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Partie 2

Cet appartement était si froid depuis... depuis qu'elle n'était plus là. Même les rayons du soleil ne parvenaient pas à le réchauffer. C'était à vous faire frissonner. Moi ? Je ne le sentais même plus. J'avais l'impression que c'était des plus normal.

Je ne savais pas si je pouvais dire que sortir sur mon balcon m'avait fait du bien. Cela m'avait simplement réveillé. Cela me donnait un peu de force pour avancer et ne pas simplement rester allongé sur le plancher froid d'une pièce vide.

Tout le temps où j'avais été à l'extérieur, mon voisin ne m'avait pas lâché du regard, tout en souriant. C'était étrange.

Je secouais la tête, ce n'était pas le plus important.

Je déambulais dans les couloirs de mon appartement, me demandant « quoi faire ? ». Mon ventre gargouillant m'annonça que je n'avais pas mangé depuis beaucoup trop longtemps. Je devais peut-être commencer par là. Me nourrir, retrouver des force pour... pourquoi ? Qu'est-ce que je pouvais faire après ? Quel chemin suivre ? Dans quel but ? Je n'en avais pas la moindre idée.

Je finirais bien par trouver... du moins, je l'espérais.

Le ventre légèrement rempli avec ce que j'avais pu trouver, je retournais dans la pièce vide qui m'avait accueillie ces derniers jours.

Vide ? elle ne l'était plus vraiment.

Qu'est-ce que c'était cette... chose ? Depuis quand était-ce là ? Je ne l'avais jamais vu auparavant, même pas lorsque je m'étais levé, un peu plus tôt.

Cela ressemblait à une machine, une vieille machine qui avait un but des plus obscures. En fait, elle ne semblait pas vieille en elle-même, voir même, elle paraissait incomplète. C'était tous ce qui la constituaient qui étaient vieux, rouillés, abîmés, récupérés pour servir à autre chose. C'était là, en face de moi, froid, éteint et j'ignorais pourquoi. Qui l'avait mis ici, chez moi ? Dans cette pièce où moi-même j'étais, proche de l'inconscience ? Comment j'avais fait pour ne pas l'entendre ?

Finalement... peut être que j'avais entendu. Oui... j'avais entendu des choses, on m'avait même parlé, j'avais simplement ignoré. Ma tristesse prenant le dessus sur tout le reste.

Alors que je m'interrogeais toujours sur cette mystérieuse machine devant moi, j'entendis une porte s'ouvrir.

Quelle porte ? Il n'y avait personne d'autre chez moi. Un courant d'air ? Non. Cette porte se referma, je l'entendis distinctement. Le plancher craqua sous les pas d'une personne qui venait de rentrer chez moi.

Qui ?

Je ne savais pas si je devais me sentir en danger ou non. Qui que ce soit, quelle que soit la raison de sa venu ici, chez moi, j'étais bien incapable de me défendre ou d'agir s'il le fallait. Était-ce une personne venu me punir, une fois de plus, pour ce que j'avais fait ? venant me rappeler que j'étais à présent seul, terriblement seul sans mon univers que j'avais blessé.

Je baissais les yeux... Mon univers.

J'avais soudain envie de me rallonger sur le sol, pour ne plus en bouger.

- Je suis content de voir que tu t'es enfin levé !

Je relevais les yeux. Lui. Sa barbe blanche emmêlé, son regard qui semblait avoir vu tant de chose et ce petit sourire. Mon voisin était là. Celui qui habitait en face, un étage en dessous. Je l'avais salué un peu plus tôt, lui m'avait fixait. Que faisait-il chez moi ?

Il me dépassa et alla droit vers sa machine.

- Qu'est-ce ?

Ma propre voix me sembla inconnu. Elle était roque, comme si je sortais d'une terrible engine. J'étais resté muet des jours durant, alors ressortir des mots était presque étrange.

Mon voisin m'ignora. Il était là, chez moi, s'occupant d'une machine qu'il semblait avoir lui-même installé là.

- A quoi sert cette machine ?

Il ne me répondait toujours pas. Avions-nous échangé les rôles ? Je parlais et lui restait sourd à chaque mot.

- Pourquoi est-ce chez moi ?

Il releva enfin les yeux vers moi. Il me fit un sourire, mais ne prononça toujours aucun mot. Il se contenta simplement de mettre... qu'était-ce ? un cristal ? Dans sa machine. Elle s'activa. Des écrous se mirent en marche, un sifflement s'éleva, suivit de vapeur d'eau, ou du moins je le supposais. Lui, il restait concentré sur ce qu'il faisait. Vérifiant, ajustant, notant.

Il grimaça. Quelque chose n'allait pas ?

- Ce n'est pas bon... Ce n'est pas prêt... Je dois encore...

- Qu'est-ce que c'est ? A quoi sert cette machine ?

Mon voisin récupéra son cristal et se leva. Il allait partir. C'était tout ? Il aller sortir de chez-moi sans aucune autre explication ? J'étais curieux, j'avais envie de savoir, de comprendre.

- Dite-moi ce que c'est !

Il releva les yeux.

- Elle n'est pas prête.

Je voulu répondre, mais je ne fis que tousser. Trop de temps resté dans le froid, je ne pouvais pas m'en sortir en parfaite santé, cela semblait évident.

- Ça ne répond pas à ma question. Qu'est-ce que c'est que ça ?

- Tu veux la revoir ?

Je le regardais sans comprendre. La revoir ? Qui ? Elle ?

- Comment... comment êtes-vous au courant ?

- Je suis votre voisin depuis que vous habitez là, je vous connais bien. J'ai vu votre état ces derniers jours.

Il m'avait vu...

- Vous...

Je le fixais.

- C'est vous qui êtes venu me voir... plusieurs fois... je vous ai entendu.

- Oui c'est moi.

- Pourquoi ?

Son sourire avait disparu. Il avait juste un air un peu triste.

- Tu veux la revoir ?

La revoir ? Bien sûr que je le voulais. Juste une fois, une dernière fois je le voulais.

- Je peux t'y aider. Cette machine peut t'y aider. Mais elle n'est pas prête... pas encore.

Je regardais la machine derrière moi. Comment cette... chose allait-elle pouvoir m'aider ? Ce n'était que du métal assemblé et de l'eau qui chauffait.

- Le cristal n'est pas bon... je dois encore changer des pièces.

Il me força à le regarder.

- Ne touche pas à cette machine ! Elle n'est pas prête. Tu m'entends ? N'y touche pas !

Il semblait insistant. Moi, j'avais juste le regard qui c'était perdu dans le vide. J'allais pouvoir la revoir une dernière fois ? c'était vraiment possible ? Comment ?

- Je... je la reverrais vraiment ?

- D'une certaine manière oui...


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