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39 - Doutes sur l'avenir

Je suis docilement Galadriel qui marche comme si elle se promenait. J'envie sa grâce et la douceur qui emplit tous ses mouvements.
A coté je suis plutôt empotée...
On descend par des passerelles et des escaliers dérobés jusqu'à arriver à terre. On chemine entre les arbres pour arriver dans un creux où trône une fontaine et un étrange support creux et ovale.
Curieuse, je me penche par dessus, il est vide. Galadriel prend alors une cruche en argent qu'elle remplie à la source avant d'emplir le support. L'eau s'agite avant de s'immobiliser, reflétant le ciel comme un miroir.

- Voici le miroir de Galadriel, reprend l'Elfe d'une voix douce.

Je me rappelle qu'Elladan m'en avait parlé mais je n'étais pas vraiment attentive. D'ordinaire, je me serai penchée dessus pour regarder mais là je suis fatiguée. La mort de Gandalf a laissée comme une blessure à vif et je ne suis pas tout à fait remise de mes propres blessures. A cela s'ajoute la peur...
J'ai peur que les autres me laissent de coté. Seul Gandalf paraissait convaincu de mon utilité dans cette Communauté...

- Il était aussi mon ami, souffle Galadriel comme pour elle même.

Soudain je me rappelle qu'elle a eut accès à mon esprit plus tôt. Je n'aime pas ça alors je sollicite Équinoxe et les arbres alentour pour créer comme un rempart entre moi et elle.
Galadriel sourit.

- Vous avez fait des progrès dans ce domaine...

- Vous parlez de moi comme si vous me connaissiez, la coupé je.

- Je me suis longtemps entretenu avec Elrond à votre sujet. Je dois aussi avouer que vous m'intriguez par vos agissements et vos pensées sont étranges aux miennes. Pourquoi avez-vous fuit Imladris ?

- Vous le savez, Elrond a dut vous le dire.

- Il ne m'a dit que ce qu'il a put interpréter de vous, moi je veux connaître vos intentions.

Je suis mal à l'aise, j'ai l'impression d'être à nouveau un sujet d'expérience.

- Vous me faites penser à Saroumane, lâché je mécontente.

Galadriel se met à rire, un rire léger et cristallin.

- Votre langue est aussi acérée qu'une lame, rigole t'elle. Je comprends mieux l'intérêt que vous avez éveillé chez mon petit-fils Elrohir.

Je m'empourpre avant de détourner le regard. Il y a un moment de silence avant que Galadriel ne reprenne.

- Les humains sont des créatures étranges, dans toutes les races il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes mais toujours un mélange des deux. Chaque expériences, chaque choix nous orientent vers l'un ou l'autre. Vers quel coté penchez vous actuellement ?

Je prends le temps de la réflexion car je ne sais que répondre.

- Vers les ombres, soufflé je après un temps. J'essaye d'aller vers le bien mais tout ce que j'entreprends est voué à l'échec.

- La mort de Gandalf n'est pas de votre faute, répond Galadriel avec douceur. Par contre à ce que j'ai compris la survie de la Communauté est directement lié à vos choix et à vos actions.

- Alors pourquoi j'ai l'impression de n'arriver à rien ?

- Souvent les choses ne se passent pas comme on les imagine ou comme on les prévoit. Par le passé j'ai soutenue Saroumane, j'ai crut en lui mais quand il a affirmé que les Elfes de Fangorn s'étaient éteins, j'ai doutée. Longtemps je me suis demandée si je ne devais pas aller vérifier par moi même, j'ai hésité, et quand votre réputation a dépassée les frontières de vos terres, j'ai compris mon erreur. J'aurai put venir vous chercher, vous accueillir chez moi, vous aider mais je ne l'ai pas fait.

- Pourquoi... pourquoi ne pas l'avoir fait ? M'étonné je sous le choc.

- Parce que j'avais peur. Peur des noms que le vent me soufflait. Isil, Anar, la Lune et le Soleil. Des astres très précieux et sacrés. Vos noms représentent à eux seuls un avertissement...

Je ne comprends pas. Je ne vois pas en quoi nos noms sont un problème. Il y a quelque chose qui m'échappe.

- Je... je ne vous suis pas, avoué je.

Galadriel me sourit avec douceur avant de me montrer la vasque remplit d'eau.

- Voici le miroir de Galadriel, je pourrais lui ordonner de vous montrer ce que vous voulez voir mais je préfère lui laisser son libre arbitre. Penchez vous au dessus de lui, vous s'y verrez des choses qui furent, des choses qui sont et d'autre qui doivent être mais sachez que si le passé est déjà inscrit, le présent se fait encore et le futur peut changer en bien des façons.

