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22 - Escapade

Je n'ai réussit à échapper au Seigneur Elrond qu'une petite demi journée...
Il m'a fait demander peu après l'étrange vision alors que je la partageais avec Équinoxe.
Je ne suis bien sûr pas allé le voir. Du coup, j'ai eut le droit à une demande quasiment toutes les heures et par des Elfes différents.
Comme je ne daignais toujours pas aller le voir, il a fourbement envoyé Glorfindel me chercher. Bien sûr l'Elfe ne s'est pas fait prier et m'a escorté jusqu'à la porte du bureau où il a patiemment entendu que j'entre...

Équinoxe n'a pas eut de vision mais il a sentit ma peur. Avant d'être dérangée, je lui ai transmit les images, il était étonné puis offusqué, il n'accepterait jamais un cavalier aussi lugubre. Lorsque je lui ai fait part de mon hypothèse comme quoi ce cavalier était moi, il n'était pas vraiment convaincu. Pour lui j'ai dut « accrocher » un ancien souvenir présent à Imladris.

Maintenant me voilà devant Elrond et je ne sais toujours pas quoi en penser, par contre je suis de mauvaise humeur. Les choses vont de pire en pire pour moi, entre les visions et Elrohir qui semble tout faire pour tester ma détermination...

- Pourquoi n'êtes vous pas venu ce matin ? Me demande Elrond sur le ton de la conversation.

- J'étais très occupé avec Équinoxe.

Il me dévisage mais ne dit rien.
Un long silence s'installe et j'ai dut mal à attendre qu'il crève l'abcès.

- Mes fils sont venus me voir, reprend t'il d'un ton léger.

- Ils n'étaient pas très contents que vous les rappeliez sans leur donner de raison, répliqué je.

Je suis de mauvaise humeur et sur la défensive.
Elrond me fixe un instant avant de s'intéresser à diverses plantes posées sur un plan de travail.

- En effet, mais ils m'ont aussi fait part d'un fait qui les a inquiété, vous concernant. Que s'est il passé ce matin ?

Je repousse ma peur et je joue l'assurance.

- J'ai eut un petit malaise, rien de plus.

Elrond se fige et me dévisage. Il a l'air mécontent.
Il finit par se replonger dans ses plantes sans un mot.

- Vous ne voyez toujours rien sur moi ? Demandé je après un temps.

Il lève le regard, une lueur de surprise brille dans ses yeux.

- Votre avenir est flou comme à nous tous et vous êtes à la croisée des destins.

Il répond par énigme et élude ma question.
Je le regarde écraser et distiller certaines plantes sans m'accorder la moindre attention, mais je sais que c'est feint. Il veut me dire ou me demander quelque chose, il attend juste le bon moment.

- Ce petit jeu ne m'amuse plus, lancé je en croisant les bras. Dites moi ce que vous avez à me dire, qu'on en finisse.

Elrond hausse les sourcils et je crains d'être allé un peu trop loin là.
Il me laisse cogiter un moment avant de me sourire.

- Isil, vous êtes tantôt très sociable, tantôt agressive et vous passez du rire à un sérieux incroyable en quelques secondes. Vous êtes franche mais pas honnête. Ni avec moi, ni avec vous même.

Je me retiens de reculer. Je l'ai bien cherché aussi...

- Il y a quelque chose de blessé en vous, continu Elrond sur sa lancé. Une blessure qui vous handicape et qui vous fait peur mais vous cachez cela. Pourquoi ?

- Je ne cache rien.

- Un air renfrogné, une phrase courte et un ton sec. Vous recommencez.

Là, il m'agace.

- Et en quoi ça vous intéresse ? Grondé je mécontente.

- Une blessure capable de vous mettre dans un tel état doit être guérit. Il ne faut pas la laisser comme ça, elle vous conduira à votre perte.

- Et vous avez vu ma perte.

C'est une affirmation. Je suis quasi certaine d'avoir vu sa vision.
Voilà comment il me voit ? Sombre créature errante dans les Ténèbres ?

- Je vous l'ai dit, votre avenir m'est voilé, répond Elrond en avançant. Mais je vois que ça ne va pas. Il y a des moments où vous êtes bien, puis soudain vous sombrez.

