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L'inspection de maître Arnaud (3)


Phili retourna voir sa sœur, elles étaient sonnées toutes les deux.

─ Cela ne s'est pas bien passé, grimaça Margot. Elle toussa en soupirant.

─ Je ne sais pas trop, répondit Phili il t'a trouvé trop jolie sans doute. Cela va aller ne t'inquiète pas.

Elle tourna un peu en rond dans la maison puis n'y tenant plus, alla voir frère Baptise et lui demanda s'il avait parlé avec maitre Arnaud.

─ Oui mon enfant il croyait à peine à la guérison de Margot, mais je lui ai parlé de cas de guérison que nous avons eu ici à la léproserie et je n'ai pas oublié comment tu nous as supplié à genou de la prendre pour essayer de la sauver.

Frère Baptiste ne semblait pas très en forme et Phili l'aida à s'asseoir.

─ J'ai compris qu'il s'étonnait de la beauté de Margot, alors j'ai fait appelé plusieurs frères qui se rappelait de ta sœur et nous l'avons rassuré, en disant cela il fit un clin d'œil à Phili.

─ Merci frère Baptiste.

─ Margot a toujours été une belle petite, il toussa, transpirant. Tu connais des herbes. Phili ?

─ Un peu pourquoi ? Demanda Phili.

─ Nous affrontons un nouveau mal et nous ne nous en sortons pas. Nos malades ont des plaies purulentes, il lui fit signe de le suivre et l'emmena au chevet d'un malade couvert de croutes. L'infection s'étend et tous les frères sont malades. Il releva ces manches montra ses bras couverts de plaques.

Phili reconnu l'impétigo. Elle qui venait de décider de ne plus soigner personne, comment laisser les frères sans tenter de les aider.

─ Que faites-vous comme soin ? Capitula Phili.

─ Rien ne fonctionne, plusieurs malades sont morts.

─ C'est extrêmement contagieux, frère, il ne faut pas toucher les parties abimées, bien se laver les mains avec du savon entre chaque malade, et mettre des gants de toile pour limiter la propagation de la maladie.

─ Allons voir votre jardin, dit Phili. Elle constata qu'ils avaient ce qu'il fallait, de la marjolaine, du tilleul. Elle désigna les plantes au frère, mélangez avec de l'écorce de saule en faisant bouillir. Vous appliquez sur les plaies toutes les trois heures et vous changerez les pansements pour désinfecter.

─ Vous ferez aussi une décoction à boire avec du tilleul et de l'écorce de saule pour lutter contre les fièvres et une pommade avec du souci, de la véronique et de la bardane pour apaiser, et il faudrait faire bouillir le linge. A la place de la bardane vous pouvez prendre de la pensée.

─ Tu m'impressionnes par ton savoir dit frère Baptiste. Béni sois tu Phili je vais indiquer le traitement aux frères. Nous commencions à désespérer ! Je ne m'étais pas rendu compte que tu étais si douée avec les plantes.

─ Malheureusement pour la peste il n'y a rien à faire, reconnu Phili, je repasserai frère baptiste. Je vais aller à l'école du savoir vous avez peut-être besoin que je porte quelque chose pour vous la bas, dit-elle sur une impulsion.

─ Merci Phili tu es bien serviable. J'ai besoin de linges et le père de l'école m'en avait promis, tu peux y aller pour nous si tu le souhaites.

Phili après avoir été demandé le linge, se promena dans l'école un ancien monastère. Autour d'un cloitre dans plusieurs salles, les élèves assis sur des bans entouraient un professeur.

La première classe avait la porte ouverte. Phili écouta une leçon de philosophie.

Un étudiant passa dans le couloir vêtu d'une tunique noire. Phili l'interrogea quand elle fut à sa hauteur, elle lui désigna la classe demanda, qui est ce?

─ le savant Xelospe, nous étudions d'anciens textes grecs.

Phili fit une révérence et s'éloigna, fière d'avoir les renseignements. La classe suivante étudiait la médecine.

Phili balaya pour se donner une excuse pour rester et écouta le professeur le savant Delosa. Il citait Hippocrate et les quatre : le , produit par le , la lymphe rattachée au , la et la bile noire. Laurie lui avait parlé d'Hippocrate et du serment qu'on citait encore au 21eme siècle pour devenir médecin.

Laurie arriva à la nuit et elle fut contente des renseignements sur l'école du savoir, par contre l'attitude de Maitre Arnaud concernant Margot l'embêta, comme Phili, elle craignait le pire.

