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Partie 1


Une goutte s'abattit sur mon visage, suivit d'une seconde et d'une troisième. La pluie se mit à tomber, sans que je ne puisse rien y faire. Elle ajoutait du gris et de la tristesse, l'eau se mêlant aux larmes salées qui coulaient sur mes joues. Elle non plus, je ne pouvais pas les retenir. Elles coulaient, alors que je l'observais partir. Dans son carrosse de fer, elle s'éloignait, loin de moi. Sous cette pluie qui avait bien choisis son moment pour tomber, je fixais l'engin qui l'emmener loin de moi.

Comment en était-on arrivé là ? Que c'était-il passé ? Je n'arrivais pas à remettre de l'ordre dans mon esprit pour le savoir. Tout était bien trop confus dans ma tête. J'aurais pu courir, la rattraper, la retenir, lui dire de revenir. Je n'en avais pas la force. Je restais, impuissant, debout sur ce trottoir. C'était son choix, sa décision et je devais respecter cela. Pour son bien, je devais la laisser partir, loin, si loin de moi. Après tout, elle serait certainement mieux sans moi.

Pourquoi ?

Je comprenais, oui... je la comprenait parfaitement. J'avais simplement du mal à l'accepter. J'avais envie de vivre encore tant de chose avec elle. Je voulais créer d'autre souvenir. Son sourire... si lumineux, si joyeux, si... parfait. Ce sourire-là, je ne le verrais plus, tout simplement plus.

Allait-il me manquer ? Sans aucun doute.

Tout me manquerait...

La pluie tombait toujours, aussi glaçante que le vide que ce départ allait laisser. J'allais être malade à rester là. Ce n'était pas un problème. Je le méritais. Oui, au plus profond de moi, je sentais que je méritais tous les malheurs du monde. Par ma faute elle partait. Je perdais l'être que j'aimais le plus au monde et je ne pouvais plus rien y faire...

Je devais me dire que c'était juste ainsi, que je devais m'y faire. Pourtant, au fond de moi, je me sentais détruit, brisé.

Pourquoi ?

Je venais de perdre mon univers. Tout mon univers...

***

Le sol était dur sous moi. Il était froid aussi, terriblement froid. Je n'y portais pourtant aucune attention. J'étais allongé là, sans bouger, à fixer le plafond au-dessus de moi. La verrière avait certainement dû être magnifique à une époque. A présent, ce n'était plus que du fer rouillé et des vitres jaunis, au travers duquel on ne pouvait même plus voir le ciel, les nuages ou même la lune et les étoiles lorsque la nuit était là. Certains diraient que ce côté « vieux » donnait un charme évident à la pièce. Je n'y voyais aucun charme aucune beauté. Je ne la regardais même pas. Ce n'était pour moi qu'une pièce qui s'était vidée, dans un appartement plus froid qu'une nuit d'hiver. Et mon regard ne faisait que se perdre dans le vide.

Depuis quand j'étais allongé là, sur ce plancher froid ? Je l'ignorais. Le savoir ne m'aurait rien apporté. J'y étais tout simplement.

Ici, dans cette pièce que seuls les rayons du soleil parvenaient parfois à éclairer, j'attendais.

Qui ? Quoi ?

Je ne pouvais répondre.

Je ne cherchais même plus à comprendre. J'attendais tout simplement. Parfois, lorsque j'en avais la force, je pleurais. Mes larmes coulaient pour son départ. C'étaient des larmes de tristesse et des larmes de colère parce que je savais que j'étais le seul fautif dans cette histoire. J'aurais pu éviter cela et agir à temps. Mais je n'avais rien fais et j'avais perdu mon univers...

La vie n'avait plus aucun sens sans elle. C'était la raison pour laquelle je restais là, allongé au sol.

Tout ce que je voulais, c'étais la revoir, qu'elle soit là, avec moi. Pouvoir lui tenir la main, me réveiller à ses côtés. Qu'on soit ensemble. Je savais que tout cela était impossible à présent.

