne trouva pas les mots. Deidara lui fit un petit signe de tête pour l'inciter à continuer.
« - Tu sais, je t'ai déjà raconté à propos de la malédiction tout ce que tu devais savoir. Et si tu as compris ce que je t'ai dit, tu devrais aussi comprendre que... je n'y peux rien. Je suis désolée parce que... il faut que tu comprennes une chose. C'est que je t'aime. Mais que j'aime aussi Tobi. Je ne vous aime juste... différemment. »
Deidara leva un sourcil.
« - C'est-à-dire ?
- Je t'aime parce qu'avec toi, je me sens en sécurité. Parce que tu me fais sentir meilleure que je ne le suis. Parce qu'avec toi, je suis posée, je suis calme. Tu me fais rire...
- Et en quoi aimer Tobi est différent ? » demanda Deidara.
Elle lança sa tête sur le côté, la main dans sa nuque.
« - J'aime Tobi d'un amour passionnel. Je l'aime parce qu'avec lui, je ne sais jamais s'il y aura un lendemain. Je l'aime parce que c'est dangereux, parce que c'est interdit. »
Deidara hocha la tête.
« - Je comprends.
- Vous êtes les deux mêmes faces d'un puzzle et ...
- Tu n'as pas à te justifier... du moins... »
Il lui prit les mains et essaya de lui sourire.
« - Du moins pas maintenant. Je déteste Tobi mais, pour toi, je veux bien essayer de ...
- De ? »
Elle rigola quand elle vit les efforts de Deidara pour essayer de faire preuve d'aide et d'empathie. Il y parvint enfin.
« - De vous aider. Je vais essayer de vous aider. »
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