Chapitre 6
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Ne jamais frapper à la porte de la Mort.
Sonnez, puis barrez-vous en courant. Elle déteste ça.
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Je me réveillais dans quelque chose de chaud. J'essayais d'ouvrir les yeux, mais un brouillard s'était logée dans mes yeux. Je clignais quelques fois des paupières pour le faire disparaître et je vis Valentin. Il me portait comme une princesse vers la maison. Qu'est-ce qui allait se passer ? Aurais-je mal ? Évidemment que j'aurais mal. J'ai mal à chaque fois. Mais je me sentais faible. Sûrement à cause de tout le sang qui était partie faire une balade. Il entrait dans la maison et me déposa sur quelque chose de dur. Et appela Rosélia.
- « Bon Dieu Ase' qu'est-ce que tu as fait encore ?! » S'exclama-t-elle en s'approchant de moi.
Je tournais ma tête vers elle et entrouvrait ma bouche, mais rien ne sortait. Je clignais des yeux pour que je retrouve une vue normale.
- « D'accord, laisse tomber. Je vais d'abord m'occuper de ça. Comme d'habitude, tu te mets dans des galères pas possibles ! »
Je rigolais doucement en la regardant faire. Elle partit quelque part et revenais avec plusieurs choses. Elle commençait à désinfecter ma plaie, ce qui me fit plus mal qu'autre chose.
- « Eh tu as fait des conneries, tu assumes ! » S'exclama-t-elle.
Je soufflais. Elle a raison. La prochaine fois je tire une balle entre les deux yeux à la personne qui me cherches des noises. J'entendais des voitures se garer rapidement devant la maison et je savais que c'était les autres. J'entendais la voix d'Auriana se démarquer plus que les autres. Dès que ses yeux rencontrèrent les miens, elle courut vers moi pour savoir si j'allais bien. Et dès qu'elle me prit la main toute ma douleur s'en alla. Je soupirais de soulagement.
- « Merci. Lui dis-je.
- De rien cocotte. Dis-moi maintenant ce qui s'est passé.
- Cette garce a balancé un piège à dent pour nous arrêter en espérant que quelqu'un met son pied dedans et voilà. Comme par hasard, c'est moi qui me suis jeté dessus. Et quand j'ai marché et bien, crac. Et je suis allée à la soirée pour chercher quelqu'un et me voilà ici. Dis-je.
- Tu arrives toujours à faire des conneries toi. Rigola-t-elle en passant sa main dans mes cheveux.
- Il faut l'emmener au lac. Elle pourra guérir plus vite que la normale. Dit Aurea.
- Oui, mais tu veux l'emmener là-bas toi ? Elle ne tiendra même pas deux minutes ! S'exclama Matthew.
- Je tiendrais beaucoup plus que toi en tout cas. Dis-je en serrant les dents à cause de Rosélia.
- Arrête de te voiler la face Ase' ! T'es morte et tu veux bouger ? Nous on y va et on en ramène ça sera plus rapide. Tu ne nous mettra pas des bâtons dans les roues pour avancer. » Dit Matthew avec une expression dure.
J'allais riposter, mais les garçons me disaient de ne rien dire de plus.
- « Bon, Val' emmène-la dans sa chambre et les garçons, vous, allez chercher de cette eau miracle. Les filles tenez compagnie à Ase'. Et toi Auriana garde bien sa main dans la tienne. Dit Rosélia.
- Bon moi je vais dans ma chambre salut. » Dit Stéphanie.
Je n'en attendais pas moi d'elle. On s'était presque serré les coudes ce soir je ne vais pas attendre non plus qu'elle me saute dans les bras et qu'elle se prend pour ma meilleure amie. Valentin me prit comme tout à l'heure dans ses bras alors que les filles le suivaient. Arrivée devant ma porte, Auriana l'ouvrit et Valentin me déposait doucement sur mon lit. Alors qu'Auriana se posa à mes côtés en me tenant la main.
-« Merci. Lui murmurais-je.
