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Le Chant du Couchant XXX

Les créatures cuirassées escortèrent la petite expédition au travers d'un dédale de galeries, grottes et crevasses qu'ils semblaient connaître comme leur poche. Etrangement, dans cette région de l'inframonde, les lianes fluorescentes semblaient être légion, et pas un tunnel ne passait sans qu'il en soit envahi, que ses murs de pierres soient recouverts d'étranges mousses touffues, d'étonnantes herbes spiralées, et de fleurs en forme de tube essayant de capter la moindre goutte d'eau glissant du plafond. Parfois, des effondrement laissaient entrapercevoir une roches traversée par un réseau impressionnant de petites racines, dont la force devait être bien grande pour parvenir à ainsi s'infiltrer au cœur de la pierre, mais dont les nombreuses fissures facilitaient l'écoulement de l'eau. L'air au sein de ces galeries était également plus léger et frais, malgré l'humidité toujours omniprésente. Les lianes de différentes espèces éclairaient le sous sol de couleurs différentes, tantôt d'un rouge sang et inquiétant, tantôt d'un bleu doux et apaisant. Des créatures nombreuses grouillaient au sein de cette flore aussi variée qu'inattendue en un tel lieu, si loin de la surface et du soleil. Petits rongeurs, étranges animaux gélatineux rampant sur les murs, vers plus hauts qu'une cariole creusant sans cesse de nouveaux passages. Dans les importantes zones ouvertes, grandes cavernes creusées par les eaux ou issues d'effondrements, de plus massifs animaux rôdaient; lézards aux multiples têtes comme ceux chevauchés par leurs hôtes cuirassés, oiseaux aux ailes luisant d'un éclat métallique et aux cris stridents, étranges monstres enterrés dans le sol donc seule la bouche béante ornée de dents imposante était apparente, menaçant d'avaler toute créature s'approchant trop proche du gouffre qu'il habitait. 

La petite troupe observait avec autant de crainte que de curiosité avide ce monde inconnu qui défilait sous leurs yeux. Tout semblait provenir d'un roman, ou d'une légende oubliée qu'auraient compté les skaldes les plus farfelus. Pourtant, les pattes de leur fenrirs foulaient bien les épaisses mousses, leurs yeux s'habituaient bien aux lueurs changeante des plantes luminescentes, et leur esprit pouvait ressentir les vibrations de la vie alentour. Tout cela n'était pas un rêve, tout cela était bel et bien réel, tout comme leurs hôtes mystérieux et leur apparence presque taillée pour le combat. Lefko s'était faite la réflexion qu'ils ressemblaient plus ou moins à des hoplites miniens, dont les armures se seraient peu à peu muées au reste du corps, devenant un étrange mélange de métal, d'os et de peau protégeant leur corps. Les étranges pics sortant du dos des créatures, cependant, éloignaient leur apparence de celle des guerriers miniens, qui semblaient, de toute manière, loin, bien loin, à des mondes de la où les jeunes femmes se trouvaient. 

Le silence dans lequel elles voyageaient fini cependant pas être brisé, lorsque Kiine, ayant peu à peu reprit conscience, et dont l'esprit devenait plus clair de minutes en minutes, finit par demander, d'une voix enrouées, des explications sur leur situation. 

-Nous avons dû fuir Lenkaro devant le chaos qui y régnait. Expliqua Lefko. J'ai cependant réussi à obtenir les informations qu'il nous manquait vis à vis du l'Okron, et la solution est finalement simplissime. Le Sang Abyssal est apparemment lié d'une manière ou d'une autre à la Relique, et tu devrais pouvoir nous y mener, en théorie.

Kiine, de son côté, fronça les sourcils. 

-J'ai bien du mal à réaliser comment je pourrai guider qui que ce soit. Je n'ai pas plus d'idée sur la localisation de notre destination maintenant que j'en avais à la surface. 

-Vous êtes encore épuisée, Kesjarinna. Fit remarquer Naïa avec douceur. Peut être avez vous besoin que votre mantra se stabilise avant de pouvoir ressentir quoi que ce soit?