J'hésite. Il a toujours été bon avec moi, il m'aide et tente de me comprendre, mais je ne peux pas lui dire. Je ne peux pas lui dire que j'ai failli tuer mon propre frère, il ne le comprendrait pas, personne ne peut le comprendre.

- Je vais bien, repris je d'un ton calme. Je prends juste conscience de ce que j'ai fait et des conséquences de mes actes. Je n'avais pas mesuré l'ampleur de la chose.

Elrond hoche la tête mais je ne sais pas s'il me croit.

- Comme nous tous, souffle t'il après un temps. Personne ne pouvait prévoir ce qui est en train de se produire, mais l'espoir est toujours là.

- Depuis que je suis ici, j'ai fait pas mal de progrès. Que ce soit au niveau social ou en contrôle de moi même, j'ai quand même réussit à éteindre une bougie !

Elrond me sourit, c'est fou comme Elrohir lui ressemble.

- C'est vrai. Nous allons continuer nos séances mais pas aujourd'hui, je dois refaire un bon stock d'onguent et ça va me prendre du temps. Je ne vous retiens pas plus.

Je suis surprise qu'il me laisse partir, il a dut me croire finalement...
J'hésite à lui dire que je m'y connais un peu en plante, je pourrais peut être l'aider ?
Voilà que je surestime mes compétences maintenant...
Je m'incline et je sors.


Je file me changer. Je jette cette robe qui ne m'attire que des problèmes et j'enfile un pantalon et une tunique à manche longue. Ils ne sont pas aussi ample que je le voudrais mais ça fera l'affaire.
Je retourne voir Équinoxe à qui je fais part de ma discutions houleuse avec Elrond.
Il me trouve impertinente et pense que j'aurai dut lui dire mais je maintins ma position. Il n'aurait pas comprit, pire il m'aurait trouvé dangereuse pour les siens.
On discute un long moment, moi assise sur la barrière et lui en train de brouter à mes pieds.
J'admire la nonchalance d'Équinoxe, pour lui rien n'est grave. Des côtes cassées, une broutille, des runes de feu, une fantaisie, une vision terrifiante, un simple cauchemar.
J'aimerais être capable de tout relativiser comme ça.

- Encore dans vos pensées ?

Surprise, je tourne la tête et je vois Elrohir et son sourire enjôleur, mais il a plus de retenu que d'habitude.
A nouveau, sa simple présence chasse mes tracas et ma mauvaise humeur.

- Dans les siennes à vrai dire, répondis je en désignant Équinoxe.

Elrohir rigole et se hisse à mes cotés.

- Que faites vous ici ? Demandé je.

C'est fou comme sa présence m'apaise.

- Rien justement, et je m'ennuie à mourir.

- Vous n'avez pas l'habitude de flâner ?

- Pas vraiment, non. Je suis plutôt un Elfe d'action.

Je souris, j'avais remarqué.

- Comment allez vous depuis tout à l'heure ? Me demande Elrohir d'un ton léger.

- Bien, mais j'aimerai arrêter de faire des choses étranges en votre présence.

- Cela ne me dérange pas.

- Car vous pouvez me consoler après ?

Elrohir rougit et je rigole. C'était un peu taquin mais je n'ai pas put m'en empêcher.
En sa présence, je me sens d'humeur plus joyeuse.
Mal à l'aise, Elrohir ne sait pas où regarder ce qui me fait encore plus sourire.
Soudain, une araignée grimpe sur sa jambe. Il la regarde un instant avant de la faire monter sur sa main et de la déposer plus loin.
Je saute sur l'occasion.

- Vous n'en avez pas peur ?

- Pourquoi aurai je peur d'une araignée ?

- Je ne sais pas, dans le passé vous en avez jamais eut peur ?

Elrohir me dévisage avec incompréhension.

- Pas que je sache, répond t'il perplexe.

- Pas même d'une araignée en tissu dans un Mellyrn.

Le regard d'Elrohir s'éclaire.

- Comment savez vous ça ?

Je rigole franchement.