- Merci à toi de mettre du piment dans nos vies. Dit-il.
- Tu es le frère que je n'ai jamais eu. Susurrais-je.
- Et toi la petite sœur complètement déjantée que personne n'a pu voir. » Dit-il en souriant.
Avec les filles on parlait de tout et n'importe quoi ce qui me faisait rigoler.
- « Et si on n'avait jamais eu nos pouvoirs, qu'est-ce qui se serait passé ? Demanda Auriana.
- Eh bien, je n'aurais jamais été kidnappée, je n'aurais jamais eu de cicatrices, ni de tatouages qui définit mes pouvoirs. Répondis-je.
- On ne se serait jamais perdue de vue. Dit Andeolina.
- On ne serait jamais partie et on aurait été des personnes totalement banales et très renfermées sur nous-mêmes. Dit Aurea.
- Je n'aurais jamais rencontré les garçons et... commençais-je.
- Abriel. » Souffla Andeolina heureuse en pensant à lui.
Je rigolais face à cette attention. C'est vrai.
- « Rien de tout cela ne nous serait arrivée et on aurait des vies complètement nulles. M'exclamais-je.
- C'est vrai. Dit Auriana. Et puis peut-être que...
- Jaden ne t'aurait jamais vue comme ce que tu es maintenant ? Dis-je en complétant sa phrase.
- Sûrement. Dit-elle.
- C'est faux. Dit le concerné dans l'encadrement de la porte. Tu sais très bien ce que je pense de toi. Avec ou sans tes pouvoirs. Continua-t-il en s'approchant d'elle alors qu'elle avait baissé la tête en rougissant.
- C'est ce que tu penses. Dit-elle doucement.
- Arrête de penser ça. Je suis avec toi pour ce que tu es et non pour ce que tu as appris à connaître. J'aime toutes les parties de ta personnalité complètement folles. Je t'ai remarqué pour ce que tu as fait, tes idées folles avec Ase'. Alors arrête de penser ça d'accord ? Dit-il en prenant sa main pour qu'elle soit debout et avec son autre main il releva son menton. Auria'... chuchota-t-il, je t'aime. »
Et c'est sur ces paroles qu'il déposa ses lèvres sur celles d'Auria'. Je souriais comme une enfant en compagnie des filles et je criais en tapant dans mes mains suivis des deux autres. J'étais comme une gamine face à cette vision et ce que Jaden lui a dit. J'étais vraiment heureuse pour elle, même si je sais très bien que ça fait quelques temps que leur premier bisou est passé. Mais c'est officiel maintenant !
Puis mes pensées vagabondaient jusqu'à ce qu'ils se posent sur les souvenirs que j'avais avec Ezechiel. Nos délires bizarres, son compromis au McDo avec son petit doigt dans le mien, le cinéma, quand j'ai rencontré sa famille alors qu'il n'était pas au courant de mon arrivée, le moment où j'avais envie de mourir pour lui montrer la douleur qu'il m'a fait pendant ce long mois sans lui, quand je lui parlais mal à cause de ça... puis ce moment où je l'ai embrassée pendant la nuit et le lendemain en espérant que ce n'était pas un rêve... ce moment où on est redevenus comme avant puis mon kidnapping, le moment où je ne pouvais plus le toucher, où il m'a quitté et que je me suis enfuie et que je me suis encore retrouvée prisonnière et que j'ai trouvée Aurea, qu'il m'a retrouvée au bord de la mort je suppose, où il m'a retrouvée en bon état par la suite et qu'on s'est embrassée de nouveau pour nous prouver que l'on pouvait encore avancer ensemble et au moment où il m'a sauvée. Sauvée de cette transformation horrible. Et qu'il est tombée dans mes bras inconscient et que depuis ce jour il est inconscient.