Le lendemain Phili fut envoyé chez le maire à la quincaillerie. Les exclamations de stupeurs de ses collègues lui échappèrent, car elle était préoccupée par l'étrange attitude de maitre Arnaud.

─ Ne t'inquiète pas, la rassura Marguerite, il ne va rien lui faire à ta sœur, il ne doit pas supporter qu'elle se repose, cet homme est de bois et plusieurs filles ont essayé de le séduire sans réussir à l'intéresser.

Phili se rendit à la quincaillerie rassérénée par les paroles de Marguerite. Jehanne et Clara étaient bien faites et si maitre Arnaud n'avait pas été tenté par ses filles, il ne devait pas songer à mal vis-à-vis de Margot. D'ailleurs depuis qu'il avait pris son service il n'avait embêté aucune des filles.

Le maire était la, il envoya Marie travailler dans la belle boutique et il poursuivit indifférent aux regards de surprise, Phili reste avec moi, je vais aller inspecter mes boutiques et je verrais ou tu m'aideras.

Ils allèrent à la boutique d'orfèvrerie. Le chef du magasin leur ouvrit la porte dans une profonde révérence, dans l'atelier ou trois ouvriers travaillaient chacun à un établi de bois avec quantité de pierres précieuses et d'or devant eux. Que de richesse ! chacun travaillait sur un bijou d'après ce que pu voir Phili.

─ Bonjour le travail avance ? demanda le maire.

─ Oui da maitre Guérin. La pièce pour la comtesse est presque terminée, répondit un vieil ouvrier.

─ Viens voir Phili, dit maitre Gandin en s'approchant. Comment trouves tu cette pièce ?

Le maire lui désigna un collier de pierre toutes plus belles les unes que les autres.

─ Magnifique maire.

─ Allons voir les autres boutiques ;

En partant Phili entendit les commis demander si elle était la nouvelle maitresse.

Le même manège se poursuivit partout.

Ils allèrent ensuite dans différentes boutiques qui appartenaient au maire. Que faisait elle a l'accompagner ainsi c'était ridicule, elle était consciente de ne pas être à sa place. La mauresse n'était morte que depuis 15 jours mais il n'en portait pas le deuil. il l'emmena chez lui, une magnifique maison bourgeoise.

─ Voici mon atelier ou je conçois des outils.

Elle admira des pas de vis et reconnus un système de poulie qui marcherait sous peu. Laurie lui en avait appris le principe.

─ Sais-tu pourquoi j'ai fait ses roues, demanda t'il.

─ Pour décupler les forces.

─ Phili tu es la personne la plus étonnante qu'il m'est jamais été donné de voir et crois moi j'ai vu beaucoup de choses. Il l'embrassa et ne la laissa partir que dans l'après-midi en lui soufflant à bientôt. Elle alla dans la forêt chercher les plantes pour les frères essayant de ne pas penser à ce qui s'était passé dans la chambre du maire.

Le lendemain les rumeurs feraient le tour du marché, elle aurait encore des problèmes avec ses collègues et avec maitre Van Rampen.

─ Quelle époque ! râla Laurie, quand Phili lui raconta qu'elle avait couché avec le maire.

La bonne nouvelle c'est que nous avons fini de semer et même au château, pour cela Phili avait profité d'une journée de corvée ou elle devait nettoyer des chemins.

Soudain Phili entendit du bruit. C'était Jeannot qui arrivait en courant.

─ Oh Phili enfin je te trouve et bonjour Laurie.

─ Bonjour petit Jeannot, que fait tu dans la forêt ? Demanda Phili alarmée.

Le maitre bucheron a renvoyé Noé qui est au plus mal. La charrette est arrivée peu après ton départ, son maitre pense que c'est le grand mal et qu'il va mourir. On voulait attendre ton retour mais il a avait l'air si mal, Margot m'envoie te querir.

J'avais laissé un stock d'antibiotique d'urgence dans la grotte et j'ai été les chercher.

Noé que je n'avais jamais vu ressemblait à Guile.

Il se débattait trempé de sueur. Cela n'était pas la peste, encore moins la lèpre, la gorge était obstruée les yeux révulsés. On va le déshabiller pour l'examiner, ai-je décidé. Il était brulant et avait des spasmes. Noé avait une écharde dans la jambe qui prenait une mauvaise tournure,

─ C'était une infection. Des antibiotiques en viendraient à bout.

Noé resta une semaine à la maison, le temps de reprendre des forces. Il avait changé en quelques mois et Phili ne le reconnaissait plus.

J'ai profité de son inconscience pour lui administrer les vaccins, luiaussi serait immunisé contre une longue liste de maladies. 




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