J'hésite mais c'est tentant. Je dévisage Galadriel qui me sourit toujours.
Au pire elle va juste essayer de me noyer dedans...
Je monte sur le promontoire de la vasque et je me penche avec prudence. Je suis surprise par mon reflet, j'ai une coupure sur la tempe et mes cheveux ont pas mal poussés depuis ma fuite d'Imladris.
Au début il ne se passe rien, j'en suis presque soulagé puis une lumière apparaît au milieu du miroir d'eau. Je me penche encore, mon nez à quelques centimètre de la surface.
Je vois un enfant qui marche vers la lumière, ses cheveux blond balayent ses épaules et je reconnais sans peine cette façon de marcher en sautillant : Anar.
Il se retourne avec son éternel sourire. Ses lèvres bougent mais il n'y a aucun son. Je crois qu'il chante puis il indique le plafond, je vois alors une étrange fresque sorte de soleil et lune mêlées puis l'image change.
Encore Anar mais du temps où je vivais dans les dépendances avec Feaurl et lui. Son air jovial, son sourire, sa façon d'être, tout ça me manque. Je donnerai chère pour le revoir, m'excuser, le serrer dans mes bras...
Je sens les larmes me monter aux yeux et soudain l'image change encore. Je vois un Elfe en armure légère qui me dévisage avec curiosité, un arc en main. Je mets un temps à le reconnaître : Elrohir lors de notre première rencontre. Même à ce moment là, il avait l'air bienveillant.
Les images défilent et je le revois à Imladris souriant et riant. Mon cœur s'emballe, il me manque lui aussi.
Soulagée de n'avoir pas vu de choses horribles, je me redresse. Galadriel me dévisage, l'air impassible à présent.

- Vous ne voulez pas voir les choses qui doivent se passer ? Me demande t'elle la voix voilée.

- Pas vraiment... puis si elles changent ça ne sert à rien.

En fait, j'ai peur. Peur de ne pas avoir réussit à changer mon destin. J'aimerais m'en aller maintenant mais je sens que Galadriel ne va pas me laisser partir comme ça.

- Puis je disposer ? Essayé je quand même.

- Je pense que vous devriez regarder.

- J'aime mieux pas...

J'hésite, à vrai dire j'aimerais m'enfuir à toutes jambes mais je ne veux pas être impolie. Je doute qu'elle amène beaucoup de personne ici, qu'elle propose à tous le monde de regarder son Miroir, je comprends bien que c'est un privilège mais j'ai la frousse.

- Votre peur vous bride, souffle Galadriel comme déçu. Regardez, il est important que vous sachiez.

J'hésite encore puis je cède. Je me repenche sur le miroir. Les images arrivent de suite cette fois.
Je vois à nouveau les horribles portes, celles du Mordor, je vois la noirceur de la terre et du ciel nimbé d'une lueur orangée mal saine. Je suis sur le dos d'Équinoxe, je vois son encolure recouverte de plaques de métal et sa tête qui fixe aussi les portes.
Il piétine et je remarque alors des corps au sol, une multitude, des milliers. Hommes, Orques, je ne sais dans quel camps je suis. Je me tourne et je vois une bataille qui fait rage mais suis je l'alliée ou l'ennemie ?
Soudain la terre tremble, je me lève sur mes étriers alors que le sol se fissure. Je vois l'œil de feu qui balaye ses terres comme affolé et la montagne qui crache de la fumée noire et opaque. Je m'élance alors vers le Mordor. Je traverse les portes et je parcours cette terre stérile, le regard braqué sur l'œil.
La peur fait vaciller les images, c'est de pire en pire. Pourquoi vais je au Mordor ? Pourquoi je n'aide pas mes amis ?
Soudain je vois une vaste plaine balayée par les vents, le Rohan. Je suis contente de revoir ce paysage connu mais quand je me retourne, je vois un village en feu. Je suis en feu. J'ai tout détruis, encore...
Je bondis en arrière et je tombe sur les fesses sous le regard surprit de Galadriel. Des larmes coulent sur mes joues mais je m'en fiche.

- Pourquoi ? Aboyé je en me relevant. Pourquoi rien n'a changé ?! J'ai fait des efforts, tissé des liens, prit des risques pour les préserver mais mon avenir est toujours aussi sombre, pourquoi ?

J'ai criée ma dernière phrase mais Galadriel ne m'adresse qu'un regard désolé.

- Je suis condamnée ? Soufflé je la voix brisée.

