Chapitre 10
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L'amour est si difficile à trouver, si facile à perdre, mais si beau quand on l'a.
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Après des discussion à n'en plus finir – et des bêtises surtout – on décidait d'aller tous se coucher. Je suivais Ezechiel qui me tenait par la main et je me jetais à l'intérieur. Et Ezechiel se jetais sur moi. L'air qui était entré dans mes poumons était sorti aussi vite qu'elle était rentré. Je le poussais sur le côté de toutes mes forces, mais il ne bougea pas.
- « T'es lourd Ez' tu m'étouffes. Dis-je.
- T'es méchante avec moi ! Dit-il en faisant semblant de pleurer.
- Parce que tu es en train de m'asphyxier ! Bouge tes grosses fesses de moi ! Dis-je en lui donnant de légère claque sur le dos.
- Tu veux qu'on en parle peut-être des tiennes ? Demanda-t-il avec un sourire carnassier.
- Mes fesses ce sont mes fesses. Et tes fesses ne sont pas mes fesses alors tu les laisse là où ils ont !
- Je n'ai rien dit de mal. Dit-il en s'approchant de mon visage toujours en m'écrasant.
- Mais je sais à quoi tu penses gros dégoûtant alors maintenant laisse-moi dormir ! Rigolais-je. Sérieusement ! »
Avant que je ne puisse ajouter autre chose, il plaqua ses lèvres sur les miennes en enlevant son poids sur mon corps. Il déposa une de ses mains sur ma hanche et l'autre à côté de mon visage pour se tenir. Je sourirais et il fit pareil. Il enlevant à mon plus grand regret ses lèvres des miennes et déposa ses lèvres sur mon cou. Je rigolais doucement, je ne sais pourquoi, mais un moment dès que ses lèvres effleura ma peau je tressaillis.
Il releva la tête vers moi et me regardais dans les yeux. Il enleva sa main qui était sur ma hanche pour déplacer les mèches de cheveux qui arborait mon cou. Il m'effleura doucement au même endroit et je tressaillis de nouveau. Il regardait l'endroit du mal aise et me regarda tristement.
En effet, j'avais sur mon cou une trace, une cicatrice de l'endroit où Tobias m'avait mordue avec acharnement. Il fallait qu'il laisse une trace de lui sur moi. Pour qu'à chaque fois où je lève mes cheveux, je vois cette horrible trace pour me rappeler de lui. Je pense qu'il le voulait plus que tout. Que je pense à tout le mal qu'il m'a fait. Mais heureusement pour moi, la trace n'avait pas prise autant d'ampleur. Les bords avaient réussi à cicatriser sans trop de problèmes, mais le centre, lui, n'avait pas eu cette chance. On aurait pu la confondre avec une marque de brûlure. J'attrapais la poignet de sa main qui, avec ses doigts faisaient des cercles autour de ce massacre. Il me regarda encore plus tristement et je lui fis un sourire pour lui faire comprendre que ce n'était pas si grave que ça.
- « Si j'étais intervenue plus tôt... Chuchota-t-il en regardant ma cicatrice.
- Ce n'est pas de ta faute. C'est de la mienne. Si je n'étais pas sortie avec lui, il ne m'aurait jamais kidnappée. Et il ne m'aurait jamais mordue. »
Sa main s'est portée à présent sur mes cheveux et ils les caressaient.
- « Je suis désolé. Lâcha-t-il après un long moment de silence.
- Non. Je ne veux pas que tu t'excuse Ez' ce n'est pas de ta faute ! Je voulais voir ce qu'étais le côté obscur et j'en suis servie à vie ! Maintenant arrête ! Te lamenter ne la fera pas disparaître !
- Mais regarde Ase' ! Il t'a laissée une trace ! Tu auras sa trace à ton cou à vie !
- Toi aussi tu m'as fait une trace ! Et je ne te déteste pas pour autant ! »
Il me regardait, perplexe.
- « Je ne t'ai jamais touché Ase'. Comment j'aurais pu ?
