Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

I. 5.2

    Un sabot de cheval blanc passe devant mon nez, taché de rouge, comme son propriétaire. Le chef de la garde d'Orgès est en ce moment même pris dans un combat des plus enflammé. Le supérieur de nos ennemis croise le fer avec lui et lui tient tête avec honneur. Ils semblent danser tant leur mouvements sont fluides et pourtant, mortels. Un bruit régulier de chocs métalliques résonnent dans cette bataille étrangement calme. Je pensais pourtant que d'autre soldats auraient été appelés en renforts, mais cela ne semble pas être le cas.

Il est temps pour moi de fuir et d'emporter une bonne fois pour toute les quelques pièces qui trainent sur le sol, bien que cela me demande à nouveau de faire des pirouettes pour m'en sortir indemne, je n'ai pas le choix et m'exécute en profitant du chaos pour passer inaperçu autant que possible.
Alors que je me pense tiré d'affaires, le baluchon en main, j'entends que l'on me hèle un peux plus loin. Mon ami Tim, du moins l'ami de celui dont j'ai usurpé l'identité me fait signe de le rejoindre dans le combat. Bien que cet homme ne soit pas désagréable, je n'ai pas envie de me lancer dans ces hostilités sanglantes. Aussi,glaive a la main, je le brandit en signe de vaillance et tente de cette manière de prouver mon implication dans le combat. Tim semble satisfait, il exécute le même mouvement que moi, puis il tourne son visage pour reprendre sa danse mortelle.

Mon esprit n'est obsédé que par l'idée de ramener ces quelques pièces au dragon. Il est si beau, si grand, si rare et si précieux que je tiens à tout prix à lui apporter ne serait-ce qu'un maigre butin.
Je m'élance alors dans une ruelle et fuit le massacre en espérant rejoindre la porte Est de la ville au plus vite. Hélas, je sais déjà qu'il me faudra plusieurs heures pour y arriver et ceux, en courant sans m'arrêter. Il faut dire que Aarion est une cité-état très grande que l'on appelle aussi Orgès. Un nom pour la ville quelle est, un nom pour l'état qu'elle représente. C'est certainement le seul pays que je connaisse qui fonctionne de cette manière et dont les frontières du royaumes sont exactement les frontière de la ville.

- Toi là bas! Hurle un homme dans mon dos avec un accent que je ne connais pas.

J'évite de me retourner, préférant fuir plutôt que d'affronter celui qui me poursuit.

- Sale fuyard, revient par ici! Gronde le garde en envoyant dans ma direction une sorte d'objet tranchant en forme d'étoile.

Il en lance d'autre qui viennent se planter dans les boiseries des maisons ou sur le sol. Bien que ces objets soient petits, de la taille d'un poing fermé tout au plus, ils sont taillés pour blesser, voir même tuer.
L'un d'eux frôle mon bras et entaille la chair en laissant s'écouler un peu de sang. La douleur est vive, mais je ne suis pas impotent. Me plaie doit être assez superficielle.

- Arrête! Continue de s'énerver l'homme qui me poursuit.

J'aurais espéré qu'il décroche rapidement de cette course, mais j'en déduit que les hommes du Sud sont plus léger sans leurs armures, plus discrets, mais aussi très endurants.
Me voilà bien embêté, je risque de m'épuiser rapidement si je continue sur cette lancée avec cet homme à mes trousses. Il faut que je le mette hors d'état de nuire et tant pis pour lui s'il est ensuite capturé par les gardes d'Aarions.

Me retournant subitement, je lui fait face, dague à la main. Mon idée n'est pas de le tuer, mais plutôt de l'assommer et ensuite de dissimuler son corps pour lui donner une chance de s'en sortir.

- Pourquoi fuis-tu? me demande t-il.

Que croit-il? Je ne vais certainement pas avouer la véritable raison de mon départ. Je n'ai pas de bobard valable à lui donner, hormis un "je n'ai pas envie de me battre avec vous", tout en sachant que ce sont les gardes du Sud qui nous attaquent.

- Tu es un étrange soldat, me fait remarquer l'homme et son regard olive. Tes oreilles ne cessent de grandir depuis que je t'ai vu et puis, tu jouis d'une rapidité et d'une souplesse remarquable pour un humain.

Mince, mon sort de transformation commence déjà à se dissiper. C'était à prévoir, ma force diminue plus rapidement et l'enchantement également lorsque je dois utiliser une grande quantité d'énergie, que ce soit pour me battre ou fuir.

- Désolé, j'imagine que tu as du remarquer que je ne suis pas un vrai garde d'Aarions dans ce cas?

Il ne répond pas, son silence en dit long et je sent son impatiente, autant que sa curiosité peser sur moi. Je ne serait pas libre tant que je lui aurait pas donné une raison valable de me laisser filer.

- Je n'ai rien qui puisse t'interesser, soldat, j'ajoute.

   Il me dévisage, son étrange lame recourbée à la main. Il fait sombre et son étoffe foncée est difficile à voir malgré les torches qui éclairent la ville.

   - Tu crois que je vais te laisser filer sans te battre, avec ce sac plein de pièces que je transportais?

   Il désigne d'un geste du visage le petit baluchon en cuir souple et beige qui est pendu à ma ceinture.

   - J'en ai besoin, je préfère lui avouer.

   - Pourquoi? Donne moi une seule raison de laisser fuir un faux garde d'Aarions, de lui laisser la vie sauve et d'ajouter à cela mes quelques pièces qui me suivent partout?

   J'ai bien compris, c'est une sorte de monnaie qu'il emporte partout avec lui en cas de besoin, que ce soit pour des remèdes, des armes ou même un repas. Mais rien à faire, je n'ai toujours pas l'intention de lâcher ce trésor.

   - Tes pièces peuvent sauver la vie de bien des gens dans cette ville, ce petit paquet dans ma main, est bien plus précieux que tout ce que tu peux imaginer, je lui dit d'un ton décidé.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro