La légende de Loreley
Vous connaissez ce mythe allemand, la sirène du rocher de Loreley, ce rocher immense provenant du chemin le plus étroit du Rhin. Ce rocher et plus précisément la sirène se trouvant dessus a causé la mort de plusieurs marins. Son chant envoûtant causait la perte de nombreux bateaux. Je vais vous conter mon histoire, l'histoire de la jeune fille qui perdit sa gentillesse pour une cruauté sans nom.
Mon histoire commença le jour de ma naissance, cela peut sembler banale mais ça ne l'est point. Je suis née d'une union cachée issue du pêché des hommes. Mon "père" homme de Dieu était un homme humble à la première rencontre mais vil et méprisant ensuite. Ma mère était la fille du fermier de la ville. Ma mère a succombé à cet homme pas par plaisir mais par chantage, mon grand-père endetté n'arrivait pas à lui donner le pain nécessaire pour survivre, alors il l'a mise au presbytère comme ménagère. Cependant le prêtre avait été touché par la boisson du diable, le whisky venant d'un pays nommé l'Irlande, et il en était devenu dépendant au damne de ma mère qui a subit ses assauts. Elle avait essayé en vain de se défendre mais le prêtre la menaça de la faire brûler en enfer.
Quand quelques années plus-tard, son père l'a récupéra, il se rendit compte que ma mère était enceinte. En colère et ne croyant que ce soit un homme d'Église qui avait pu faire ça à une enfant de 17 ans, il l'a chassa, la traitant de Jézabel. Elle parcouru des kilomètres pour atterrir dans le village de Sankt Goarshausen. En arrivant, elle fut accueillie par une femme âgée de 40 ans environ. Elle lui proposa de travailler pour elle, ma mère accepta sans savoir quel était ce travail.
Elle se rendit compte que ce travail consistait à donner son corps aux hommes. Malheureusement, le manque d'argent l'a fit continuer jusqu'à ce que sa grossesse l'empêche de continuer. A la fin de son terme, elle me mit au monde, bien entendu, la femme dirigeant le lupanar (maison close) accepta qu'elle garde son bébé. On peut dire qu'elle était tombée amoureuse de moi.
J'ai grandi dans cette "maison", j'ai tous connu, particulièrement les secrets du peuple. L'homme de la boulangère allait voir Astride une fille de la ville qui payait pour les études de son frère car son père avait un penchant pour la bouteille. Le fils du maire, lui, du haut de ses 26 ans venait de se marier à la fille de l'avocat. Cette fille était laide mais riche alors il venait ici pour les plaisirs de la "bonne chaire" comme il disait.
Je vivais dans une chambre avec ma mère, la gérante me faisait l'école à la maison. Elle, elle savait lire et écrire, je ne pouvais pas aller à l'école ou plutôt plus, on m'insultait et frappait même la maîtresse. En même temps son mari l'a laissait toujours seule et pas seulement pour aller chasser.
"Sale sorcière". Voilà ce que j'entendais tous les jours en ville. Je suis née rousse, la couleur des sorcières parait-il. Pourtant j'étais gentille, j'aidais à la quête pour les plus démunis, le vieux Schneider un fermier un peu étrange mais fort sympathique, et "madame Simone" elle vient de France elle m'a appris quelques mots mais sans plus, elle a épousé le cordonnier. Beaucoup de gens disait que m'a gentillesse était l'œuvre du diable et que le malheur va s'abatte sur ceux qui acceptait mon aide.
Quand j'étais triste, j'allais au bord du rocher, on l'appelait le rocher du Loreley je ne sais pourquoi. je regardais le Rhin, c'était magnifique je pouvais y rester des heures entières de là où je me trouvais je pouvais voir le château du Katz
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Il m'arrivait de rêver d'être une princesse et de ne plus avoir de problème bien sûre cela demeurera un beau rêve. Je chantais souvent, là-bas personne ne pouvait m'entendre à part peut-être les bateaux mais c'était rare qu'ils viennent par ici. C'était dangereux d'après eux.
A mes 17 ans, ma mère prit le flambeau du lupanar, la gérante avait succombé à une maladie, la grippe. L'établissement marchait bien surtout depuis que le port avait été construit.
