Les vacances retour au 21 ème siècle(1)
Enfin les vacances, la fin de semaine au lycée avait été épuisante. J'étais si fatiguée après mon expédition au moyen âge, que je n'avais pas pu me lever. Ma mère s'est affolée, car j'avais de la fièvre et une tension en chute libre, elle a même voulu me faire hospitaliser à nouveau.
─ Ce n'est rien maman, je vais rester au lit, je suis raisonnable et cela va passer.
─ Tu t'es trop fatigué au lycée hier, je ne vais pas travailler.
─ Mais si maman va y ! Babeth est la et si tu veux je t'appelle toutes les heures. La pauvre je lui en faisais voir, c'était normal que je sois épuisée, mais je pouvais difficilement lui expliquer que cette nuit j'avais marché des heures dans la forêt par un froid glacial.
Il me restait à espérer que les filles se débrouillent, cela tombait mal car elles avaient besoin d'aide pour Jeannot, bien que je ne voie pas très bien quoi faire.
J'avais appelé Marianne pour lui expliquer le problème, devant mon désarroi elle avait promis d'essayer de trouver une solution, mais n'y croyait guère. Je lui avais donné une liste de nom, toutes les personnes que je connaissais du 15eme siècle, qu'elle cherchait pour moi dans les archives, de Phili à Maitre Arnaud. Elle devrait me prévenir si elle trouvait une information même minime.
Nous étions arrivée à un accord tacite toutes les deux, elle se doutait que j'en savais beaucoup plus que je ne voulais le dire mais ne me demandait rien.
Je lui ai répété toutes les informations que m'avaient indiquées Phili, tous les noms d'écrivains qui travaillaient à Cîteaux, leurs livres et leurs erreurs. Elle avait demandé un rendez vous a l'abbaye pour y faire des recherches et allait peut être obtenir les preuves dont elle avait besoin qui étaieraient ses dires.
─ Surtout appelle moi si tu trouves un moyen de sauver le jeune apprenti.
J'ai repris les cours le mercredi pour trois jours. Le vendredi je n'ai pas été au cours de gym, un des rares avantages de ma blessure et j'en ai profité pour aller bavarder avec Marianne.
Elle avait trouvé les livres, oubliés de tous et elle préparait des traductions et des datations des ouvrages. Elle avait fait des découvertes majeures dans les manuscrits conservés à Cîteaux et sur la façon dont la culture se transmettait au moyen âge. Elle traduisait plusieurs livres rares que lui avaient confiés les moines de Cîteaux et son livre sur l'école des savoirs avait été remarqué par l'académie et elle avait été contactée par la faculté d'histoire de Paris. toute la communauté scientifique était en émoi. Cela me faisait vraiment plaisir que les choses s'arrangent pour elle.
Le vendredi soir Fanny est rentrée avec moi et elle allait rester les deux semaines de vacances à la maison.
J'avais dû appeler mon oncle Nicolas, pour m'excuser de ne pas aller chez eux. Cela n'avait pas été une partie de plaisir, ils étaient fâchés. Je suis désolé parrain, ai-je fait mais j'ai trop mal au bras je veux rester chez moi.
─ Mais tu es chez toi dans notre appartement, avait il insisté. Il avait finalement cédé sans manquer de lancer plusieurs accusations haineuses contre ma mère, dont c'était forcément la faute et j'étais malheureuse de voir comment sa mauvaise foi l'aveuglait.
La première semaine des vacances, nous avons eu de la chance il faisait beau, j'ai beaucoup dormi dans le transat, enveloppée dans des couvertures, avec Fanny qui faisait de la natation, bavardait, on faisait le plein de vitamines D et nos devoirs.
Fanny a compris que j'aimais bien Sébastien et a essayé de me convaincre de me lancer à la rentrée.
─ Je ne me sens pas prête Fanny et pas de taille.
─ Quelle chance quand même d'avoir un garçon qui craque pour toi. Ces mots dansaient en moi, bien que je ne sois pas sure qu'elle est raison.
Maryse avait été opérée le Lundi par un grand ponte de la chirurgie, une opération à cœur ouvert très lourde.
Fanny allait la voir les après-midi en vélo pendant que je restais à la maison à me reposer.
La deuxième semaine des vacances, j'allais bien mieux, avec Fanny on faisait de la natation et des balades en vélo.
On a été jusque chez elle pour arroser les plantes et j'ai admiré la maison arrangée avec la baie vitrée et la terrasse que je n'avais pas encore vues. Bernard avait bien travaillé et le jardin était superbe.
J'ai progressé en latin et en vieux français. Les soirs je lisais le journal intime d'Agathe et j'aurais voulu la prévenir à distance, reprends-toi, force toi à mener une vie normale. Je n'avais pas envie de lire cette chronique qui se terminerait mal, mais il le fallait, si je voulais récupérer des informations.
Le livre s'est terminé brusquement, Anne laure était en danger, prisonnière d'Adrien un révolutionnaire et Agathe a été capturé aussi mais a pu s'échapper dans son sommeil. Elle a été demandée de l'aide à son père. Il ne pouvait pas aider Anne laure par contre il a fait enfermer sa fille. Le journal d'Agathe stoppait au moment ou son père l'avait confisqué pour le montrer au médecin de famille.
La piste d'Agathe s'arrêtait net, sans aucune autre indication de temps et de lieu et je ne savais pas ou la chercher.
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Bonnes fêtes à tous
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