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Un nouveau maitre des bans (3)



Phili et Marie furent affectées chez un vieux savant aveugle, originaire de Madrid, Don Pedro, qui n'avait plus la force de voyager et donnait quelques consultations.

─ Vous êtes la ? demanda t'il quand elles arrivèrent.

─ Oui maitre.

─ Bien je n'ai pas besoin de grand-chose, il faut balayer l'échoppe et dépoussiérer les livres. Mon épouse a été malade avec ce mauvais froid. Il parlait une langue étrangère avec sa femme, une petite vieille toute fripée, de l'espagnol supposa Phili.

Leur travail fut vite fait, et bonne surprise les filles eurent le droit à un repas.

─ Bon je n'aurais plus besoin de deux aides, que l'une de vous deux rentrent dit le maitre dans l'après-midi.

─ Merci Maitre, dit Phili, qui fit signe à Marie de rentrer chez elle.

─ Tu as laissé partir ta petite acolyte c'est très généreux de ta part ! J'ai remarqué que généralement les jeunes restent, fit le savant en toussant et en s'installant dans un fauteuil , son épouse alla se coucher pour une sieste.

─ Le soleil de mon pays me manque, comment est le temps dehors ?

─ Le soleil chauffe un peu. Voulez-vous aller marcher ?

─ Non je n'ai guère de force, je relève d'une faiblesse, mais je donnerai cher pour écouter un peu de poésie.

─ Je sais un peu lire, proposa Phili.

─ Merveilleux essayons chère enfant. Prend l'ouvrage sur la table que tu vois ici un livre intéressant : l'Iliade et l'Eneide de Virgile.

Phili ouvrit le précieux livre et lu en ânonnant, elle s'arrêta honteuse. Je dois vous gâcher votre plaisir.

─ Non pas ! cela m'amuse de te voir découvrir le texte. Tu as du mal avec certaine prononciation mais c'est très bien et tu lis déjà mieux qu'au début. A mon âge la vie est douloureuse et j'ai rarement l'occasion d'être satisfait de mon sort. Tu as transformé ma journée en un excellent moment. Bon continuons le plaisir de former un jeune esprit est toujours un des plus agréable ;

─ Merci maître pour moi aussi c'est une bonne journée.

Il lui donna un cours passionnant et lui avait parlé des ouvrages qui étaient à connaître. Phili avait hâte de tout raconter à Laurie.


Selon le maître, tout érudit devait avoir lu les textes d'Euclide sur les mathématiques, de Ptolémée en astronomie, d' Hippocrate et Galien en médecine, et enfin d'Aristote. Il faut ajouter à cela la très importante contribution arabe, en particulier Al Khawarzmi et Rhazes , et Avicenne, Al-Kindi en philosophie.


Le savant l'avait changé agréablement de maître Van Rampen et d'Isabeau.

Plus le hollandais était tendre et plus Isabeau devenait méchante. Elle avait vite compris que Phili était la nouvelle conquête du hollandais et elle venait tous les jours faire des histoires qui se terminait en cris entre les deux anciens amants.

Quand Isabeau n'était pas là, Maître Van Rampen passait son temps à l'embrasser, il lui prenait la main et elle ne savait comment le freiner dans ses ardeurs. 

Elle refusait ses cadeaux et le suppliait d'être discret. Elle avait refusé les cornettes, les colliers mais il avait réparé leur maison en faisant construire un auvent et une annexe et donné un manteau à Marie.

Isabeau avait appris pour la maison réparée et rendait la vie infernale à Phili. Elle faisait des crises de rages monstrueuses. Elle frappait tout le monde et effrayait son entourage, même ses garçons. Van Rampen était le seul à ne pas avoir peur d'elle, mais il n'était pas toujours là pour protéger les autres de cette folle.

Le Maitre avait proposé à Phili de s'installer avec lui à la place d'Isabeau, mais Phili avait refusé. Cela aurait été cependant la fin de ses soucis car Isabeau à la rue n'aurait pas pu l'approcher. 

Normalement c'est ainsi que vont les choses quand une villageoise se faisait remarquer par un homme riche, elle partait vivre dans la demeure de son amant et ne travaillait plus. Son statut changeait alors et elle rompait avec ses anciennes amies et sa vie d'avant.

Ainsi Isabeau avait été une proche de Bertrade et de Fernande puisqu'elle était lavandière et la mère Agnan avait été une amie de la mère de Phili.

Le hollandais pris bien son refus, mais ses collègues beaucoup moins. 

Phili ne comprit pas comment tout le marché fut au courant, un des commis avait du entendre maitre van Rampen le lui proposer. Toutes lui reprochaient de ne pas profiter de sa chance et pestaient car elle gâchait les chances des autres, l'accusant même d'être immorale.


Ses anciennes amies s'habituèrent cependant à ce que Phili ne profite pas de sa chance pour devenir la maitresse du hollandais, bien qu'elles aient du mal à comprendre ses motivations.

Le maire avait demandé des placières, ce qu'il n'avait jamais fait avant et des nouvelles rumeurs se répandirent sur le marché disant que c'était pour récupérer Phili.

Ses amies commencèrent à nouveau à la houspiller lui dirent qu'elle avait toutes ses chances.

Elle se demanda la chance de quoi.


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