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II. 3-4

   Édouard le grand, il n'y a pas d'autre nom pour désigner cet homme.

- Tu veux quelque chose, gamin, dit-il de sa grosse voix qui résonne dans ma tête telle un coup de tonnerre.

Soudain une sueur froide traverse mon dos, mon estomac se serre et l'impression qu'un danger est imminent traverse mon esprit.

- Non, non rien, pardonnez-moi pour le dérangement, je bredouille alors que la brute scrute la pointe de mes oreilles.

- Bien, alors part, nous avons à faire.

Je hoche mon visage de haut en bas et m'incline, puis tourne les talons dans l'idée de retrouver le hall du palais. Juste avant de disparaître dans un autre couloir, la curiosité me pousse à jeter un dernier regard vers l'équipe de ce fou de Omans. Édouard est en grande discussion avec un jeune homme aux cheveux mi-longs et châtains, qui doit avoir mon âge, soit près de vingt-quatre ans. Les deux hommes m'observent et parlent ensembles, ce qui me met de plus en plus mal à l'aise. Pourquoi le garde a-t-il changé aussi vite de comportement tout à l'heure? Est-ce à cause de mes oreilles? Ou simplement parce qu'il c'est aperçu que je ne suis pas totalement humain? Aussi je préfère disparaître et rester sur mes gardes pour le moment plutôt que de croiser à nouveau les membres de cette délégation.
Plus tard, alors que mes yeux continuent de mirer le palais, alors que mon voyage se termine après plusieurs heures de vagabondage, je m'arrête face à une ultime pièce. La voûte arrondie en forme de coupole tranche avec le style plus géométrique du palais. L'endroit ne contient aucune pierre précieuse, mais à la place, des sculptures et des peintures me rappelant celle de notre suite. Des guerriers face à un monstre sombre et caché dans l'ombre, une héroïne levant son épée recourbée au dessus de sa tête et... un dragon rouge, crachant ses flammes en direction de la mystérieuse bête dont on ne distingue que les yeux verts et fendus d'un iris tel les vipères. Son expression hérisse les poils de mes bras. Au centre, il y a une vasque arrondie qui reflète parfaitement les moulures du plafond peint également, mais uniquement de flamme semblant danser les unes autour des autres. Quand on fixe assez longtemps cette ornement fin et richement pigmenté, on fini même par avoir l'impression d'y plonger.

   - C'est magnifique n'est-ce pas, jeune demi elfe?

   La voix suave qui prononce ses mots m'oblige à quitter ma contemplation. En tournant légèrement le visage, je remarque la vénérable reine d'Aasgar qui plonge ses prunelles dans les miennes, m'empêchant ainsi de détourner le regard. Je ne répond à sa question que d'un hochement de tête et d'un sourire timide.

   - Votre majesté, je n'avais pas remarqué votre présence en venant ici.

   Elle se déplace avec légèreté, ses pas donnant l'impression qu'elle survole le sol. Enveloppée dans une longue robe blanche aux voiles aussi fluides que l'air, seule la pointe de ses orteils dépassent lors de ses déplacements.
   Une fois à ma hauteur, elle déplie l'un de ses bras long et fin et caresse mon visage, une expression indéfinissable se dessine alors sur le sien.

   - Votre mère nous manque tellement...

   Elle souffle ses mots et mon cœur manque un battement.

   - Vous... vous la connaissez, je m'exclame.

   C'est à son tour de hocher son visage et de m'offrir un léger sourire.

   - Vous avez ses yeux et ... ses oreilles. Par contre pour les cheveux, vous tenez de votre père, ainsi que pour se menton plus long.

   Mon cœur manque à nouveau un battement.

   - Mon père aussi!

   Ma voix résonne dans la pièce si fort que la reine plaque un doigt sur mes lèvres en appuyant un peu. Je vois également son visage s'assombrir, puis elle recule, interdite.

   - Tes parents sont maudits. Dit la reine d'un ton tranchant. Oublie les, cela vaudra mieux pour toi.

- Maïs... je rêve de les rencontrer! Je rêve de les voir, d'entendre leur voix, de savoir pourquoi ils m'ont abandonnés, qu'elles sont mes origines!

   Sidia ne prononce pas un mot. Elle se contente de me regarder avec peine.

   - La seule chose que je puisse te dire, c'est que je connais bien ta mère, c'était d'ailleurs ma meilleure amie. J'ai tout fait pour la protéger de lui, de son influence et de sa folie. Je sais qui tu es, car ton parfum et tes traits ne trompes pas tes origines. Je peux également t'affirmer qu'elle t'aime et lui non. Fait attention à toi, si certaines personnes te trouvent, tu finiras tes jours de la pire des façons ...

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