Si j'avais fait attention, il ne serait pas comme ça en ce moment, il serait près de moi, je serais dans ses bras alors qu'il me caresserait les cheveux en me disant que tout va bien aller et qu'il serait là toujours là pour moi. Je lui sourirais comme d'habitude en le regardant droit dans les yeux. Il me manque. Pourquoi il est obligé de rester comme ça ? Pourquoi il a fallu qu'il aspire le venin qui se déplaçait dans mes veines ? Pourquoi a-t-il voulu me sauver ?
Parce qu'il t'aime Aseline.
Pour une fois que tu ne viens pas pour me casser en deux Conscience. Mais elle a raison. Il me l'a bien dit. « Quel homme serais-je pour te laisser devenir quelque chose contre ton gré ? »
Ne refais plus jamais ça. Ne risque plus jamais ta vie pour la mienne, c'est compris ?
« Toujours Ase'. Je le fais... parce que... » je t'aime. Je fermais les yeux en essayant de calmer mon cœur avec ma tête. J'essayais de retenir les larmes de couler, j'essayais tant bien que mal de retenir ces pauvres larmes d'un cœur brisé par mes actes de ne pas couler à flot.
J'essayais de ne plus penser à sa peau effleurant la mienne, j'essayais de ne plus penser aux mots doux qu'il me murmurait dans l'oreille le soir avant que je m'endorme. J'essayais de ne plus penser à toutes les choses que l'on a pu faire. J'essayais tant bien que mal de ne plus penser à lui. Mais c'est lui qui détient la clé de tous mes maux. Si je le revois, debout, souriant, je sais que je serais de nouveau heureuse. Je sais qu'il va survivre et venir me voir pour me prendre dans ses grands bras musclés de loup blanc et me dire que tout sera bientôt fini. Je sais qu'il va le faire. Je sais qu'il va de nouveau être vivant même si Matthew fait tout pour me prouver le contraire. Je sais qu'il fera tout pour nous séparer, mais je le frapperais à chaque fois qu'il essayera. Je ne veux plus que quelqu'un se met entre nous. C'est avec lui que je veux être, c'est avec lui que je veux vivre. Je sais de tout mon cœur que c'est lui et personne ne pourra me faire changer d'avis, me prouver le contraire. Ezechiel est à moi, quoi qu'il arrive.
Une larme roulait malgré moi sur ma joue et un doigt l'attrapa pour me l'enlever. J'ouvrais les yeux et vis Auria' me faire un sourire compatissant. Elle savait. Elle comprend. Elle allait me prendre la main, mais je l'en empêchai. Je lui fis un sourire en mimant un non de la tête. Elle n'a pas besoin de m'aider pour ça. Elle n'a pas besoin de m'enlever ce sentiment. Tout va bien maintenant.
On continuait à parler de tout et n'importe quoi alors que Jaden était parti voir Valentin qui était tout seul en bas en attendant les autres.
Et Andeolina prit son téléphone et envoya un message. On la regardait tout et leva les yeux vers nous dès son message fini.
- « Quoi ? Dit-elle avec une expression d'incompréhension.
- Tu nous expliques ? Demanda Auriana en pointant son téléphone.
- Le gars de la soirée. Dit-elle en montrant l'écran de son téléphone avec un sourire bizarre.
- Tu lui parles bien apparemment. Dis-je en regardant de loin la conversation.
- Il est gentil et amusant. Dit-elle en regardant son nouveau message.
- Je vois. Dit Aurea.
- Et toi ? Le gars de ce soir ? Rien du tout ? Lui demandais-je.
- Je n'ai pas envie de m'encombrer avec ça. Dit-elle.
- Pourquoi ? M'exclamais-je.
- Parce qu'après que tu tombes amoureuse tu ne penses qu'à la personne et elle devient plus importante que n'importe quoi au monde. Elle devient même plus importante que ta propre vie. Et je ne veux pas qu'une personne prend cette ampleur dans ma vie. Pas pour le moment. Répondit-elle.
- Tu as toujours été comme ça. Dit Auriana. Essaye au moins !
- Non. Imagine j'essaye et c'est la bonne personne !