Depuis quelques temps. on me faisait la cour, se fut très étrange. C'était un marin assez grand brun, cheveux longs, il me courtisait d'une manière charmante. Ma mère me disait de me méfier, j'aurais dû l'écouter. J'ai commencé alors à le fréquenter, il m'invitait à des bals de villages c'était amusant. Jusqu'au jours où il a voulu me montrer son bateau. C'était un beau bateau, grand spacieux avec diverses cabines. Il me mena à la sienne sous prétexte que ça chemise c'était troué à cause d'un clou lors de sa venue. En regardant la chambre il y avait diverses choses, des vêtements, des pièces, livres et des armes. Je lui avait alors demandé où était cette chemise. Et là, j'avais remarqué que son regard avait changé, le regard bienveillant c'était transformé en un regard d'envie. Je remarquais qu'il avait enlevé sa chemise et il commença à m'approcher et a me toucher à des endroits où il ne devrait pas. Face à tellement de réticence de ma part, il me jeta sur le lit, qui était dur et affreusement sale, il m'immobilisa en coinçant mes bras au dessus de la tête. J'avais beau crier personne ne m'entendait où il n'y avait personne sur le navire ou alors ce genre de pratique était courantes chez les marins de nos jours.
Il commença a me faire des choses impures, au moment où il voulut m'enlever ma chemise, je vis près de son oreiller une pointe en argent. Je me souvins alors de ce que les marins me disaient que c'était une nécessité de se munir d'une arme sous son oreiller pour se protéger des attaques d'autres hommes.
J'avais réunis alors toute ma force mon dégager ma main de sa prise. Avant qu'il ait pu aller plus loin j'avais saisis le couteau et lui donner plusieurs coup sur le visage. J'avais l'impression d'être en enfer, du sang..... Du sang partout. Je m'étais alors levée sans regardant le corps qui gisait sur le lit.
J'ai couru de toute mes forces jusqu'à chez ma mère.
Elle me recueillit les bras ouvert en me faisant prendre un bain.
- Tout va bien se passer. Me dit-elle en me rassurant en caressant ma tête. Demain j'irai chercher la police.
Je m'étais endormie sous ses bonnes paroles, ce fut une belle erreur de ma part j'aurais jamais dû aller chez elle.
Le lendemain, je m'étais fais réveiller par des hommes, je les reconnu comme étant les habitués de l'établissement. En vérité, ma mère ne voulait pas prévenir la police, sans doute pour préserver son établissement de la faillite.
Les hommes m'ont emmené près du rocher de Loreley et je vis un corps être lancé du haut de ce rocher.
- Ne soit pas choquée. M'avait dit un des hommes, c'est l'homme que tu as tué de tes mains.
- Où est ma mère, criai- je.
Je me souviens avoir entendu un bruit derrière moi, en me retournant je vis une ombre derrière des arbres. Cela avait beau être qu'une simple ombre, je reconnus alors la silhouette de ma mère. Elle était là en train de regarder sa propre fille se faire emmener par des hommes sans agir ou protester.
On m'agrippa par les cheveux jusqu'au borde du rocher. Je pouvais voir l'eau contre les roches ainsi que le corps du marin décédé. Au moment, où je allais me retourner pour parler aux hommes je sentis une main me pousser dans le vide. Je vis alors la mort, la mort m'accueillait dans ses rochers.
La sorcière était morte.... Voilà ce que les hommes disaient en regardant mon corps être aspiré dans l'eau.
Voila l'histoire de ma vie, ou plutôt de ma mort. Je ne sais pas pourquoi ni comment mais le ciel a eu pitié de moi. .... Non pas le ciel mais l'enfer. Je suis revenue pas en tant qu'humaine mais sirène.
J'ai changé je suis plus la fille gentille. En vérité, maintenant une haine m'habite une haine plus féroce que la folie des Hommes. J'amène que tristesse, misère, malheur et ça me rend le sourire. Sur ce rocher qui autrefois était mon royaume de paix, aujourd'hui il est le nid de mes péchés. Du haut, de ce rocher je chante amène les marins à la mort contre les rochers.
Les hommes qui m'ont tué je les ai tués à leurs tours au même endroit que moi. Ce fut une satisfaction sans nom. Quant a ma mère je n'ai eu aucunes nouvelles la concernant et c'est mieux ainsi.
Voilà mon histoire maintenant je me fais appeler la sirène de Loreiley, un nom si merveilleux pour un être aussi rongé par la haine.
Voilà, j'espère que ma version sur la sirène de Loreley vous aura plus
N'hésitez a me dire votre avis en commentaire. ( j'ai l'impression de faire une vidéo youtube 😂 )
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