Je ne comprends rien. Je ne comprends rien. Je ne comprends rien ! Pourquoi est-ce si compliqué à comprendre ? Chaque mot que tu peux nous dire pour essayer de nous faire comprendre ton métier, je ne comprends rien ! J'aurais dû aller dans u lycée où les maths n'est qu'une option. C'est en Bac L où les maths n'existent plus c'est ça ? J'aurais dû demander d'y aller avant de choisir d'être ici. En fait, je n'ai pas vraiment choisie d'être ici.
- « Aseline arrêtez de rêvasser dans mon cours. Vous avez une maison pour ça. »
J'aurais bien voulu y rester, mais on m'a forcée à venir ici. Je soufflais en retombant sur le dos de ma chaise. Laissez-moi mourir avec mes ignorances !
Au moment où l'horloge n'afficha que deux minutes d'attente avant d'aller manger, je mis ma veste et mon sac sur le dos et me concentra sur l'horloge. L'aiguille plus de temps à passer la seconde. Qu'est-ce qui se passe ? Je me tournais vers les filles et elles étaient comme inertes. Sauf Andeolina. Elle me regarda, les sourcils froncés, leva sa main dans laquelle une douce lumière s'alluma Elle fit un geste en fermant sa paume de main et tout reprit comme avant.
- « Ase' pourquoi ta fait ça ? Me demanda-t-elle.
- Fait quoi ?
- Elle a fait quoi ? Demanda Auriana en tournant la tête vers Andeolina.
- Elle a ralenti le temps.
- Pourquoi tu as fait ça ?
- Je ne l'ai pas fait exprès ! Je ne savais même pas ! J'ai juste regardé l'horloge ! »
Maintenant quoi que je fasse, je peux déclencher une guerre civile. Génial. La sonnerie retentit et je me dépêchais d'aller à la cantine. Je pris un plateau, des couverts, la nourriture et me dépêcha de prendre place à une table et les filles me rejoignaient peu de temps après.
- « Bon. On a quoi après ? Demanda Aubeline.
- Histoire. Deux heures. »
On passait un bon moment jusqu'à ce qu'Ambre et ses amies se postent à table près de nous. Bon Dieu, moi qui pensais être tranquille aujourd'hui. Je pense que c'est raté. Je me levais et alla chercher de l'eau. Je poussais la carafe d'eau déjà remplie par une personne et posais la mienne.
- « Tiens Ase' passe-moi ma carafe.
- Tu te démerde. T'es à cinq centimètres ! »
Il tira le robinet et arrêta l'eau. Il prit sa carafe et se remis bien. Je levais les yeux en remettant bien le robinet et ralluma l'eau.
- « Tiens vilaine ! »
Il mit sa cuillère dans sa carafe et propulsa l'eau vers moi. Je mis alors mes doigts dans la mienne et lui jeta de l'eau en retour.
- « Ah ouais t'es sûr ? S'exclama-t-il en me voyant partir rapidement. J'espère que tu as pris un anorak parce que tu vas être mouillée après !
- Avec tout mon amour et ma tendresse Edward ! » Criais-je déjà que je fus assise à ma table en rigolant.
Je regardais les filles en rigolant avec ma tête remplie d'eau qui dégoulinait. Je m'essuyais et Ambre s'exclama avec une voix hautaine.
- « Elle ne manque pas une occasion pour se faire remarquer celle-là. »
Je levais les yeux au ciel et jeta ma serviette par-dessus mon épaule qui lui tomba dessus. Elle criait comme une gamine en demandant qui a fait ça.
Dès que l'on avait fini de manger on se posait dans l'herbe et on discutait une nouvelle fois. Le vent commençait à arriver et tout le monde me regardait.
- « Je ne fais pas tous les mouvements météorologiques vous savez ? Le vent vient parce qu'il a envie de venir c'est tout. »
Je suis souvent accusée de tout et n'importe quoi. Quand le vent souffle trop fort, quand la pluie arrive subitement, quand le soleil laisse passer des nuages. S'ils continuent tous comme ça quelqu'un s'en rendrait compte. Mais ça, je pense que c'est le cadet de leur soucis.
La sonnerie nous rappela que l'école existait. On levait tous les yeux et on se releva. On continuait de parler dans le couloir jusqu'à ce qu'Ambre me pousse avec son épaules en rigolant. Je me tournais et attrapa Ambre.
- « C'est quoi ton problème là ?
- Mais moi je n'ai pas de problème. C'est toi le problème. Ça me fait rire comment les personnes que tu qualifies comme tes « amis » se mettent à jouer les médecins. Je savais que tu avais des problèmes, mais à ce point. Et sinon comment va ton père ? »
Quoi ? Mon père ? Mais... comment sait-elle ?
- « Et toi ? Ta famille ? À ce que je vois, elle ne peut pas compter sur toi, à part quand il faut les faucher. Ambre, si tu ne veux pas que je te fasse la tête au carré, dégage d'ici et vite. » Dit Aurea en m'attrapant le bras pour que l'on s'en aille.
Je n'y crois pas. Comment sait-elle pour mon père ?
- « Ase' arrête de penser à ce qu'elle te dit tu viens de me brûler ! S'exclama-t-elle sans que personne n'entende.
- Désolé. »
Je pris mon sac et alla directement en cours sans prendre la peine de regarder les autres. Je me posais sur ma chaise et regardais mon téléphone.
À : Ezechiel
Je m'ennuie :(
De : Ezechiel
ça ne m'étonne même pas. Ne t'inquiète pas, il ne te reste que quelques heures
à : Ezechiel
ça reste quand même quelques heures
à : Caleb
QUI VIT DANS UN ANANAS SOUS LA MER ?!
À : Florian
Comment ça va ?
- « Ase' ça va ? Demanda Auriane en posant sa main sur mon épaule pour l'enlever aussi vite. T'es brûlante... qu'est-ce qu'elle ta dit ?
- Elle m'a demandé comment allait mon père. »
Elle fit de grand yeux et fronça les sourcils.
- « Laisse-la parler. Dans quelques mois on passe notre exam' et on est enfin tranquille. »
Je hochais la tête et me perdis dans mes pensées, même quand mon téléphone ne faisait que sonner pendant de longues minutes. Tout ce que je faisais, c'était de penser à lui. Tout le temps. Depuis tout ce temps.
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Yo mes poulpes !
Eh oui ! De retour ! Je pense que mes vacances n'ont pas été assez longues xD
Ou que je pensais trop à Wattpad. ça dépend du point de vue xD
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