- Tu m'as fait une trace au cœur quand tu t'es enfui. Et ce qui est fait est fait maintenant. Arrête de te tracasser avec le passé. Rien ne pourra le changer. »
Il hocha la tête et me fit un dernier baiser sur les lèvres. Il se laissa basculer sur le côté et je mis ma tête sur son torse et ramena ma main près de ma tête. Je fermais les yeux et je me laisser bercer par ses battements de cœur. Mais ils n'étaient pas comme d'habitude. Quelque chose clochait. Je me relevais pour poser mon poids sur mon coude en le regardant. Je le vis se ronger l'ongle du pouce.
- « Qu'est-ce qui ne vas pas ? Lui demandais-je en lui frottant doucement le torse.
- Rien ne t'inquiète pas.
- Menteur. Dis-moi ce qu'il y a.
- C'est juste que... en te mordant et en plaçant son venin en toi il t'as fait tienne Ase'. Il t'a revendiqué. (NDA : je ne sais plus si c'est le terme exact dîtes-moi en comm's si c'est ça svp)
- Et alors ?
- Normalement, cette morsure indique que tu lui appartient. Et que personne n'a le droit de poser la main sur toi.
- Et alors ? Il est mort maintenant ! Qu'est-ce que cela peut faire ?
- On peut dire que tu es veuve maintenant. Mais tu porte encore sa trace.
- Mais toi aussi tu m'as mordue ! Je dois être à toi normalement ? Non ?
- Je n'ai jamais voulu te faire mienne Ase'. Enfin, je veux que quoi qu'il arrive ce soit toi qui décide de t'en aller. Et non pas parce que je t'ai mordue. Ça me déchirerait de te voir rester près de moi alors que tu ne m'aime plus. Tobias, lui, l'a fait. Même si de base il voulait attraper Aurea, quand tu t'es mis devant elle, c'est toi qu'il a mordu, mais il t'a revendiqué. Et je ne sais pas si c'était voulu et je pense que oui. Que tu te sentes attirée par lui et que tu restes à ses côtés. Qu'il pouvait faire de toi son jouet.
- Jamais je ne m'en irais Ez'. C'est pour moi impossible. Si tu savais à quel point je t'aime ! Jamais je ne pourrais faire stopper les sentiments que j'ai pour toi même si j'essaye de toutes mes forces et crois-moi j'ai déjà essayée quand tu es parti. Tu m'es aussi vital que de respirer. Dis-je en replaçant ma tête contre son torse. Jamais tu ne me verra partir de mon plein gré. Au grand jamais. »
Je l'attirais encore plus près de mon corps. Il passa sa main dans mes cheveux et jouait avec quelques mèches.
- « Tu es mignonne quand tu enlèves ton armure. Moi non je ne partirais plus jamais loin de toi Ase'. On a tous les deux compris que l'on avait besoin l'un de l'autre à chaque fois. Raison n°3 : tu n'as pas peur de montrer tes sentiments envers les autres. Tu dis toujours ce que tu ressens. »
Je souriais. Je fermais les yeux et essayais de m'endormir. Après quelques temps, j'ouvris les yeux si vite qu'on aurait dit que j'étais possédée. Je relevais ma tête vers Ezechiel.
- « Si ça te préoccupe tant, tu n'as qu'à me revendiquer ! » M'exclamais-je.
Il fronçait les sourcils et sa main était tombée de ma tête à cause de la gravité. Il dort. Je le regardais dormir quelques instants. Il a l'air d'un grand bébé quand il dort. Malgré ses sourcils froncés par ma faute, je le trouvais tellement attendrissant. Je passais ma main sur sa joue pour sentir encore sa peau contre la mienne.
Je sentais également sa légère barbe qu'il avait laissé pousser quand il a surpris une conversation que je tenais avec Auriana il y a quelques temps. Elle m'avait envoyée d'un garçon très mignon avec une barbe du lendemain on dirait. Et je lui avais dit que j'adorais ce petit côté chez l'homme et depuis Ezechiel l'avait laissé pousser. Je caressais doucement sa barbe en me rappelant de ce souvenir.
Il l'avait fait pour que je le trouve encore plus craquant. Déjà que de base, j'ai chaud quand je le vois tellement qu'il est beau alors maintenant avec sa barbe, je prie chaque jour pour qu'il devienne de la nourriture que je puisse savourer pour l'éternité. Non, je ne pense pas qu'à la nourriture. Enfin, si. Quand même.
Je le vis sourire. Ses rêves doivent être bien pour qu'il sourit. J'allais me replacer sur son torse pour me rendormir, quand je sentis que ses bras me serrer au plus près de lui et me faire basculer légèrement sur le côté. J'étais à présent sur le dos, ses bras m'enveloppant, nos jambes entremêlées et sa tête dans le creux de mon cou. L'endroit où il y a...
Non ! Je ne dois pas y penser ! Ce n'est qu'une simple marque maintenant. Ce n'est rien d'autre. Je regardais une nouvelle fois son visage et il souriait de plus belle en ouvrant la bouche pour bailler doucement et ouvrir quelques fois sa bouche. Il souffla quelque chose quand il approcha de plus belle sa tête dans mon cou. Il avait souffler mon prénom avec un petit grognement à la fin.
Décidément ce garçon savait toutes les combines pour me faire fondre. Je déposais un baiser sur son front et m'endormis. Aussi heureuse qu'une gosse de huit ans.
Je me réveillais doucement avec une odeur que je connaissais énormément. Je souriais en essayant d'ouvrir mes yeux. Un brouillard est apparu est je clignais quelques fois des yeux pour le chasser c'est alors que je vis la tête d'Ezechiel, si près de la mienne que cela me fit sursauter et sans que je m'en aperçoive, mon poing avait fusé jusqu'à la mâchoire d'Ezechiel. Il se prit un coup énorme et tomba sur le côté. Je portais mes mains à ma bouche, choquée. Il se tenait la mâchoire et la bougeait dans plusieurs sens comme si je la lui avait décoché.
- « Oh mon Dieu, Ez' je suis désolée, si tu savais. Ça va ? Tu n'as pas mal au moins ? Oh mon Dieu si tu savais à quel point je m'en veux ! Tu veux que je t'apporte quelque... »
Il me coupa en levant sa main vers moi pour me signaler qu'il allait bien. Ou que j'arrête de parler peut-être. Je mis ma main sur son autre joue et je l'obligeais à me regarder.
- « ça va ?
- Disons que je ne pensais pas que tu allais me frapper.
- Tu as vu la distance qu'il y avait entre ta tête et la mienne ?! Tu étais à la bonne distance pour être un screamer ! Tu réveilles tout le monde comme ça ou quoi ?! Je voudrais bien te ramener de la glace, mais on en a pas. Ou si j'espère, mais bon. Rien n'est joué. Mes yeux. Dis-moi qu'ils sont bleu clair.
- Bingo.
- Oh bordel comment je m'adore ! »
J'enlevais ma main de sa joue pour la rapprocher de moi et mettre ma paume vers le ciel. Je mis mon autre main au-dessus et fermais les yeux. J'imaginais de la glace et ce qui apparu dans ma paume. Je rouvris les yeux, heureuse que j'ai réussi sans trop de problèmes et le lui donna. Il l'a pris et la mis sur sa joue.
Je lui souriais une nouvelle fois et sortis de la tente. Je rejoignais les autres et pris une pomme. Ezechiel apparu quelques minutes plus tard et se posta à côté de moi.
- « Qu'est-ce qui s'est passé ? S'exclama Valentin.
- Il a voulu faire des choses avec toi cette nuit, mais tu n'as pas voulu du coup tu as dû le frapper ? Demanda Yannick.
- Oh fermez-là les gars. »
On rigolait alors qu'il était encore dans son mal être.
- « Alors pourquoi il tient de la glace sur sa joue ? Me demanda sérieusement Valentin.
- Je dormais tranquillement tel une petite amazonienne des prés et quand j'avais ouvert les yeux et se tenait à quelques centimètres de ma tête. J'ai sursauté et je lui ai envoyé mon poing dans la figure. »
Les garçons rigolaient en imaginant cette scène.
- « Je suis désolée Ez', mais la prochaine fois ne fais pas ça okay ? Je te jure j'ai eu peur ! »
Puis je décidais d'aller réveiller les filles. Je rentrais dans la tente de celle d'Auria' et je le refermais derechef. J'ouvris doucement la tente et vis son pied sortir de la couette. Je plaçais ma main devant ses petits orteils et je sortais du froid de ma paume. Elle tremblait d'un coup et Jaden la prit instinctivement dans les bras pour la réchauffer.