- Ne dîtes pas cela, me répond Galadriel avec calme. Vous êtes encore aux portes de votre vie, bien des décisions vont être prises, des événements vont se passer et vos choix orienteront votre futur. Rien n'est écrit...

- Je le sais ça, soupiré je en m'essuyant les joues. Mais j'ai beau faire des efforts, rien n'a changé.

Je suis dégoûtée, tout ce que j'ai entrepris, toutes les personnes que j'ai déçu, ça n'a servit à rien, je reste un danger ambulant.
Pourquoi dois je devenir ainsi ? Suis je obligé de « mal » finir ?

- Des choses ont changés, Isil, mais vous devez rester prudente. Entre l'Ombre et la Lumière, la frontière est mince, parfois même on n'arrive pas à la voir. 

Toujours le même discours... A croire que les « grands » Elfes ne savent que se répéter.
Je ne suis pas une créature des Ténèbres ! Je ne veux pas faire de mal !
Je secoue la tête, résignée. Galadriel me dévisage mais je pars sans un mot, il n'y a rien d'autre à dire.


Je m'empresse de m'éloigner tandis que je sens Équinoxe qui vient vers moi. Je l'attends à l'écart des sentiers quand je vois Frodon cheminer entre les arbres. Il m'adresse un signe de la main puis continue son chemin. Je me demande s'il va voir Galadriel ? Quel est son destin à lui ?
Peut être qu'il ne vaut mieux pas le savoir...
Équinoxe arrive et je l'enlace, savourant sa chaleur et la douceur de son pelage. On a traversé de rudes épreuves mais je suis contente qu'il soit toujours à mes cotés, mon fidèle destrier. Je lui fais part des images que j'ai vu, surtout celle de mon futur.
Il est sceptique, pour lui on ne voit pas assez le contexte pour juger.
Peut être entrons nous au Mordor pour secourir quelqu'un ? Peut être que l'incendie du village était une diversion ?
Je m'apaise, il a raison dans un sens. On ne sait pas comment ces événements vont se déclencher, mais maintenant que je le sais, je peux m'y préparer.
Équinoxe me propose d'aller voir les autres. J'accepte mais je décline son invitation à monter sur son dos, j'ai besoin de marcher un peu.
On chemine en silence jusqu'à arriver au campement de la Communauté. J'ai un peu honte d'être privilégiée par rapport à eux.
Je les vois alors assis en cercle et leurs airs sérieux me fait hésiter.

- Le Gondor est un passage obligé pour aller au Mordor, fait Boromir. Mais je conçois qu'il est aussi un endroit très surveillé par l'ennemi. C'est à double tranchant.

- Essayons de trouver une route moins périlleuse, acquiesce Aragorn.

- On devrait aussi voir au plus près et ne pas se perdre dans un avenir si lointain, ajoute Legolas. Par quel coté quitterons nous ces si belles terres ?

Ils sont en train d'essayer de convenir de la suite du voyage. Les Hobbits ne sont pas là mais je me sens quand même mis à l'écart. Ils auraient put m'attendre pour ça !

- Nous pourrions partir par le fleuve, propose Aragorn. Avec de l'équipement on pourrait aisément le suivre jusqu'aux chutes du Rauros. Après il nous faudra choisir.

- Le Gondor ou Fangorn, résume Boromir. Dans les deux cas ces terres nous sont ouvertes mais elle présente chacune leur risque, le Mordor ou l'Isengard.

- Fangorn possède une forêt impénétrable, rappelle Legolas. Seule Isil peut en ouvrir le passage, c'est une excellente protection mais ça nous demande un grand détour.

- Puis nous devrons alors traverser le Rohan à découvert pour longer le Gondor jusqu'au Mordor, ajoute Gimli.

- Je ne puis demander à Isil de prendre autant de risque, s'agite Aragorn. Même si Fangorn sont ses terres il serait plus prudent qu'elle s'en tienne éloignée.

Je tressaute, veut il que je reste ici ? Je me rappelle alors le regard que le rôdeur a échangé avec Celeborn. Ils veulent que je reste ici !

- Il vous serait bien trop dangereux de longer mes terres sans moi, fis je en m'avançant. Les arbres peuvent se déplacer et ils ne s'en privent pas, ils pourraient vous attaquer. Je dois venir avec vous.

Les autres se retournent, surprit. Aragorn a quand à lui l'air soucieux.

- Nous ne savons pas encore quel chemin emprunter, fait il en détournant le regard.

- Pourquoi ne pas m'avoir attendu pour discuter de cela ?