- Un arbre me l'a raconté, ainsi que pleins d'autres histoires. Vous étiez un vrai petit garnement.

- Vous fouillez dans mon passé ? S'étonne Elrohir amusé.

- Si vous en aviez la possibilité, ne le feriez vous pas aussi ?

Elrohir me sourit.

- Oh que si.

Je rigole à gorge déployée. En sa présence tout les soucis s'effacent. Ça fait bien longtemps que je ne me suis pas senti si légère et euphorique.

- C'est déloyale, reprend Elrohir faussement outré. Je ne sais rien sur vous alors que vous connaissez tout de mon enfance. Je demande réparation.

- Que dois je faire, alors ? Rigolé je.

- Me raconter une histoire sur vous.

Je me fige, je n'ai aucune envie de me livrer mais je ne sais pas comment éluder la chose. Équinoxe m'offre la réponse. D'un bond, je me retrouve sur son dos.

- D'accord, si vous m'attrapez !

Je talonne Équinoxe qui s'élance vers la forêt. On vient tout juste de sauter la barrière quand j'entends un bruit de galop dans notre dos. Je regarde par dessus mon épaule, Elrohir a prit son cheval et nous poursuit.
Équinoxe est rapide mais Fanya, le cheval d'Elrohir, connaît mieux le terrain. A plusieurs reprises nous galopons côte à côte et je suis obligée de faire bifurquer Équinoxe pour m'éloigner d'Elrohir.
Alors qu'Équinoxe, usant de sa puissance, saute par dessus un fossé abrupte, Elrohir est obligé de le contourner et je gagne quelques précieuses secondes où je sors de son champ de vision. J'attrape la première branche que je peux et je me hisse. C'est un peu de la triche mais je n'ai pas envie de lui dévoiler une histoire humiliante sur moi.
J'entends un cheval passer au galop tout prés de l'arbre. Le son de sa course s'atténue jusqu'à disparaître complètement. Je saute à terre. Tout est calme.
Je lance mon esprit vers celui d'Équinoxe, il galope toujours et Fanya est à sa croupe. Envieuse de voir la surprise sur le visage d'Elrohir, je demande à mon cheval de tourner la tête.
Elrohir n'est plus en selle.
Équinoxe s'arrête et Fanya l'imite. Je quitte l'esprit d'Équinoxe et je mets tout mes sens en éveille.
Trop tard.
Une silhouette bondit d'un arbre proche et me fait reculer contre un tronc.

- Attrapé, jubile Elrohir en me bloquant contre l'arbre. Vous pensiez vraiment que votre ruse allait fonctionner ?

J'ai été un peu trop sûre de moi...
J'ai le souffle court et celui d'Elrohir me chatouille la joue.

- Que voulez vous savoir ? Me résigné je.

Le sourire d'Elrohir redouble.

- Une histoire amusante sur vous.

Le fourbe.
Je lui adresse un regard noir auquel il répond par un charmant sourire.

- J'attends.

- Très bien... boudé je. Un jour, alors que je jouais avec mon frère et un arbuste en guise de destrier, j'ai eu la bonne idée de vouloir traverser la rivière en son point le plus large. Je suis arrivée à toute vitesse sur mon arbuste mais j'avais omit que le bois ne peut fendre aussi facilement l'eau. L'arbuste s'est arrêté net dès que l'eau fut trop profonde et j'ai fait un joli vole plané jusqu'au milieu de la rivière. J'ai dut nager jusqu'à la rive sous les rires de mon frère qui s'y est prit à quatre fois avant d'arriver à me sortir de l'eau. Je suis rentrée trempée et dépitée.

- Vous êtes vous fait mal ?

- Juste dans mon ego.

Elrohir rigole. Son rire résonne dans les bois comme un tintement et je ne peut m'empêcher de rire à mon tour.
Ce n'est que essoufflé qu'on parvient à s'arrêter.
Elrohir appose alors ses mains sur le tronc, de chaque coté de ma tête.
Je ne vois que son sourire, je n'arrive qu'à regarder ses lèvres.
Doucement, il se penche sur moi. Mon cœur bat à tout rompre mais j'ai horriblement envie d'avancer vers lui.
Je sens son souffle sur mes lèvres, sa respiration est rapide.
Je sais qu'on ne devrait pas, que ça va lui faire mal, mais j'en ai envie.
Je sens sa chaleur et je devine presque le goût de ses lèvres.