-Je l'ignore. Admit la Kesjarinna. Tu es sûre de tes informations, Lefko?

-C'était les seules qui étaient disponibles. Souffla l'opaline. 

-En sommes, soit elles étaient correctes, soit on est foutues. Résuma Rehyan avec un rictus peu enchanté. 

Lefko vit que Kiine hésita à entamer un autre sujet, avant de se raviser. Sa gorge se serra. Pendant des jours, le seul mot qui était sorti de sa bouche avait été le nom de sa défunte compagne. Elle délirait, certes, mais il était impossible de croire que son souvenir ait quitté l'esprit de la Kesjarinna toute juste éveillée de sa longue période d'évanouissement. Elle devait être en plein combat avec elle même, tentant de justifier ce qu'elle avait vu tout en se forçant à ne pas oublier l'inéluctable, le fait que Yuriana avait, depuis bien longtemps désormais, traversé le voile. 

La dragonicide n'évoqua rien de plus à son sujet, et la petite expédition parvint à l'extrémité d'un boyaux qui était fermé par une étrange barrière rudimentaire, mélange de cordages, d'os et de métaux. Une créature cuirassé y montait la garde, et, à la vue de ses camarades, en ouvrit les battants, laissant le petit groupe entrer dans une magnifique caverne illuminée de toutes les couleurs par de nombreuses lianes qui, loin de pousser de manière chaotique comme dans les couloirs qu'elles avaient déjà traversés, semblaient tressées, entretenues, et pendait paresseusement du haut plafond. Les murs de la caverne étaient parsemés d'ouverture dans la roche, mais également de passages, d'escaliers et de rampes; de petites créatures cuirassées, probablement des jeunes, glissaient leur tête hors des ouvertures pour observer les nouveaux venus. Au centre de la caverne, étaient regroupées plusieurs grandes tentes de peau et d'os, ainsi qu'un enclot dans lequel paissaient paisiblement de curieuses créatures, semblables à des boeufs à trois paires de pattes, ainsi que trois paires d'yeux rougeoyants, tandis que leur pelage semblait tout aussi dur que celui des humanoïdes cuirassés les gardant. C'était une petite bourgade à des lieues sous la surface, en sommes, et Lefko, tout autant que ses compagnes, l'observa avec un ébahissement sans commune mesure. 

Bientôt, la population locale se pressa autour de ces inconnues, avec leur étrange peau nue, leurs vêtements doux, et leurs montures poilues. Aucune ne pouvait comprendre ce qui était dit, mais, ce qu'elles pouvaient cependant toutes remarquer, c'était que la majorité des regards étaient rivés vers la Kesjarinna.

-J'imagine que ce n'est pas à cause de mon titre, tout de même. Railla cette dernière. 

-Peut être... ton aura. Hasarda Lefko. Ou tes yeux. 

-Un lieu où les yeux mauves ne sont pas persécutés mais accueillis, cela tient de la fiction. Grinça la Dragonicide, pourtant consciente qu'elle n'avait que peu eu à se cacher du danger durant sa vie à cause de sa spécificité, probablement de par sa position dans la hiérarchie Nordique. 

-Tant qu'il y a enfin à manger, et de la lumière pour Naïa, moi, je signe. Grogna Rehyan. 

Les hôtes, bien que séparés du petit groupe par la barrière de la langue, se montrèrent particulièrement agréables, fournissant autant nourriture que repos et abri pour ce que Lefko supposa être quelques jours, le passage du temps étant particulièrement difficile à suivre dans ces grottes éternellement éclairées par leurs lampes naturelles. Peu à peu, la Kesjarinna parvint à reprendre des forces, c'est à dire à se tenir debout de manière plus ou moins assurée, à tenir des conversations complètes, et à ne plus partir au quart de tour à la moindre situation mettant à l'épreuve ses émotions encore instables. Néanmoins, les craintes de Lefko concernant son état mental se révélèrent rapidement réalité, lorsque, alors qu'elle restait à côté d'elle pour veiller à ce qu'elle se nourrisse correctement, la Kesjarinna lui révéla:

-J'ai vu Yuriana, à Lenkaro. 