Il est tellement mignon avec elle. Il pourrait la protéger au péril de sa propre vie à mon avis. Je pris alors la décision de mettre une couche de glace très légère sur leur « matelas ». J'essayais d'abord sur une feuille pour ne pas me rater sur eux.
Les garçons me regardaient bizarrement ne sachant pas ce que je m'apprête à faire. Dès que j'eus réussi sur une feuille je fis de même sur leur « matelas » et j'avais réussi. Auriana tremblait désormais comme une feuille. Encore endormie, elle parlait doucement, lentement, presque en chuchotant.
- « Jay' j'ai froid...
- T'inquiète pas... je suis... là. Je te... mmh... réchaufferai. »
Lui aussi était encore endormi et réfléchissais quelques fois à ses mots. Ils sont si mignon ensemble. Auriana ouvrait les yeux et clignais quelques fois des paupières et me vit.
- « Espionne ! Hurla-t-elle d'un coup avec les yeux écarquillés.
- Nan réveille-matin. Suggérais-je en m'allant de sa tente pour aller vers celle d'Andeolina.
- Judas ! Continua-t-elle à crier.
- Ta gueule putain Auria' ! Laisse les gens dormir ! C'est moi la banshee ici bordel ! » Cria Aurea de toutes ses forces.
Je rigolais. Plus besoin de réveiller Andeolina maintenant. Je m'accroupissais devant l'entrée de leur tente et ouvrit légèrement l'ouverture.
- « Bon les princesses. Il est temps de se lever, il est l'heure. Dis-je doucement.
- Elle me fait chier cette connasse là-bas. Grogna Aurea en cachant sa tête sous son oreiller.
- Elle fait tout le temps chier. Marmonna Andeolina en tentant de se rendormir.
- Allez c'est parti les filles. »
Je regagnais les garçons et ils me regardaient bizarrement.
- « Quoi ? M'exclamais-je.
- Elle va être chiante toute la journée maintenant. Dit William un peu amusé.
- Ne t'inquiète pas, avec Aurea elle ne va rien dire et fulminer dans son coin. Et je suis sûre que si demain tout le monde est réveillé sauf Auria', Aurea va se faire un malin plaisir à la torturer. »
On rigolait en attendant que chacun de nous se prépare et on était tous prêt à partir. Je m'approchais d'Auriana qui faisait un peu la gueule.
- « Le froid c'était moi. Dis-moi merci pour les mots doux que Jaden t'a murmuré pour te réchauffer. Lui dis-je. »
Elle me regardait bizarrement, ne sachant pas quoi dire. Je rigolais, amusée par l'expression qu'elle nous offrait.
- « Bon allez les râleurs ! On y va ou quoi ? » M'exclamais-je en rigolant.
Je regardais un à un les garçons jusqu'à ce que mon regard s'arrête sur Ezechiel. Le pauvre il a une trace. Je portais ma main à ma bouche avec un peu d'amusement. Je l'ai vraiment donc frappé si fort que ça ? En même temps il m'avait fait peur donc je voulais tuer celui qui m'as fait ça, mais bon. Là il s'agit d'Ezechiel. J'allais vers lui et le pris dans mes bras. Il enroula instinctivement ses bras autour de ma taille.
- « Je te demande pardon. Murmurais-je.
- Ce n'est rien ne t'inquiète pas. Au moins je peux clamer que ma copine est une combattante. »
Je lui souriais. Peu de personne réagirait comme il le fait en ce moment.
- « Bon les flemmardes c'est parti ! » M'exclamais-je.
Les garçons avaient déjà tous rangés avec mon aide et celui d'Aurea vu que les deux autres et Jaden flemmardaient. Dès que l'on avait tous rangés j'étais stupéfaite que toutes ses choses ne tenaient quand dans deux sacs que William et Yannick porteraient sur leur dos. Les loups s'étaient déjà transformés et j'aidais William puis Yannick à mettre les sacs sur leur dos. Je me mis sur celui d'Ezechiel en attendant les deux filles et Jaden.