Si seulement je pouvais la voir une dernière fois. Être certain qu'elle allait bien, qu'elle était heureuse dans sa nouvelle vie. La savoir souriante loin de moi me briserait le cœur autant que cela me rassurerait. J'étais une douleur et je ne voulais pas qu'elle souffre à cause de moi.

Elle était mon univers... je n'étais plus le sien.

Si seulement je pouvais changer tout cela, revenir en arrière et faire différemment. C'était juste impossible...

Une porte grinça. Je n'y faisais pas attention. Des pas raisonnèrent sur le plancher. On s'arrêta prêt de moi, on me regarda. Je sentais ses yeux qui me fixaient, me jugeaient certainement. Quelle importance ? J'ignorais qui c'était vraiment. Je savais juste que ce n'était pas la personne que j'espérais.

Je me retournais, quittant le plafond de mon regard vide. La personne, n'ayant plus que mon dos à regarder, se détourner. Je l'entendis s'éloigner, tout en restant dans la pièce.

Que faisait-elle ?

Pourquoi je me posais la question ? Cela ne m'intéressait pas. Plus rien n'avait d'intérêt à présent.

- Tu ne peux pas rester ainsi !

On me parlait ? Chaque son me semblait lointain, encore plus celui d'une voix. Je n'avais pas envie d'entendre. Je ne voulais rien. Juste rester allongé là et ne rien faire du tout.

- Tu es comme ça depuis des jours ! Bouge, sors !

Toujours qu'un lointain murmure. Qu'est-ce que cette personne me voulait ? Pourquoi insistait-elle ? Elle venait, jour après jour depuis son départ. J'ignorait pourquoi. Il rentrait, il me parlait sans que je ne l'écoute, restait à faire... Que faisait-il ? Je l'ignorais également. Je n'avais aucune raison de m'en soucier.

- As-tu mangé ?

Comprenait-il que je ne l'entendais pas ? Il devait bien s'en douter à force de venir et de se retrouver face à une personne inerte, se contentant juste de respirer.

- Tu m'entends ?

Le silence, toujours le silence. Il dû comprendre qu'il n'obtiendrait absolument rien de moi car il cessa de parler. Du moins, je n'entendis plus rien, plus ce lointain murmure.

Le froid, le silence, c'était mon quotidien et il me convenait.

Plus rien, plus rien du tout. La personne était-elle toujours là ? Le son de ses pas n'avait pas raisonné sur le sol. Je la soupçonnais d'être toujours là... dans la pièce à faire ce quelle faisait depuis des jours.

Cherchait-elle à m'aider ou profitait-elle simplement de mon état pour s'approprier la pièce et le vieil appartement qu'était le mien ?

L'ignorant encore plus qu'avant, je fermais les yeux, restant plongé dans mon esprit.

***

On marchait, main dans la main. Le ciel brillait haut dans le ciel au-dessus de nous. C'était une belle journée. Ce genre de journée parfaite pour sortir, se promener, ne rien faire de plus que passer un moment simple avec la personne qui compte pour nous. C'était ce genre de journée qu'on aimait tant tous les deux.

On marchait, dans la ville ou au bord de l'eau. Cette fois, on était sur la place de la ville. Ce café, on venait d'aller y manger une glace. Cette statue, elle se cachait derrière, moi je la retrouvais, en souriant. Un jeu enfantin, mais qui nous plaisait tant.

Après la statue, elle me reprit la main. Elle grimpa sur ce muret, moi l'aidant à garder son équilibre. On rigolait. Oui, on s'amusait avec une chose aussi futile, cela nous faisait sourire. Des jours comme cela, on en avait vécu tellement, et on voulait en vivre encore plein. C'était ce qui faisait de nous des gens heureux, un couple épanouis.

C'était lors de journée comme celle-ci que je lui rappelais qu'elle était mon univers, tout mon univers.