- Et bien au moins tu n'auras plus à chercher et tu voudra toujours être dans ses bras à chaque fois que tu auras un coup de blues ! Tu seras heureuse quand tu voudras à un peu d'amour et que ses bras seront là pour te réconforter. Et on dit que les amoureux qu'on a vers notre âge, on a entre 60 et 90% de chance que ce soit celui avec qui on va finir nos jours ! Dit Andeolina.
- J'essayerais alors juste une fois et on verra. » Déclara-t-elle vaincue.
On tapait dans nos mains de joie. Enfin ! On rigolait jusqu'à ce qu'on entendît la porte claquer. On s'arrêtait d'un coup. On tendait l'oreille et les marches de l'escalier grinçaient. Et la porte s'ouvrit sur les garçons.
- « Regarde ce qu'on a apporté petite enfant venue des étoiles ! S'exclama-t-il en lavant un immense gobelet avec de l'eau à l'intérieur.
- Je ne sais pas tu me montres loup venu des montagnes ? » Demandais-je comme une enfant.
Il s'approchait de moi avec presque tous les loups derrière lui et Rosélia qui se démarqua en lui prenant le « gobelet » des mains.
- « Merci Louis ! S'exclama-t-elle en se posant à côté de ma cheville en bordel.
- Mais ! » S'exclama-t-il.
Je rigolais face à cette scène alors que Rosélia soulevait ma jambe pour mettre un drap en-dessous, sûrement pour ne pas en mettre partout, la redescendait et en levant ma robe. Je rigolais encore quand elle laissait couler l'eau sur ma cheville.
D'un coup, je ne riais plus. Je serrais les dents en respirant d'un coup et en me relevant.
- « Auriana prends-lui la main. » Dit Rosélia.
Elle hocha la tête et entoura ma main de ses deux mains en me regardant dans les yeux. Je la regardais alors que Rosélia en remit. Auria' arrivait à enlever cette douleur, mais elle revenait aussi vite qu'elle est partie. Je fermais les yeux en fronçant les sourcils et en mordant mes lèvres. Dès que je ne pouvais pu tenir je serrais les dents. Je ne savais pas à quel point je pouvais avoir mal. Je gémissais de douleur alors qu'Auriana serrait plus fort ma main. Elle me l'enlevait, mais cette douleur revenait à la charge, pire qu'un bélier. Je sentais ma cheville bouger sans que je le lui dise et cela m'arracha un autre gémissement encore plus fort.
- « Rosélia arrête elle est en presque à pleurer ! S'exclama Andeolina.
- Tu veux lui laisser ça à l'air ou quoi ?! » S'exclama Rosélia à son tour.
Je retenais mes larmes le plus que je le pouvais, mais apparemment ça ne suffisait pas. Elles sortaient toutes seules et j'avais de plus en plus mal. Je n'en pouvais plus. Je priais pour que ce soit la dernière minute, la dernière seconde, mais ça continuait. Ça continuait de me lacérer la cheville à tel point que je voulais me la couper pour ne plus en sentir cette douleur si intense et si insoutenable. Si insoutenable que je ne puisse m'empêcher de hurler d'un coup.
- « Calme-toi Ase' c'est bientôt fini. Dit Rosélia.
- Vas-tu me dire le temps qu'il reste ou tu vas rester silencieuse en me disant que c'est bientôt fini ? Demandais-je en broyant la main d'Auriana, qui essayait de m'aider tant bien que mal.
- Dans pas longtemps, ne t'inquiète pas. »
Je gémissais de douleur alors qu'elle continuait. Je n'arrivais plus à contenir la douleur en moi et j'avais la tête qui tournait. C'est possible ça ? D'avoir tellement mal qu'on arrive à s'endormir ? J'aimerais bien essayer pour ne plus supporter cette douleur alors.