- « Dépêchez-vous avant que d'autres gars de hier ne débarquent et nous tuent ! »
Auriana mis sa bottine et Andeolina ajusta son débardeur. Non, mais je rêve c'est sûr. Jaden était prêt et déjà sur le dos d'un loup et les filles arrivèrent. Les filles allèrent sur les mêmes gars que hier et Ezechiel prit les devant.
Ils allaient de plus en plus vite pendant un très longtemps moments que je ne pouvais définir, puis Ezechiel ralenti, suivis des autres. Il a entendu quelque chose. Je tendais l'oreille en faisant un geste aux filles pour ne qu'elles ne font pas de bruits.
Je descendais du dos d'Ezechiel et allait doucement vers le son que j'avais peut-être entendu. Je regardais Ezechiel et savait qu'il serait derrière moi en cas de besoin. J'avançais doucement vers le son des voix. Plus je m'approchais, plus j'entendais des choses.
- « Remuez-vous bandes d'incapables ! Elles ne doivent plus être très loin à l'heure qu'il est ! »
Je reconnaissais cette voix. On l'a enfin trouvé. Plus vite on l'a trouvait, plus vite je pourrais rentrer chez moi. Tout le monde pourrait rentrer chez soi. Aubeline. Ne t'inquiète pas, on est là.
Je m'approchais encore plus pour apercevoir quelque chose. Je vis quelque approcher. Un homme. En piteux état. Il avait du mal à marcher et du sang partout sur son corps. Dès qu'il fut à la hauteur d'Aubeline, il tomba à genoux la tête baissée.
- « Où est le reste du groupe ? Demanda-t-elle.
- Morts.
- Quoi ?!
- Quelque chose nous as surprit et on nous a tous tués. Il ne reste plus rien là-bas.
- Quelque chose ?
- Un monstre. »
Elle se releva pleinement et elle savait. Elle savait que c'était moi. Elle savait que cet homme parlait de moi. Et une personne sortit d'une des tentes qu'ils avaient installés. Je n'y crois pas. Elle s'approchait d'Aubeline en mettant sa main sur l'épaule de cette dernière.
- « Laisse tomber. Il ne nous apprendra rien de plus. »
Aubeline hocha la tête et Stéphanie fit un geste de la main vers l'homme et il s'en alla comme de la poussière. Cette garce. Elle tenait pour Aubeline. C'est pour ça qu'elle était restée. Parce qu'on était tous là. Que Stéphanie savait où nous trouver quand on était partis sans elle. Je serrais les poings. Je vais la tuer. Je regardais les loups et ils s'étaient déjà considérablement avancés. Je hochais la tête et les loups bondissaient au-dessus de cet énorme buisson qui nous avait cachés.
Ils tuaient sans aucune forme de pitié et Stéphanie les avait reconnus. Elle essaya de s'échapper, mais je lui clouai les pieds au sol grâce à de glace que je fis apparaître d'un clin d'œil. J'étais à présent à découvert. Je tirais sur les hommes qui étaient encore debout en m'approchant dangereusement d'Aubeline. Elle me regardait avec un air hautain et leva son bâton. Je tirais vers elle, mais un jet de magie sorti du cristal qui tenait place en haut de son bâton pour éclater sur ma balle, la détruisant en des milliers de grain de sable.
Je laissais alors tomber les armes et courra vers elle. Si les armes ne fonctionnaient pas sur elle, alors mes poings allaient le faire. Elle fut surprise au départ que je courrais vers elle, mais elle se reprit très vite en me lançant les même jets de magie que tout à l'heure. Je les esquivais avec facilité et m'approchais de plus en plus d'elle.
Jusqu'au moment où j'arrivais enfin à ses côtés. Je lui balançais mon poing dans la figure en attrapant son bâton dans mon autre main libre pour le geler. Des crépitements se faisait entendre et je savais que j'avais réussi. Elle le lâcha, pour ne pas être également en train de se faire refroidir et nous voilà dans un combat au corps à corps.
Je ne savais pas ce qui pouvait m'attendre car je ne savais pas si elle savait se battre. Mais je n'allais pas prendre le risque d'y aller à l'aveugle. Mais vu comment elle s'était positionnée, elle savait un minimum se battre. Donc ça ne va pas être un combat comme celui que j'ai eu avec Stéphanie. Qui elle pendant ce temps essayait de briser la glace.