Un coup de tonnerre, le ciel s'assombrit et tout changea. On était plus en ville, plus exactement. On était chez moi, chez nous. Je la voyais en face de moi. Elle criait mais je n'entendais pas le son de sa voix. Elle s'agitait et moi je ne régissais pas.

J'avais fait une erreur, elle m'en voulait et elle me le reprochait. L'avais-je poussé à bout ? Est-ce que le fait de ne pas réagir aggravait la situation ?

Je la vis disparaître dans notre chambre. Moi, je ne bougeais toujours pas. J'en était incapable, trop abasourdi par la situation.

Elle ressortit, alla droit vers la sortie. Enfin, je bougeais. Dans le couloir, je l'arrêtais. Je ne pouvais pas la laisser partir, pas maintenant, pas comme cela. Elle était mon univers. Si elle partait je perdais tout.

Elle me lança son regard noir. Elle n'était pas d'accord avec moi. Elle chercha à passer, je ne bougeais toujours pas. Un autre regard, plus sombre que la nuit. Je n'avais pas le choix. Je m'écartais, la laissant partir.

***

Je me réveillais en sursaut. A que moment je m'étais endormis ? Je ne m'en étais même pas rendu compte... j'étais toujours allongé sur le sol, transit par le froid que j'avais refusé de ressentir jusqu'à présent.

Un rêve et un cauchemar. C'était ce que je venais de faire. Je venais de me souvenirs d'un bon moment passé avec elle, puis du jour où elle était partie. Me rappeler d'un bon moment comme d'un mauvais, c'était ce que mon cerveau venait de faire.

Un soupir m'échappa. C'était si dure...

Était-ce sa manière de me dire que tout cela était du passé et que je ne pouvais plus rien y faire ? Je secouais la tête, me retenant de lâcher une larme. Je voulais la revoir, juste une dernière fois, savoir comment elle allait.

Mais comment ? Je n'avais plus rien pour la retrouver, elle avait tout rompu... Juste une fois... c'était trop demandé ?

Un autre soupir m'échappa. Je n'arriverais à rien allongé sur le sol de cette pièce vide et froide de mon appartement. Il m'avait fallu tout ce temps pour réagir... Enfin, je me levais.

Tout mon corps était engourdi, presque douloureux. Debout sur mes jambes, j'eu l'impression de ne plus savoir comment faire pour marcher. Je tremblais, autant de froid que de peur et de tristesse.

Avec toute la volonté que je pensais ne plus avoir, je mis un pieds devant l'autre. Je quittai cette pièce, traversai ce couloirs douloureux à regarder, allai jusqu'au balcon que mon appartement avait.

Le soleil brillait à l'extérieur. Resté trop longtemps enfermé dans l'obscurité, il m'éblouit. Ses rayons se posèrent sur ma peau presque trop blanche. C'était chaud, c'était agréable. Une sensation que j'avais oublié avec son départ. Pour moi, tout ne pouvait être plus que froid et triste. Ce n'était pas le cas. Le soleil brillait toujours, il se levait chaque matin et se couchait chaque soir, laissant la place à la lune. Le monde ne s'était pas arrêté parce qu'elle était partie.

Pourtant, malgré cette douce chaleur, cette lumière, j'avais toujours froid et je me sentais toujours aussi vide.

Je n'avais pas besoin du soleil, ni de la chaleur. J'avais besoin de son sourire, juste une fois, une dernière fois...

Sur le balcon d'en face, un étage en dessous du mien, un monsieur me regardait. Non il me fixait. Pas très grand, sa barbe blanche mal taillé... je le connaissais, depuis pratiquement toujours. Il avait toujours vécu là. C'était quelqu'un de gentille, amical et souriant lui aussi. On s'entendait bien, sans pour autant être des ami si proche que cela.

Pourquoi me fixait-il ainsi ? Cela n'était-il pas étrange ?

Il me fit un sourire, un signe de la main. Je le saluais, par politesse. Il ne me lâchait pas du regard...

Pourquoi ? 

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