- Je... je ne peux pas, soufflé je en détournant la tête.

Elrohir se fige mais ne recule pas.

- Je suis désolée, repris je. Je ne veux pas vous faire mal...

- La douleur que je ressens ici, dans mon cœur, est plus grande que toutes les brûlures que vous pourriez me faire.

Je rougis. C'est très beau ce qu'il me dit mais je ne peux pas me résoudre à lui faire mal, ou pire.

- Je suis désolée.

- Isil, je brûle pour vous d'un...

Je tressaute et je le dévisage, stupéfaite. Son regard s'éclaire alors.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, pas brûlé mais...

Je me mets à rire. Il a l'air si penaud, si gêné, que je ne peux que rire de cette situation. Il sourit et se passe une main dans les cheveux.

- Je suis désolé, s'excuse t'il.

- Vous n'avez pas à l'être, c'est juste que... c'est compliqué pour moi.

- Pour moi aussi.

Il me dévisage un instant avant de se pencher à nouveau sur moi.

- Elrohir, soufflé je en mettant mes mains en barrage.

- Juste au cas où.

Je souris et je m'appuie contre le tronc alors qu'il recule.
C'est bizarre ce mélange de soulagement et de frustration. J'ai envie mais je ne peux pas...
Elrohir regarde vers le ciel qu'on entrevoit au travers du feuillage des arbres.

- On dirait que la nuit tombe vite aujourd'hui, fait il. On devrait rentrer.

Je hoche la tête, déçue que cette parenthèse se termine déjà et comme ça. Mais je suis aussi soulagée, je sais ce qu'il ressent et ça me touche, bien plus que je ne l'aurais pensé.
J'effleure son bracelet et je souris bêtement. Je remarque alors qu'il me regarde avec un air ravi.

- Vous devriez aller chercher les chevaux, lancé je en rougissant.

- Vous ne pouvez pas les faire venir ?

Je m'empourpre encore plus, c'est qu'il commence à bien me connaître.
Je me concentre sur Équinoxe qui tarde à me répondre. Je lui demande de revenir vers moi et d'amener Fanya avec lui. Il hésite puis me fait part de leur découverte : des prunes savoureuses.
Il ne veut pas revenir tout de suite et coupe le contact.
Je soupire.

- Apparemment on ne fait pas le poids contre des prunes, lancé à Elrohir.

- Il y a des choses contre lesquelles on peut lutter.

Je souris, j'aime ce coté décalé et sa nonchalance.

- Je vais les chercher, restez ici.

Je hoche la tête et je le regarde s'en aller.
Quand il quitte mon champ de vision, je me retiens de sautiller dans tous les sens.
Qui aurait put prévoir que moi, solitaire et asociale, je pourrais un jour intéresser un Elfe comme Elrohir ?
Une bouffée de fierté m'envahit. Je la savoure.
Je ne m'étais jamais sentit aussi bien, aussi épanouis.
Alors que je me laisse submergée de toutes ces bonnes ondes et sentiments agréables, j'entends comme un sifflement derrière moi.
Je me retourne et je scrute la pénombre dans lequel le bois est plongé. Tout est calme, pas un mouvement. Le sifflement se fait de nouveau entendre, comme une légère mélodie chantée dans les aiguës.
J'avance en me rappelant qu'Elrohir m'a demandé de rester ici... il comprendra, il me connaît maintenant.
Je souris. Quelqu'un me connaît et m'apprécie pour ce que je suis.
J'ai envie de danser, de sauter, de laisser exploser ma joie, mais pour l'heure ce doux sifflement m'intrigue. Je contourne un buisson bas quand soudain je vois des petites fleurs desquelles émanent une douce lumière blanche : des siffleuses.
Ce sont elles qui font ce bruit. C'est une plante si rare que je n'en ai jamais vu. Je connais leur existence que dans les livres que Feaurl m'a forcé à lire. Je m'agenouille et je les regarde bouger au rythme de leurs doux sifflements.
Si j'ai bonne mémoire, les fleurs peuvent être utilisées pour faire un puissant somnifère ou ajouter un effet apaisant à d'autres mixtures.
Je repense alors à Elrond et ses onguents, ces fleurs pourraient peut être lui être utiles ?
J'hésite. Elles sont si frêles et si rares que je crains d'abîmer la plante en les prélevant.
Il y en a cinq, je décide d'en prendre trois. Je fais bien attention à ne pas blesser la plante.
Aussitôt cueillit les fleurs perdent leurs émanations de lumière et deviennent ocre.

