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Decouverte de Troyes (5)



Je devais me calmer sur les révélations sinon Philiberte risquait de prendre peur . 

Il ne faisait pas bien plus chaud qu'à l'extérieur. Le sol était en terre battue et des odeurs désagréables provenaient des latrines et de l'étage.

Même à l'intérieur, on n'était pas vraiment protégé de la pluie. Philiberte posa sa viande sur un petit banc près de la cheminée. La maison avait l'air de lui convenir mais je n'imaginais même pas un tel dénuement.

─ Et toi est ou est ta maison ? Tu es toujours perdue ?

Est-ce qu'en ce moment même, en pleine crise de somnambulisme, je marchais dans les rues de Troyes ou sur les abords de la seine. Je me suis pincée le bras plusieurs fois espérant me réveiller.

Un homme allongé derrière le banc se leva, vêtu d'un pantalon informe et une tunique.

─ Papa me voici, dit Phili, elle lui donna un morceau de viande cru. Mange ! Tu as besoin de reprendre des forces. Voici mon amie Laurie elle va dormir à la maison cette nuit.

Elle l'enlaça et me le présenta : "c'est mon père, Jean le gué."

L'homme me regarda il avait la peau tannée et abîmée. ," bienvenue demoiselle dans notre pauvre demeure."

─  Je m'inquiétais de ton retour, dit-il, en me regardant et c'était choquant de le voir se dépêcher d'enfourner la nourriture.

─ Attend j'ai des morceaux de pain, me suis-je rappelée, en les sortant de ma sacoche et en les tendant à Phili, qui en donna un morceau à son père. Puis elle rangea le reste dans un coin de la cheminée.

─ C'est notre garde-manger. Merci Laurie c'est tellement gentil. En plus nous avons récupéré du pain chez l'aubergiste et de la viande, nous avons festoyé comme des rois ce soir.

Phili me fit signe de la suivre, elle avait quelques morceaux de pain à la main. Nous allons monter mais je te préviens j'ai une sœur qui est malade au cas où tu aurais peur d'attraper le grand mal.

─ Non je te suis.

Elle monta l'escalier constitué de morceau de bois ficelé entre eux. Cela ne semblait pas très solide et je n'étais pas rassurée en grimpant.

A l'étage, nous sommes arrivées à une pièce ou était allongé plusieurs personnes. On admirait un magnifique ciel étoilé mais il faisait horriblement froid.

Une forme sombre s'agitait dans un coin poussant des gémissements.

─ C'est ma sœur Margot, elle a eu la peste et ne guérît pas, dit Phili.

La pauvre fille était roulée en boule, sous un tissu sombre qui tenait lieu de couverture et cela ne sentait vraiment pas bon de ce côté, malgré le fait que la maison ne soit pas calfeutrée.

Phili s'approcha de sa sœur et lui caressa des cheveux ébouriffés. 

─ Elle est bien faible, hélas.

On ne voyait pas grand-chose. La malheureuse poussa un long gémissement.

A l'autre bout de la pièce deux enfants, un petit garçon d'une saleté repoussante, il portait une chemise déchirée et un pantalon qui ne couvrait qu'une jambe et a côté une fillette pelotonnée contre lui, avec une robe longue, une Phili miniature, dormaient sans couverture a même le sol.

─ C'est mon petit frère jean et Guilaine que nous avons adoptée.

─ Je vais donner des médicaments à ta sœur. Je regrettais de ne pas avoir pris plus de pain.

Phili prit un peu de pain et souleva la couverture et je retiens un cri, le visage de sa sœur était purulent, tout son corps était congestionné et déformé. Phili la fit manger puis boire et répéta l'opération plusieurs fois pour lui faire avaler quelques bouchées.

J'ai sorti les médicaments. 

─ Tiens, ai-je dit, fait lui prendre ces cachets.

─ Margot ma bonne sœur, avale vite ce que je mets dans ta bouche, dit Philiberte, en redressant sa sœur et en lui caressant la tête. Je n'avais jamais vu une créature aussi repoussante elle n'arrivait pas à ouvrir ses yeux bouffis. Elle avala le paracétamol puis le chloramphénicol et les tétracyclines que j'avais emmenés.

Margot retomba inconsciente et Phili ajusta sa robe sur elle. Pas de matelas, pas de couvertures, non plus pour la malade. Phili essaya de donner un peu de viande à sa sœur, mais sans succès.

Je me notai mentalement de ramener des couvertures, des produits de toilettes.

Elle resta auprès d'elle un peu, puis se leva et mit le gilet à sécher en l'étalant sur le sol.

Elle prit un peu de pain pour elle et de la viande et mangea quelques morceaux. Je ne vais pas réveiller mon petit frère et Guilaine, ils trouveront la nourriture à leur réveil, dit Phili en déposant un peu de viande et de pain près d'eux.

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