Lefko en fut troublée, et elle le fut d'autant plus qu'elle ignorait si l'état de Kiine lui permettait de ressentir son trouble. 

-C'est impossible, Kiine. Répondit-elle simplement, en lui tendant une cuillère de la potée partagée par les créatures cuirassées. 

-Je SAIS que c'est impossible. S'exclama soudain la Kesjarinna, faisant sursauter Lefko. Et... pourtant... je n'ai pas d'autre explication!

L'opaline baissa le regard. Kiine semblait réellement désorientée et blessée. Elle devait avoir tourné et retourné le problème dans son esprit depuis son réveil, sans parvenir à la moindre explication concluante. Cela devait être terriblement frustrant, pour elle.

-Peut être... ton esprit t'a-t-il joué un tour, Kiine. Ou bien que ton mantra était si perturbé que les rêves en sont venus à se mélanger avec la réalité, je l'ignore. Mais... Yuriana est partie, Kiine. Depuis longtemps.

-Non... murmura la Dragonicide éplorée. Elle n'était pas totalement partie. Elle est toujours restée là, dans un coin de ma tête. Dès que je fermais les yeux, elle apparaissait, elle me reprochait de l'avoir laissée mourir, encore, et encore, et encore... Sans fin. J'en ai fini par fuir le sommeil, ou par tenter de m'épuiser au point de ne jamais rêver. 

La Kesjarinna releva alors la tête vers Lefko, et sa voix n'était plus qu'un souffle.

-Mais depuis que je l'ai vue à Lenkaro... plus rien. Elle... a disparu de mon esprit. Je n'entends plus sa voix, je n'entends plus ses brimades... elle s'est évaporée.

Lefko s'apprêtait à célébrer la bonne nouvelle, mais l'expression de douleur qui se dessina sur le visage de Kiine l'en dissuada, et lui fendit le cœur.

-Je pensais que je voulais m'en débarrasser, que je ne pouvais plus continuer à l'entendre me parler ainsi, mais... ne plus du tout entendre sa voix est une châtiment encore plus dur. 

La voix de Kiine était éteinte, comme de nouveau vidée de toute force. Cependant, elle avait déjà reprit en assurance quand elle reprit la parole.

-Il a forcément dû se passer quelque chose pour qu'elle disparaisse ainsi de mon esprit. Déclara-t-elle fermement. Je ne sais pas ce qu'était cette apparition que j'ai vu, mais... c'était elle. J'en suis sûre. Il faut que je la retrouve, ne serait-ce qu'une dernière fois. Je... ne pourrai pas vivre sans m'être excusée une dernière fois de l'avoir laissée mourir.

Lefko fut tentée de révéler la vérité. Qu'elle était derrière cette apparition. Qu'elle avait une affinité avec la voie d'Hel, comme feu Yuriana. Qu'on lui avait expressément dit de le cacher. Qu'elle savait que l'Okron pourrait accorder un vœu à la Kesjarinna. En réalité, Lefko était terrifiée. Révéler ce détail sur le pouvoir de l'Okron aurait des conséquences néfastes sur le comportement de la Kesjarinna. Elle voudrait s'y rendre immédiatement, sans prendre temps de se reposer. Elle y foncerait tête baissée malgré tous les risques et toutes les inconnues. Et surtout, elle ferait le voeu de faire revenir Yuriana à la vie. 

Lefko n'en doutait pas une seule seconde. La vie de Kiine ne tournait que autour du souvenir de la défunte guerrière d'Hel. Elle soufrait chaque seconde de son absence, et il avait suffit pour elle d'entrevoir une silhouette et une maîtrise lui ressemblant pour mettre un terme à plus d'une décennie de cauchemars torturés. 