- Ça c'est fait comme ça, me répond le Rôdeur avec calme. Nous étions juste en train de discuter.

J'ai des doutes mais aucunes preuves du contraire. Je m'arrête à coté d'eux.

- Vous ne souhaitez pas que je vienne.

Ce n'est pas une question mais une affirmation. Ils veulent me mettre de coté.
Aragorn prend un air désolé.

- Vous avez besoin de repos et la suite du voyage sera encore plus périlleuse...

- Je pense avoir plus que prouvé mon utilité, rétorqué je. Je vous ai aidé du mieux que j'ai pu, vous n'avez rien à me reprocher et vous voulez vous débarrasser de moi comme d'un outil devenu inutile ?

- Personne ne veut se débarrasser de vous, Isil, s'agite Legolas en se levant. Nous discutions simplement, aucun de nous ne veut vous voir rester ici si ce n'est pas votre choix.

Bon d'accord peut être pas lui, mais les autres ?
Je pose mon regard sur Boromir qui secoue la tête.

- Votre place est parmi nous, nous avons encore besoin de votre aide.

Je regarde Gimli qui me sourit.

- Vous serez plus utile avec nous plutôt qu'ici à terroriser ces Elfes.

Je souris à mon tour puis je me tourne vers Aragorn qui évite mon regard. Ça me fait mal, surtout venant de lui. Je le considère comme le plus sage d'entre nous, notre guide en quelque sorte et savoir qu'il ne veut plus de moi dans cette communauté m'est douloureux.
Équinoxe m'envoie un léger coup de tête, pour lui je m'imagine encore des choses.

- Au moins c'est clair... soufflé je déçu.

J'ai envie de pleurer mais pas devant eux. Je me retourne et je m'en vais aussi vite qu'il est désâment possible de le faire. Aragorn se lève et m'attrape par le bras.

- Isil, vous vous méprenez, fait il avec empressement. Je veux vous préserver, rien de plus. Cela n'a rien à voir avec votre valeur, vous nous avez aidé à mainte reprise et je vous en suis toujours aussi reconnaissant, mais je ne puis vous mettre d'avantage en danger.

- Alors vous préférez me laisser de coté, répondis je en dégageant doucement mon bras. Si vous échouez pensez vous vraiment que je serai plus en sécurité ici ? Je comprends votre inquiétude, je vous en remercie même, mais ne me laissez pas derrière vous.

Aragorn a l'air si mal que je m'en veux. Je recule de quelques pas puis je m'en vais en demandant à Équinoxe de l'empêcher de me suivre. Je dois être seule, j'ai besoin de réfléchir. Je dois trouver un plan, au cas où...
Je ne les laisserai pas me mettre de coté.


J'erre un bon moment, je suis incapable de mettre de l'ordre dans mes pensées et encore trop éreintée pour tenter de trouver un plan pour m'enfuir, si besoin.
J'essaye alors de retrouver ma chambre mais je me perds...
Heureusement, je tombe sur Haldir alors que j'avais perdu tout espoir. Galamment, il me reconduit.

- Nous y voici, n'hésitez pas à me faire demander si vous avez besoin d'autre choses.

- Merci. Je peux juste vous poser une question ?

- Je vous écoute.

- Lors de l'entrevu, j'ai eu l'impression que le Seigneur Celeborn était contrarié, est ce à cause de notre venue ?

Haldir m'adresse un sourire poli.

- Vous êtes observatrice, dame Isil. Ce n'est pas tant votre venue qui dérange notre Seigneur mais plutôt par où vous êtes passés.

- La Moria ? Il n'aime pas les mines ?

Haldir rigole comme on se moque gentiment d'un enfant qui a dit une bêtise.

- Le Seigneur Celeborn n'a rien contre les mines, reprend Haldir amusé. Mais depuis longtemps il redoute la Chose que les Nains ont réveillés, il était certain qu'un jour elle s'éveillerait à nouveau. Ce qui n'a pas raté... Un Balrog n'est pas une créature à prendre à la légère, c'est une engeance d'une noirceur rare et celui-ci auraient put à lui seul détruire une grande partie de la Terre du milieu.

Je frissonne, j'ai eu un aperçu de sa perfidie.

- Il a essayé de se jouer de moi quand j'ai voulu stopper sa course, avoué je. Il m'a laissé croire les choses que je voulais pour mieux m'atteindre. J'ai eu un mal fou à repousser son esprit et à l'empêcher de m'arracher mes souvenirs...

- Vous avez défié le Balrog ? S'affole Haldir.

