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Phili a vu Laurie arriver (2)




─ Excuse moi, je sais au fond de moi que tu es quelqu'un de bien. J'avais bien vu que tu étais étrange et pas une serve, j'ai pensé que tu étais une noble dame mais au fond de moi je sentais que tu étais autre chose. Comme j'ai péché à de nombreuses reprises, j'ai eu peur que tu sois un démon. Ma sœur va vraiment beaucoup mieux depuis que tu lui as donné tes pierre et je serai ingrate de ne pas te remercier. Tu es un ange.

─ Non pas un ange, ai-je tenté encore. Mais quelqu'un comme toi, sauf que tu auras des enfants qui auront des enfants et eux aussi auront des enfants, tu me crois ?

─ Mon père m'a dit qu'à une époque notre ville était prospère, mais lui-même ne l'a jamais connu. J'espère qu'un jour j'aurai des enfants si le monde redevient bon.

─ Je m'en doutais le pauvre avait vécu en pleine guerre de cent ans.

─ Répète cela une trentaine de fois et cela t'emmène dans 600 ans d'ici, ce seront tes descendants qui vivront à ta place.

─ Oui je suis d'accord, a dit Phili qui était quand même sacrément courageuse pour écouter tout cela sans piquer une crise de nerf. Tu serais ma descendance ? demanda-t-elle à ma surprise.

─ Je ne sais pas il faudrait que je fasse des recherches. Je n'y avais pas pensé. Je t'avoue que si une fille venait à apparaître devant moi, et me dise qu'elle vienne de plus de 600 ans dans le futur j'aurai bien du mal à la croire.

─ C'est si incroyable. Attends tu pourrais ne jamais revenir, s'est inquiété Philiberte.

─ Je ne sais pas. Rentre chez toi avec la nourriture et les vêtements. J'espère que vous survivrez jusqu'à la récolte. Il faut que vous teniez un peu et les choses iront mieux dans quelques années.

Phili me sourit : J'ai encore du mal avec ces siècles et ces descendances mais je te crois, je t'en prie vient chez moi et jure moi juste que tu ne feras de mal à ma famille ou au village.

─ C'est promis.

Phili me fit un signe de croix, comme pour chasser les mauvais esprits, alors qu'au loin les loups se mirent à hurler.

─ Les loups approchent, dit Phili qui alla ramasser tout ce que j'avais déposé et me fit signe de la suivre.

Nous partîmes au pas de course dans la forêt et j'entendais sans arrêt des bruits effrayants, comme si nous étions suivis. Phili n'avait pas l'air fatiguée, mais moi j'avais du mal et seule la peur des loups me donnait la force de poursuivre. J'avais fait de l'endurance au lycée l'an dernier et j'avais été incapable de faire plus d'un tour de stade sans avoir un point de côté. Ici je pulvérisais tous les records.

Enfin nous sommes arrivées en vue du château et des petites maisons disséminées aux pieds des remparts, on entendait de la musique, et les grandes portes étaient ouvertes.

─ Pourquoi les portes de la ville sont ouvertes ?

─ C'est une tradition pour mardi gras la ville est ouverte. Nous fêtons les veillées avant d'entrer dans le carême, m'expliqua Phili alors que nous avancions rapidement dans les prés communaux qui coupaient net l'immense forêt. Nous avons rejoint la petite rue de la métairie et nous sommes enfin rentrées chez Phili, soulagées toutes les deux.

─ Ce n'est pas très prudent car les loups vont surement attaquer, mais les villageois en font un jeu. Les gens ne dormiront pas de la nuit, ils dansent au bal ou vont manger et boire au banquet.

─ Le comte devrait nous protéger des loups mais il ne fait rien, on murmure qu'il a décidé que si sa lignée doit s'éteindre alors nous devrons tous suivre dans la tombe.

─ On doit pouvoir empêcher cela.

─ Malheureusement non le seigneur est tout puissant. Mon père est parti hier, il ne reviendra pas avant plusieurs semaines, m'expliqua Philiberte qui avait vu mon regard glissé vers le coin ou son père se couchait habituellement. Il est parti vers Cîteaux pour réparer la route des moines. Et même eux ont protesté auprès du seigneur car il envoi ses serfs à la mort.

J'aperçu les branchages dans la pièce. Tu as récupéré du bois ?

─ Oui je vais réparer la maison.

A ce moment-là nous avons entendu un bruit de cavalcade dehors, des cris. Ce sont les loups qui vont rentrer dans la ville, dit Phili d'une voie blanche, montons vite.

─ Mais pourquoi viennent-ils jusqu'ici alors qu'il y a tant de gibiers dans la forêt.

─ Ils préfèrent le gout des hommes sans doute.

C'était très effrayant et je fus soulagée que Phili et sa famille aient au moins une solide maison pour les protéger.

─ Tu comprends pourquoi nous dormons à l'étage, dit Phili, dire que papa est dans la forêt.

A l'étage Margot était allongée dans son coin, endormie, elle était un peu moins enflée et les pustules s'estompaient.

Elle se réveilla quand Phili lui apporta de l'eau.

─ Bonjour ma sauveuse, me dit Margot en me souriant toujours très faible. J'avais vu des jeunes filles souffrant d'anorexies et de cancer à l'hôpital et on ne s'y habitue pas. J'essayais de me dire que ce n'était qu'un rêve, mais cela ne marchait pas et je me sentais horriblement triste pour elle.

Elle m'adressa un doux sourire avant de partir dans une mauvaise quinte de toux

─ J'ai beaucoup moins mal et je n'avais pas repris connaissance depuis si longtemps, merci, a-t-elle soufflée.

─ Bonjour Margot, je vois que tu vas un peu mieux et j'en suis contente, suis-je parvenu à chuchoter.

─ Mes douleurs se sont envolées de la vraie magie, réussit-elle à dire.

─ Tu respectes bien les horaires de prises, ai-je demandé à Philiberte pour cacher les larmes qui me montaient aux yeux. Devant son air perdu j ai reformulé , tu lui donnes les médicaments régulièrement.

─ Oui bien sûr.

─ Bon alors voilà une nouvelle gélule à prendre matin et soir en plus des autres. J'en ai tendu une à Margot, vas-y prends en une maintenant.

Margot a avalé docilement le médicament à base de cortisone.

─ Ces gélules vont lutter contre le fait que tu sois enflée, ai-je expliqué.

Phili a examiné les gélules sous amidon transparent, comme c'est étrange on dirait une matière impossible, du verre qui serait doux.

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