Kiine demanderai à ressusciter Yuriana. Il n'y avait aucun doute possible. Mais à quel prix? Joukov avait bien dit que l'Okron n'offrait pas ses voeux sans contrepartie. Alors, que devrait payer Kiine? Une vie contre une autre? Serait-elle capable de donner celle d'une de ses compagnes de voyage? Lefko espérait que non. Mais, d'un autre côté, elle avait pu voir à quel point la Kesjarinna pouvait devenir glaciale lorsque le sujet de son amour perdu était abordé. Serait-elle capable de sacrifier quelqu'un pour le retrouver? Ce ne pouvait être mis de côté. Sans compter l'autre grande raison qui effrayait Lefko, et lui faisait garder le secret absolu du pouvoir réel de l'Okron, même auprès de sa famille recomposée.

La raison même pour laquelle elles étaient ici, à la recherche de la Relique. La voix horriblement grave du Logophage résonna dans l'esprit de l'opaline, racla les parois de son crâne en un rappel atrocement douloureux. "Tu guideras la Kesjarinna jusqu'à l'Okron. Et tu l'aidera à remplir sa part du pacte, en m'amenant ce qu'il lui donnera". 

Si la Kesjarinna en venait à faire revenir Yuriana, comment Lefko pourrait-elle la lui arracher pour la livrer au Logophage? Elle ne le pourrait pas. C'était bien trop cruel. Mais dans ce cas, autant Kiine qu'elle même ne rempliraient pas leur part du contrat passé avec le démon Abyssal. Rompre une promesse est un acte dangereux, personne ne l'ignore. Rompre un pacte avec un démon semble le summum de la dangerosité, voir pire; un suicide immédiat. Lefko pouvait presque sentir le poids du lien créé par cette promesse peser sur ses épaules. Pourtant, elles ne pouvaient pas non plus s'arrêter là. Le seul espoir de l'opaline était d'essayer de convaincre la Dragonicide. De la détourner de son amour perdu. Mais cela, elle n'avait aucune idée de comment le faire. En réalité, c'était même probablement impossible.

Malgré ces sombres pensées, la Kesjarinna ne cessait d'aller mieux. Tout cela était ce que tout le monde désirait, bien évidemment, d'autant que Dol'taïm, elle aussi, avait reprit du poil de la bête. Cependant, ce n'était pas assez - particulièrement pour Rehyan. 

Cela devint limpide lorsque l'ancienne Kisaeng plaque Lefko contre l'un des murs de la grotte alors que l'opaline venait de quitter la petite chambre rocailleuse dans laquelle Dol'taïm se reposait encore.

-Combien de temps tu comptes continuer cette mascarade? Attaqua la rousse sur un ton venimeux. 

-Rehyan, lâche moi! S'exclama la brune en réponse. Tu me fais mal!

-Et alors? Il te faut bien cela pour que tu te réveilles un instant! Tu passes tellement de temps à t'inquiéter pour ta Kesjarinna, et à faire des papouilles à ta compagne que tu n'es même pas capable de remarquer dans quel état déplorable se trouve Naïa! 

L'état de la nymphe n'avait en effet fait qu'empirer, malgré la douce lumière tamisée qui cascadait sur la grotte. Naïa n'avait pas simplement besoin de lumière, en tant que créature profondément liée aux plantes et aux arbres qui lui avaient donné naissance. Elle avait besoin des rayons vertueux du soleil pour se nourrir, pour prendre des forces, en somme, pour vivre. La nourriture que les autres races pouvaient dévorer ne pouvaient que repousser l'inéluctable, d'autant que, comme toutes les nymphes, elle les digérait en général très mal, et en retirait donc bien peu d'énergie. Loin sous la terre, éloignée de ces rayons bénéfiques, elle semblait se faner lentement, mais sûrement, malgré l'entrain qu'elle mettait à prétendre que tout allait bien, afin de ne pas inquiéter ses compagnes.

-Je sais qu'elle va mal. Grinça Lefko entre ses dents, forçant Rehyan à la lâcher. Je ne suis pas stupide, Rehyan! Mais on ne peut pas faire demi-tour. On est allés trop loin pour revenir en arrière. D'ailleurs, comment comptes tu retrouver notre chemin vers la surface, au juste?