- Juste dans ma tête... Après il m'a craché son feu, j'ignorais que j'étais immunisée contre cet élément, sinon je ne serai plus qu'un petit tas de cendre. Ensuite on a prit la fuite avec Équinoxe.

Haldir a pâlit et je me demande si j'ai dit une bêtise. Il me dévisage un instant avant de reprendre.

- Je comprends mieux l'intérêt que vous avez éveillé chez le seigneur Elrond. Vous êtes...incroyable. Pourquoi avoir prit autant de risques ?

Sa question me surprend, je ne sais pas pourquoi je fais tout ça.

- Je l'ignore... Je voulais juste leur faire gagner un peu de temps. Je pensais pas pouvoir retarder longtemps le Balrog mais il fallait que j'essaye, il fallait que je les aide.

Haldir me sourit avec gentillesse.

- Votre bonté vous amène à prendre des chemins bien tortueux mais elle vous préserve aussi des ténèbres...

Je frissonne, j'en suis pas si sûre...

- Je... j'ai vu mon avenir dans le Miroir de Galadriel, il est si... sombre.

Haldir a l'air surprit puis son regard s'adoucit.

- Êtes vous sûre d'avoir bien regardé ? Je pense que votre peur de mal faire peut fausser votre interprétation des choses.

- Vous croyez que c'est possible ? M'écrié je.

J'ai un besoin fou d'être rassuré. Est ce parce que j'ai peur ?

- Tout aussi possible qu'une lignée disparue qui réapparaît pîle au moment où l'on en a le plus besoin... ou bien d'une jeune Elfe qui commet l'incompréhensible juste pour nous aider.

Je souris et Haldir se détend.

- Vous devriez aller vous reposer, reprend t'il avec douceur. 

Je hoche la tête avant de le remercier puis je me retire dans ma chambre.
A peine ai je refermée la porte que le remord m'envahit : j'aimerais savoir comment va Anar. Comment s'en sort il sans moi ? Est il toujours en sécurité ? Est il triste ?
Je frissonne. Je m'en veux de plus en plus pour lui, je l'ai laissée tout seul sans explications, sans rien.
A traverse ma fenêtre je regarde les arbres sans les voir, par contre je les sens. Tout est vivant ici.
Soudain j'ai une idée : Pourrais je rallier mes arbres en passant par ceux d'ici ?
J'hésite mais qu'est ce que j'ai à perdre ?
Je ferme les yeux et je me concentre, je l'ai déjà fais en passant d'animal en animal. Cette fois j'utilise les racines pour passer d'une plante à l'autre. J'aperçois différentes images, paysages et lieux oubliés et soudain je sors de la Lothlorien. Passer par l'herbe rase me demande encore plus de concentration et je lutte pour ne pas la perdre.
C'est extrêmement difficile mais je suis surprise d'aller si loin, on dirait que mon esprit s'est renforcé.
Tout à coup je sens mes premiers arbres, ils sont surprit puis interrogatifs mais je perds le contrôle et je me retrouve à genoux au sol. Mon esprit n'a fait qu'effleurer Fangorn.
Je suis à la fois heureuse et déçu. Heureuse d'avoir enfin discipliné mon esprit, d'être allé si loin, mais déçu de ne pas avoir put voir Anar et d'être aussi éreinté par l'exercice.
Soudain un liquide tombe sur ma main. Surprise que je me sois mise à pleurer sans m'en rendre compte, je baisse les yeux et je sursaute en voyant du sang.
Je saigne du nez. Je doute que ça soit une bonne chose. Je suis peut être allée un peu trop loin...
J'attrape un tissu, le plaque contre mon nez puis j'attends. Je me demande si les Elfes ont sentis quelque chose. Tout est calme, j'en déduis que non. A moins que Dame Galadriel et le Seigneur Celeborn ne souhaitent pas interférer dans mes expériences.
C'est étrange ici, je m'y sens plutôt bien, un peu comme à Imladris mais il manque quelque chose.
Je souris quand son image apparaît dans mon esprit : Elrohir.
Il me manque. Peut être devrais je profiter de cette pause pour lui écrire une lettre, pour m'excuser ?
Peut être...



Fin du chapitre
Isil est toujours confronté à son destin et craint à présent que la Communauté ne la laisse en arrière, mais en même temps son don semble prendre de l'ampleur.
Comment va t'elle gérer tout cela ? Comment va t'elle laisser sa trace dans les événements à venir ?


Vos avis et suggestions en commentaire ^_^

PS : En Elfique Isil signifie Lune, Anar Soleil et Uruitë veut dire Ardent(e).



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