Je sentais alors ma tête dans un étau et elle tournait, tournait, tournait jusqu'à ce que je n'arrive plus à distinguer ce que ma vue me permettait de voir. Je laissais tomber ma tête sur le coussin, en sentant de moins en moins la douleur. C'est comme cette sensation était loin de moi, s'en allait même si je la sentais toujours, mais de moins en moins.
Je laissais donc libre court à ma tête et je m'endormis. Bercée juste par la douleur monstrueuse que je sentais dans ma cheville.
Mon esprit dérivait sur tout ce qu'il pouvait avoir dans mes souvenirs, aussi loin que je pouvais me souvenir. Je pensais toutes les petites choses qui pouvait se passer quand j'étais encore enfant. Enfin, beaucoup moins que maintenant. Je me souvenais du moment où on était toues les cinq. Du moment où des membres de famille étaient encore au monde et à quel point ils étaient importants pour moi.
Je pensais aux souvenirs que j'avais avec chacun d'entre eux et comment ils seraient en ce moment s'ils étaient encore en vie.
Je me retournais dans mon lit alors que j'entendais la porte s'ouvrir. Je ne fis rien et restait dans mes rêves avec ma famille. J'aimerais tellement qu'ils soient encore tous ici, parmi nous, s'ils pouvaient me voir comment je suis maintenant, comment je me suis bien battue jusqu'à présent. Et me demandais à quels points ils pouvaient être fier de moi. À quel point ma mère serait heureuse de tous les revoir, à quel point on serait heureuse s'ils nous entouraient de leur présence si réconfortante.
Cela doit être bien. J'imagine une famille unie, soudée et chaleureuse. La famille parfaite des films. Je pourrais leur présenter Ezechiel... dès qu'il sera de nouveau parmi nous, je pourrais leur montrer les garçons, en commençant par Valentin, le grand frère que je n'ai eu et après Louis, le loup venu des montagnes.
Si mon grand-père était toujours là près de moi, je pourrais lui raconter tout ce qu'il a bien pu se passer depuis le début jusqu'à maintenant.
Et à chaque moment un peu horrible ou triste, il me ferait son incontournable sourire compatissant en passant sa main sur mon épaule en un geste aussi gentil.
Je ne cesse de penser à lui. Si cet horrible accident n'était jamais venu il aurait été encore un peu plus près de moi, même si je sais que la mort nous rattrape toujours tôt ou tard.
Je sentais quelque chose s'approcher de mon lit. Mais bizarrement, je n'y prêtais aucune attention et repensais à tout ça.
Je pense maintenant à la Mort. Toujours à nous enlever ce qui nous est le plus cher. Comme enlever la came d'un drogué. La vie ne fait rien pour nous aider à contrer ça. Après tout, c'est comme un travail. La Vie crée, la Mort prend. Ou plutôt comme un couple.
La vie envoie d'innombrables cadeaux à la Mort et la Mort les garde pour toujours. Elles ont été dans l'amour pour plus longtemps que l'on a de mots pour décrire.
Je me retournais une nouvelle fois et je sentais quelque chose de chaud, quelque chose de familier. Je sentais une masse près de moi, mais assez loin pour que je ne sente pas sa présence trop près. Il souffla quelque chose que je ne pouvais distinguer. Qui est-ce ? Je n'osais pas bouger, déjà pour ma cheville et surtout pour ne pas que je me fasse de fausses idées. Mais si je ne regarde pas qui c'est, je ne pourrais jamais savoir.
J'essayais d'ouvrir mes yeux, en vain. C'est comme si elles étaient collées. Je sentais donc une main passer dans mes cheveux Mais qui cela peut être ? Je me rapprochais donc de la personne qui occupe mon lit sans aucune gêne. Avec une de mes mains je sentais quelque chose de chaud, très chaud. Cette chaleur enivrante, douce, exaltante, étourdissante, je la connais. Mais je n'arrive pas à savoir à qui elle appartient. C'est comme si quelque chose bloquait mes pensées.
Je m'approchais alors encore plus en espérant qu'elle ne va pas s'en aller et m'abandonner toute seule dans cet endroit devenu d'un coup froid. Et je le sentais encore plus. Je savais que je le connaissais, mais je suis bloquée.
