Chapitre 5: La vengeance a sonné
Stephen et moi nous nous tenons la main comme des amoureux, en même temps vu le temps qu'on se connait on peut se permettre quand on est à ce point terroriser de se soutenir et nous toquons à la porte ensemble chacun une main, bien que ce se soit une porte transparente, encore une chose que je trouve débile et à laquelle je suis la seule à penser. Son bureau est marron avec du bois style ancien qui ne s'accorde pas du tout avec l'extérieur et avec la porte vitrée, mais bon je ne suis pas décoratrice d'intérieur non plus, bien qu'elle en aurait besoin.
Elle est assise derrière son bureau trop rangé comme si elle n'a jamais travaillé, ce qui est peut être le cas mais alors à quoi sert un bureau. Elle nous montre les sièges bien que je refuse de m'asseoir son regard puis celui de Stephen m'oblige à le faire.
Une fois tous assis elle entame la conversation
- Alors évidemment, comme d'habitude vous avez tout suivi!
C'est le genre de phrases qui m'énervent elle connaît déjà la réponse alors je n'ai pas pu m'empêcher de lui répondre un truc dans le même genre.
- Alors évidemment, comme d'habitude, vous savez tout et vous avez la réponse à votre question enfin si s'en était une!
Pam! Ça l'a calmé, mais ça ne l'a pas empêché de m'envoyer un regard sec, c'est la seule chose qu'elle sait faire regarder, elle obtient tout ce qu'elle veut avec son regard et elle a toute les variations de du doux qu'elle fait à un enfant et à Stephen, au ténébreux qu'elle fait aux criminels et parfois à moi. Un à son petit protégé et un à sa pire sorcière mais qui malheureusement pour elle, est la plus puissante. Je n'en veux pas à Stephen d'être son préféré mais c'est bizarre car d'habitude c'est moi les petit protégé mais bon ça me fait un peu de vacances de ne plus entendre derrière soit « Fayot » ou encore « chouchou ».
Je regarde Stephen, il veut se faire tout petit, il est enfoncé dans le siège et regarde un point fixe, c'est évidemment ce que j'ai envie de faire car je n'aime pas tenir tête aux personnes, enfin j'adore, mais quand je le fais c'est version discret où seul les personnes au courent s'en aperçoivent, là je n'ai pas le choix sinon qui l'empêchera de parler de moi de ma vie ce qui me fera pleurer devant Stephen puis après tout le monde ce que je redoute le plus, et elle n'a pas le droit de me faire cela.
- Mlle Stewart?
- Oui!
- Vous allez bien?
- Évidemment et vous?
- Bien merci! Si vous allez bien et que vous êtes là avec nous, quand je vous parle la politesse voudrait que vous me répondiez!
- Excusez-moi vous m'avez posé une question?
- Oui elle t'a posé une question et t'es chiante à la fin tu pourrais être là avec nous sinon part ça changeras pas beaucoup
Répond Stephen, je suis choquée je n'arrive plus à parler, mon seul ami m'a dit ça et évidemment à qui je vais pouvoir le dire à personne vu que c'est la seule personne à laquelle je parle, j'en ai marre, je veux partir courir et ne jamais revenir mais impossible, ma vie serait tellement plus simple, mieux sans tous ses secrets sans ce monde de sorciers de pouvoirs qui sont plus puissants que la bombe atomique mais qui en vrai, tous les jours ne servent à rien. Je reste quand même et m'accroche à la chaise avec une force que je ne savais pas que j'avais. J'ai les larmes aux yeux, je les fermes pour retenir les larmes, je secoue la tête pense à des arcs en ciel mais rien ne marche et je fonds en larme.
- Mlle vu dans quel état vous êtes, et que cette affaire est sensible, extrêmement importante bref je vous tiens à l'écart.
J'y crois pas, au lieu de me consoler, pour la première fois elle se passe de mes pouvoirs, bon d'un côté c'est bien je vais pouvoir profiter de mon frère et de ma vie normal même peut être voir Gabriel mais le problème c'est ces mots: importante, sensible, à l'écart.
Elle aurait fait ça pour une seule raison si cette affaire touche à ma mère et si c'est le cas, me tenir à l'écart est juste impossible, elle a cherché une excuse débile pour pouvoir m'écartée. Elle va m'entendre mais là ce n'est pas le bon moment pour me confronter à mon ennemi. Je prends sur moi, j'ai appris le faire lors de la disparition de ma mère ou cette chère dame au lieu de consoler une fillette de onze ans part faire la fête devant moi car sans ma mère elle s'occupe maintenant de l'académie. C'est pour cela que je la déteste autant, elle croit que je ne m'en souviens plus ou du moins que je ne l'ai pas compris manque de chance pour elle dans la famille on a toujours été très matures.
- Pour être sûr que vous soyez à l'écart, je vais vous trouvez une occupation avez-vous une idée?
Et à cet instant mon idée de vengeance est arrivée, je n'ai encore une fois pas pu m'en empêcher!
- Oui j'ai une idée, vu que vous savez que c'est moche mais que votre emploi du temps ne vous le permet pas je peux être votre décoratrice d'intérieur!
- C'est parfait! J'espère avoir fait le bon choix et que vous ne me décevrez pas!
Elle s'en alla avec Stephen, elle éloigne de moi mon meilleur ami qui n'a même pas essayer de me consoler, quand elle est là il n'est plus le même, je ne sais pas ce qu'il endure quotidiennement mais je commence à comprendre pourquoi il m'embête tant, j'aimerais savoir, l'aider mais je ne peux absolument rien faire.
- Je ne vous décevrais pas, pas encore une fois!
Elle ne répond pas, mais je sais qu'elle a entendu. La vengeance a sonné et c'est un plat qui se mange froid en attendant, il faut que je me passionne pour le décor intérieur me connaissant, pas très manuel plus intellectuelle, pas très pratique plus théorique ce n'est pas gagné!
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