Réveil de Laurie (2)
Après mon réveil je suis restée comateuse une journée avant d'aller mieux, mais je souffrais horriblement. Ma mère ne voulait pas m'enlever ma perfusion car j'étais trop faible. Les policiers sont venus m'interroger mais je n'ai pas pu leur dire grand-chose et je savais bien qu'ils ne risquaient pas de retrouver l'animal. Pour ne pas dire de bêtises, j'ai fait semblant d'être traumatisée et amnésique.
─ Je sors quand ? Ai-je demandé à ma mère.
─ Lundi ou Mardi et je ne pense pas que tu vas retourner à l'école avant les vacances.
─ Les vacances sont dans longtemps, ça me parait un peu exagéré.
─ Tu as failli perdre ton bras et tu es toujours incroyablement faible.
─ J'aimerai rentrer à la maison quand même.
─ Je peux t'autoriser à rentrer à la maison si tu veux, mais tu n'iras pas au lycée avant au moins une semaine et je te préviens tu iras en voiture.
─ Oui promis je me sens trop faible pour faire du vélo. Dire que je voulais reprendre la danse. J'ai soupiré en regardant ma perfusion et quand est ce qu'on m'enlève cette horreur qui me fait mal.
─ Bientôt, et je constate avec plaisir que tu vas bien mieux, puisque tu râles.
─ Si tu rentres à la maison, tu peux me ramener mes livres qui sont sur la table de nuit et mon pc pour que je puisse travailler.
─ Bien sûr a dit ma mère surprise, peu habituée à me voir réclamer un bouquin. Après son départ, Babeth arriva les trait tirés.
─ Ton père te fait du souci, ai-je dit en la serrant un long moment contre moi.
─ Non cette fois c'est de ta faute, j'ai eu si peur et ta maman ne vivait plus. Ça a été horrible pour elle.
Après son départ, je me suis endormie et plus tard j'ai eu la bonne surprise de voir Fanny, Zoé et Charlotte à mon chevet.
─ Salut les filles.
─ Comment tu te sens ? a demandé Fanny. Tu nous joues le rôle de la belle au bois dormant.
Je me suis redressée un peu ko encore. Je suis contente de vous voir. Qu'est-ce que vous devenez ?
─ Pas grand-chose tu nous as fichu la trouille.
─ Les plantes poussent bien ?
─ Oui on a réussi à faire pousser la coriandre et les germes de consoude. Anne n'a pas pu venir elle avait un rendez-vous chez le dentiste.
Ma mère passa une tête par la porte de la chambre, vous ne la fatiguez pas trop !
─ Maman ! Ai-je râlé.
─ Ta mère n'a pas arrêté de me dire que tu allais arrêter de faire du vélo et elle tenait vraiment à ce que tu passes le permis, alors prépare toi, a dit Fanny en la regardant partir. Elle portait un pantalon de toile et le tee shirt que je lui avais offert.
─ Je m'en doute. Tu as encore maigris non ?
─ Oui, mais toi aussi ! Tu n'as plus que la peau sur les os.
─ Si je peux me permettre cela embellit Fanny mais toi ma pauvre Laurie tu es bien trop maigre, dit Charlotte. Bon on va te raconter les ragots du lycée. Cela va te distraire et nous aussi. D'abord sache que tout le monde s'est inquiété de ton absence, surtout que le proviseur a mis un mot sur les panneaux d'affichage annonçant que tu t'étais fait attaquer par un chien et que ton pronostic vital était engagé.
─ Génial ! Et vous ? Vous allez bien ? Toi Zoé qu'est-ce que ça donne.
─ Ça va mieux, j'ai eu la trouille de te perdre et cela m'a aidé à relativiser. Quelqu'un d'aussi sympa que toi, la perte aurait été irréparable.
─ Merci les filles.
Fanny continua, les policiers sont passés dans toutes les classes pour prévenir qu'il y avait des dangers sur les routes de campagne dont un violeur et un animal dangereux.
─ La nouvelle blague du jour tout le monde dit que c'est un loup garou, expliqua Charlotte en grimaçant.
─ Dandieu a fait ensuite une communication officielle sur le tableau d'affichage pour dire que tu étais tirée d'affaire et je te jure qu'on a vu un monde fou lire l'affiche, dont Sébastien, poursuivit elle en me faisant un clin d'oeil.
J'ai poussé un soupir en pensant à Sébastien si inquiétant ou a Peff que de souci. Et toi Fanny alors ?
─ J'ai encore perdu du poids mais je suis toujours miss spaghettis même plus que jamais.
─ C'est la semaine des retours tu ne devineras jamais qui est revenue au lycée ? Tu donnes ta langue au chat ?
─ Elle donne son bras au chien, ricana Zoé.
─ Très drôle, ai-je maugréé.
─ Aurélie, Gwenola et Rosalie les trois sont revenues. Rosalie dit à tout le monde qu'elle a été violée et Peff avait l'air de dire que toi aussi. Oh non je me suis enfoncée dans mon lit. Je n'allais pas retourner au lycée tant pis.
Zoe continua, Aurélie a eu son bébé et elle est revenue en cours, ses parents lui ont pardonné et l'ont reprises chez eux, car figure toi qu'ils l'avaient viré de la maison et envoyé dans un foyer social.
─ On sait qui est le père ? J'ai pensé, pourvu que ce ne soit pas Sébastien.
─ Non, il ne s'est pas manifesté et personne n'a vu le lardon, dit Charlotte.
─ Tu exagères lui dit Fanny, le bébé !
Zoe poursuivit : Gwenola est revenue plus peste que jamais, avec un look effroyable, une nouvelle coupe de cheveux super court, il parait qu'elle a abandonné son bébé.
Les gens sont venus nous poser des questions sur toi. Diana nous a demandé si c'était vrai que tu allais mourir et je te jure que Zoé a explosé, elle voulait lui décalquer la tête et je crois qu'elle lui a vraiment fait peur, ajouta Fanny.
─ Mais pour qui elle se prend cette peste, râla Zoé.
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