Parle-moi, je t'en prie. Dis-moi quelque chose que je sache ton prénom et que je puisse me réjouir de ta présence. Dis-moi qui es-tu pour moi, quelle importance tu as dans ma vie. Dis-moi tout sur toi que je puisse être heureuse de t'avoir près de moi. Dis-moi qui tu es.
- « Ase'... » dit la personne avec une voix chaude, qui me tourmentait.
Non. Ne me dites pas que c'est lui. Je m'approchais encore plus de son corps si grand, si musclé, si imposant et m'accrochais à lui, j'enroulais mes jambes autour des siennes en oubliant ma cheville au passage. Je posais ma tête au même endroit que d'habitude et je savais. Maintenant j'en étais sûre. Je sais qui il est.
Je relevais la tête vers lui et j'arrivais enfin à ouvrir les yeux. Il est là et ce n'est pas un rêve. Je regardais ses yeux qui luisait dans le noir. De grands yeux rouges sanglants. C'est lui. Il est enfin revenu. Enfin revenu vers moi. Enfin revenu pour m'enrouler dans ses grands bras musclés comme jamais. Je faisais le plus grand sourire que je pouvais. Je caressais sa joue à l'aide de ma main en espérant que mon imagination me joue des tours.
- « Dis-moi que ce n'est pas un rêve. Dis-moi que tu es réellement là. Dis-moi tout et n'importe quoi. Dis-je en le regardant droit dans les yeux, prête à pleurer.
- Quel genre d'homme serais-je si je te laissais pleurer alors que tu es là, dans mes bras ? Dit-il en passant son pouce sur ma joue.
- Ne refais plus jamais ça. Ne risque plus jamais ta vie pour la mienne c'est compris ? Sans toi je ne suis rien et tu le sais.
- Toujours Ase'. Je l'ai fait parce que... je t'aime. »
J'étais heureuse qu'il me dise enfin ces trois petits mots. Il déposa sa grande main d'un côté de mon cou et son pouce sur ma joue pour la caresser. Il ne me laissa pas répondre qu'il s'empressait de m'arracher un baiser. Je lui répondis heureuse qu'il soit à nouveau près de moi et qu'il soit sain et sauf.
Dès qu'il se décolla de moi je nichais ma tête dans le creux de son cou et je ne pus me retenir encore de pleurer. Il me serra encore plus fort pour que je sois encore plus près de lui en ce moment. Une main accrochée à ma hanche tt l'autre en train de me caresser les cheveux pour que je ne pleure plus.
- « Si tu savais à quel point j'avais eu peur de ne plus de ravoir dans mes bras. Dis-je en continuant de pleurer.
- Mais tu n'as jamais perdu espoir.
- À aucun moment. Je sais que tu allais te battre jusqu'au bout. Mais si j'avais fait plus attention tu...
- Chuut. N'y pensons plus d'accord ? Je suis là, en vie et toi dans mes bras alors rien ne peux gâcher ce moment. » Dit-il en me coupant.
Je hochais la tête en m'arrêtant de pleurer. Je l'ai enfin retrouvée, je ne pourrais pas plus être heureuse que maintenant, avec mon homme près de moi, l'avoir retrouvé malgré ce qui s'est passé. Personne ne pourra plus me l'enlever, sinon je le tuerais pour m'enlever ce qui est devenu le plus cher à mes yeux. Il est enfin de retour. Ezechiel.
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Hellowwwwww !
Vous en pensez quoi du chapitre ?
Enft, lundi IT'S MY BIRTHDAYYYY ! Pour fêter mon année de vie perdue, ça vous dit une double update ? Lundi ET samedi ! Aucune répercutions sur la semaine suivante vous inquiétez pas mdr
Dites-moi tout dans les commentaires !
Cover : merci à Cora150403 pour cette couverture !
⚡️3 756 mots⚡️
SHINE.
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