Je lui assena des coups et elle aussi d'ailleurs. Elle savait bien se défendre. Je commençais à saigner du nez et elle de la bouche. Je continuais de lui donner de violents coups pour ne pas qu'elle m'abatte. Le détermination et la colère d'avoir reçu des coups, m'aida à mieux contrôler ce que je faisais. Je sentais couler dans mes veines le pouvoir du Berserker. Mais je résistais. Je devais gagner ce combat sans magie, je dois gagner aux mains.
Elle se défendait bien je l'avoue, mais je ne me laissais pas faire. Loin de là. Je la sentais faiblir dans ses coups, mais aussi sur la défensive. Elle commençait à être à bout par tout les coups que j'avais pu lui envoyer. Et je n'ai pas été gentille. Vu la force que j'avais employée, elle allait avoir mal pendant un bon moment. Nos lèvres étaient fendus et elle s'était un peu recroquevillée tant les coups que je lui avait balancé au ventre lui faisait mal.
Mais elle ne laissait rien paraître. Son expression était dure et je savais qu'elle voulait gagner ce combat. Mais elle comptait trop sur la magie. Je souriais. Je savais que j'allais gagner. J'avais le dessus et il fallait qu'elle ai plusieurs de ses amis pour me mettre à bout. J'étais contente. Je lui mis un autre et dernier coup au visage avant qu'elle ne tombe au sol. Je lui bloquais les bras à l'aide de mes jambes et mis mes mains à son cou au cas où elle allait se débattre.
- « Maintenant c'est fini les conneries. On t'emmène avec nous et il y a intérêt que l'on a des explications. On voulait juste te ravoir près de nous et voilà comment tu nous craches à la gueule les années que l'on a passé ensemble. »
Elle rigolait légèrement et je vis à quel point je lui avais fait mal puisqu'elle avait fait une petite grimace de douleur qu'elle essayait de cacher.
- « Comme si j'allais te croire. Tu essayes d'être gentille. Comme autrefois, mais tu as trop changé pour que je puisse te croire.
- Et toi ? Comme si j'allais croire le cinéma que tu fais pour vouloir nous tuer. »
Je me relevais rapidement et la mis sur le dos. Je plaçais ses mains derrière son dos et colla ses poignets entre eux. Je les plaçais dans les creux de mes deux mains et essaya de congeler que ses poignets et pas tout son corps. Je fis d'abord un filet de glace pour ne pas non plus qu'elle fait de l'hypothermie au niveau de ses poignets et mis une énorme couche de glace. Je la fis relever et elle tenait à peine sur ses jambes tellement elle était vidée. Je regardais autour de moi et les loups et les filles s'étaient pas mal sorti. Sauf qu'il y en avait un couché sur le sol. Mon Dieu non. Au moment où Auriana arrivait vers moi, je lui laissais la charge d'Aubeline et courra vers le loup. Je cherchais son pouls et le sentis. Il est encore en vie, c'est une bonne chose. Je regardais partout au niveau de sa fourrure, mais je ne vis rien. Ses poils étaient trop épais. Je mis alors mes mains pour écarter cette énorme touffe et il couina. Je regardais de plus près et vis quelque chose l'avait transpercé. Une balle sûrement. Les autres se transformait en humain alors que j'essayais d'écarter ses poils, mais il y en avait tellement. Je regardais quand j'avais enfin réussi et oh mon Dieu...
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Hellowwww mes poulpes !
J'ai complètement oubliée de le publier mdr
Comment ça va ? Allez vous me tuer pour cette fin horrible ?
QUI s'en doutait REELLEMENT que Stéphanie en plus d'être une grosse vilaine fille était aussi de mèches avec Aubeline ?
Je ne vous ai même pas révélé le nom du loup au sol. Vous avez une idée ? Vous pensez qu'il va mourir ? Le premier mort "ami" de cette "saga" (OH MON DIEU J'AI TOUJOURS REVE D'UTILISER CE MOT POUR MON HISTOIRE MDR) brf va être maintenant ?
N'hésitez pas et dîtes-moi tout en commentaires !
On se revois dans les commentaires les poulpes !
Cover : merci à Cora150403 pour cette couverture !
Bisous sur vos bouilles de poulpes !
J'vous aimes
3 993 mots
SHINE.
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