- Isil ? fait alors la voix d'Elrohir.

Je me redresse et je mets, avec précaution, les fleurs dans ma poche.

- Je suis ici, lancé je en revenant.

- J'avais peur que vous soyez partit, bien que cela ne m'aurait pas étonné.

Elrohir se moque de moi, je le vois bien à son sourire narquois. Je prends une mine faussement outrée et j'avance vers Équinoxe qui semble mécontent.
Elrohir rigole puis dégage une mèche qui me tombe devant le visage. Il est à nouveau si près que j'ai envie de lui sauter au cou.

- Pourquoi puis je toucher vos cheveux et non votre peau ?

Bonne question...

- Parce que ça ferait une chose étrange si mes cheveux prenaient feu.

C'est la première hypothèse qui me vient à l'esprit mais elle est loin d'être convaincante. On se regarde un instant avant de rire.
Une fois calmé, j'effleure la main d'Elrohir. Le contact est bref mais je sens la chaleur émaner de ma peau, il ne faut pas plus.
On remonte sur nos chevaux et on rentre au pas.


Équinoxe fait la tête et ne me parle pas.
Arrivée à Imladris, il va rejoindre les autres chevaux sans un regard pour moi.
Elrohir se marre de son caractère affirmé et on décide de monter aux cuisines.
En chemin nous rencontrons Elladan qui nous demande où nous étions partis. Les jumeaux échangent alors un regard entendu qui me laisse perplexe.
La nuit tombe vite et s'avère assez fraîche. Nous mangeons dans une petite salle avec d'autres Elfes puis la soirée se poursuit.
Quand le sommeil commence à m'envahir, je prends congés. Je fais un détour par le bureau d'Elrond mais il n'est pas là, je dépose alors deux des fleurs sur son plan de travail avant de filer dans ma chambre.
Alors que je referme ma porte, le sommeil semble m'avoir quitté. Je repense à cette journée, à mon escapade avec Elrohir. Je suis heureuse, juste heureuse.
Enfin seule, je laisse exploser ma joie. Je bondis sur mon lit et je saute dessus en jubilant.
Soudain je glisse et je tombe sur le dos.
J'espère que le bruit sourd de ma chute n'a alarmé personne car je ne vois pas quelle excuse donner.
Je reste un moment étendu au sol à regarder les écritures luminescentes au plafond.
C'est fou comme je me sens bien, plus rien n'est grave, même ma vision me semble lointaine.
Je suis amoureuse et l'amour chasse tout les tourments.
Je finis par me relever et je vois que la dernière fleur est tombée de ma poche. Je la ramasse en regrettant la belle couleur blanche et scintillante.
Si je me rappelle bien, je dois la faire infuser dans un peu d'eau sous le clair de lune. Je me penche pour regarder la lune dans le ciel étoilé. Elle est toute ronde.
Je prends un verre, j'y verse un peu d'eau et je laisse tomber la fleur dedans. Elle flotte comme un petit navire sur des eaux calmes. Je place le verre sur le rebord de la fenêtre sous les rayons de la pleine lune, il se met à scintiller.
Je le regarde un long moment avant d'aller au lit.
Je savoure la chaleur de la couette puis je fais mon exercice mental mais mes pensées reviennent toujours à Elrohir.
Son image dans ma tête, je m'endors.



Fin du chapitre
Petit moment de calme pour Isil.
N'hésitez pas à me laisser vos avis en commentaire ^_^





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