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•Sélénia•

   À nouveau, je me retrouve le corps meurtri. Mes membres sont moins douloureux que la fois précédente, mais mes paupières ont encore plus de mal à s'ouvrir. Un mal de gorge doublé d'une sensation de torticolis poussée à son paroxysme me tranche la gorge. 
   Mes mains pressent le sol: il est plutôt souple mais pas aussi moelleux qu'à l'auberge des loups. Pas de couverture pour recouvrir mon corps, pas de parfum délicat de soupe ou même de pain chaud, pas de bruit. De l'humidité, du froid et la solitude m'accompagnent cette fois.
   Alors je teste mes capacités, mes jambes bougent et ne semblent pas souffrir, idem pour mes bras, mes hanches, mon ventre et mon torse. Par contre, mon cou semble avoir été arraché par un monstre partit se nourrir de ma gorge et me laissant agoniser sur le sol, me donnant même du mal à déglutir, respirer et ma tête semble être assaillie par une troupe de créatures qui le martèlent pour en sortir tant la douleur que je ressent cogne contre les os de mon crâne.
Et puis zut.
J'ai envie de me lever, tant pis pour le reste. Mes yeux s'ouvrent et l'obscurité m'entoure. Seule une petite source lumineuse brille un peu plus loin et le reflet vague d'une silhouette qui s'agite se dessine sur les parois de la grotte où je me trouve.
J'essaye de prononcer le prénom de mon maître, de l'appeler pour savoir si c'est bien lui qui est là, mais j'en suis incapable.
Une brise d'air froid venant de la source de lumière m'apporte au passage des parfums de plantes variées et qui ne semblent pas vraiment destinées à la consommation, mais plutôt à la préparation de décoctions magiques. Cette odeur un peu forte me rappelle les cataplasmes des loups lorsqu'ils m'ont soignés. Et puis je me souvient que dans mon bardas, les metas comme le dit Hiro, m'ont offert quelques présents et notamment un sachet d'herbes aux effets miraculeux selon eux.
   J'essaye à nouveau de prononcer le nom de mon maître, mais au final je me retrouve à manquer d'air et fini par ouvrir la bouche en grand pour aspirer la plus grande quantité possible d'oxygène. Mes yeux se ferment, mon cœur s'accélère, je tremble de partout et tente d'agripper le sol si rude qu'il en blesse le bout de mes doigts.
J'étouffe et mon agonie est une souffrance sans nom.
Des larmes chaudes roulent sur mes joues glacées, je ne veux pas mourir, pas sans revoir Den, sans lui dire adieux, sans le prendre une dernière fois dans mes bras, sans lui exprimer Ô combien je l'aime.
Mes sanglots s'étouffent dans ma poitrine et le manque d'air est de plus en plus pesant.
Puis une main douce, grande, chaude et enveloppante se pose sur le haut de mon thorax, pesante, m'obligeant à suivre le rythme de respiration qu'elle m'impose.

- Calme toi, Sélénia, calme toi, je suis là, prononce une grosse voix masculine que je reconnaîtrais entre milles autres.

Mes yeux s'ouvrent à nouveau et je découvre le visage de mon bienfaiteur, celui qui a toujours été à mes côtés: Dendao.
Il m'adresse un sourire doux et réconfortant tout en continuant à me parler. Sa main gauche presse ma poitrine et m'aide à respirer calmement, tandis que de l'autre, il dépose un linge épais, très chaud au parfum de plantes puissantes. Enfin, il caresse délicatement mon front et son regard s'assombrit au fur et à mesure qu'il m'observe.

- Va, laisse toi aller mon enfant. Il te faut du repos maintenant. Je vais veiller sur toi.

   La voix de mon maître bien-aimé m'emporte lentement vers un sommeil profond. Mes rêves se passent auprès d'une meute de loups, celle de Hiro, voyageant à travers le monde Oho. Le visage de Mérow, souriant, me revient à plusieurs reprise à l'esprit et semble emporter mon cœur vers d'autre cieux, le faisant battre à vive allure. Je suis heureuse, comme je ne l'ai jamais été. Un bonheur égal à toute la peine et le malheur que j'ai pu ressentir ou vivre jusqu'à présent. Le plénitude totale, parfaite.
   Je sens les mains de mon maître se balader par moment sur ma nuque ou mon torse, soufflant à mes oreilles son affection et m'ordonnant à la fois de ne pas me laisser aux bras de la mort. Ces mots me viennent lorsque mes songes tentent de s'enfuir et que ma conscience essaie de reprendre le dessus. Et à chaque fois, Den gagne contre ma saleté de caboche.
   Je suis soulagée de le sentir près de moi. Ses trois jours hors du château, loin de lui, on été une véritable torture pour les nerfs. Maintenant qu'il se tient près de moi, je n'ai plus de craintes et l'impression que ce moment à côté de lui est éternel ne me quitte plus.

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