-Et comment comptes-tu le retrouver une fois qu'on aura trouvé cette foutue Relique! Piailla la rousse, dont le regard rouge était encore plus enflammé qu'à l'accoutumée. Elle sera juste dans un état encore pire que lorsque nous sommes arrivés!

Lefko eut envie de lui crier que le lieu où elles se rendaient leur accorderait des vœux. Que grâce à cela, elles pourraient sortir sans la moindre difficulté. Qu'il y aurait probablement encore un prix à payer, mais qu'elle était prête à le faire pour qu'enfin leur cauchemar se termine, et qu'elles puissent enfin se poser sans avoir à s'inquiéter pour leur vie, ou pour leur pacte avec l'abyssal. Mais elle ne put se résoudre à révéler le secret. Elle avait trop peur des conséquences. Elle savait l'admiration de Rehyan pour la Kesjarinna. Elle savait qu'en parler là serait risquer de voir toutes ses craintes devenir réalité. Alors, elle tenta de faire comprendre à Rehyan qu'elle maîtrisait la situation.

-L'Okron est très puissant, Rehyan! Nous nous en servirons! Nous ne pouvons pas nous permettre de partir maintenant pour nous perdre dans le dédale de l'inframonde, alors même que le moyen de nous en sortir est à portée! 

-Foutaises! Personne ne sait ce que c'est que cet Okron! Je vais finir par croire que c'est une légende! Mais ce qui n'en est certainement pas une, c'est le mauvais état de Naïa, et la nécessité à ce qu'on remonte, et maintenant!

Dol'taïm, alertée par les éclats de voix, sortit d'un pas léger de son antre pour découvrir la dispute prenant place juste devant l'anfractuosité en marquant l'entrée. 

-Dol! S'exclama Rehyan à sa vue. Raisonne ta compagne, pour l'amour de la Grande Créatrice! Continuer serait de la folie! On reviendra, sans Naïa, mais elle ne peut pas continuer ainsi.

Il était étonnant de voir Rehyan faire ainsi appel à Dol'taïm ainsi, comme si elle était persuadée de leur accord, quand bien même elles étaient en si mauvais termes depuis la dispute au sujet de Viyanah, déjà des semaines plus tôt. Mais Lefko savait que ce n'était pas sans raison. Dol'taïm n'aimait pas beaucoup la Kesjarinna, et l'idée de continuer en étant guidée par elle, aux dépends de la santé d'une des leurs, ne pouvait pas lui plaire.

-Rehyan. Trancha la keshiane de sa voix si rarement utilisée. Lefko a raison. On ne saurait même pas retrouver la surface. 

-Mais... mais trouver l'Okron n'y changera rien! S'exclama la rousse, visiblement choquée de voir la keshiane ne pas prendre son parti. 

-Fais confiance à Lefko. Si elle dit que la meilleure solution est de continuer, je la crois. Parce qu'elle ne mettrait jamais en danger la vie d'une d'entre nous.

Un nouveau poids s'affaissa sur les épaules de Lefko, qui déglutit. Elle espérait sincèrement, du moins, que son plan allait être fonctionnel, que la Kesjarinna allait pouvoir les guider, qu'elle ne sacrifierait aucune d'entre elles, et surtout que les vœux soient bien la raison d'être de la Relique. 

Rehyan restait fulminante, mais interdite, devant la répartie de Dol'taïm. Elle voulait répondre quelque chose, mais ignorait quoi. Lefko savait la frustration qu'elle devait ressentir. Dol'taïm l'acheva cependant en terminant.

-La seule chose que nous puissions faire pour le moment, c'est attendre que la Kesjarinna soit assez remise pour nous guider.

-Et depuis quand fais tu confiance à la Kesjarinna, hein? Cracha Rehyan.

-Depuis que notre sort repose entre ses mains. N'étais tu pas celle qui lui courait après comme un gentil toutou? 

Rehyan sembla se retenir de se jeter sur la keshiane, avant d'éructer en s'en allant.

-Je l'étais... mais finalement, elle n'est peut être pas infaillible. Glissa-t-elle entre sa barbe, et Lefko ne fut pas certaine d'avoir correctement entendu.

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