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Chapitre cinq ; Quelque chose de magique



Anna Swifrose ;

J'inspire profondément en balayant les derniers morceaux de verre brisé rependu dans la pièce. Je détache ensuite mes cheveux que je laisse retombé sur mes épaules en me remémorant les compliments de Katia. J'esquisse un sourire qui ne dure pas. Katia... Tout le monde pensée que ce fracas provenait d'un vase sur lequel elle aurait passé sa folle rage... mais moi, j'avais deviné que c'était autre chose. Katia n'aurait pas simplement brisé un vase pour se défouler... à quoi cela lui aurait-il servit ? J'ai bien compris, depuis toutes ces années, que Katia est une fille très intelligente... et que tous ce qu'elle fait, elle le fait par intérêt. Même lorsque ces stupides actions provoque la rage de la directrice, elle sait que cela lui rapportera quelque chose. La plupart du temps, c'était le calme de sa chambre et des salles d'études, la solitude que lui apportait la nuit lorsqu'elle devait nettoyé le hall d'entré, la sensation de bousculer sa vie, cette boucle infernale, lorsqu'elle nettoyait les greniers où se trouvent toutes les affaires des plus vielles orphelines, peut-être aujourd'hui, mortes de vieillesse.

Non. Katia n'avait pas brisé un vase mais bien la fenêtre de sa chambre pour fuir sa vie maussade et tout ses souvenirs douloureux.

Aïe !

Je lâche soudainement le morceau de verre et observe ma main sanglante sans vraiment ressentir la douleur de la blessure... j'ai l'impression que ma tête est trop vide et que même du verre brisé et un peu de sang ne pourraient pas la remplir.

Katia, qu'as-tu fais ?

Katia Everdwin ;

J'entends son souffle dans mon dos, je sens sa présence, j'arrive presque à deviner sa peur. J'amorce un geste pour lui faire face mais une voix douceâtre mais sévère me l'interdit ;

- Ne bouge plus ou... ou....

Sa voix s'étrangle comme si elle pleurait, elle piétine un peu le sol, inspire bruyamment et continue ;

- Je suis un saphir et je n'ai pas peur de blesser !

Je n'ose pas me retourner, même si j'en brûle d'envie ; qui est cette fille ? Avec quoi me menace-t-elle ? Pourquoi me menace-t-elle ? Quel est son âge ? Pourquoi avoir peur de moi ?

Je tente d'engager la conversation sans savoir ce que je pourrais lui dire... peut-être pourrais-je me présenter ?

- Je...

- Tais toi ! Hurle-t-elle avec une voix qui s'enroue lorsqu'elle hausse le ton, Je t'interdis de faire le moindre geste ou... ou tu finira comme cet arbre !

J'aperçois soudainement un flash bleu, un jais de lumière percuter un jeune sapin, un peu plus grand que moi. Je retiens un cris de stupeur lorsque ce dernier devient subitement grisâtre, ses épines devenues brunes tombent à son pied, ses branches semblent maintenant si fragile qu'un simple coup de vent pourrait bien les arracher de leur tronc. Mais que ce passe-t-il ? Ma respiration s'accélère, mon cœur s'emballe, et la panique prend le dessus sur le calme que j'ai tenté d'entretenir jusque là. Comment est-ce possible ?

Cassy Johns ;

Ses yeux vert s'arrondissent soudainement ;

- Quoi ?! Aurais-je aimé lui lancé sèchement.

Mais je ne m'en sens aucunement capable ; je ne sais pas qui il est, d'où il vient, pourquoi m'observe-t-il de cet œil suspect ? Je préfère entretenir le calme que pousser la colère. Il fronce les sourcils de plus belle, d'un aire perplexe puis fais mine de reprendre la conversation comme si nous étions de nouveaux amis ;

- Et donc, c'est quoi ton nom ?

- Cassy...

Je regrette très vite de le lui avoir donné ; je ne sais même pas qui il est ! Que me veut-il ? Pourquoi était-il sur ce muré ? Je jette un coup d'œil en direction de la maison de Johns en espérant voir apparaître dans l'angle de la fenêtre le visage pâle de Sophia ; mais rien... je n'aperçois que le lustre brillant de la cuisine.

- Moi c'est Louis. Mais je préfère que tu m'appelle Lou.

- Loup ? Répétais-je étonnée qu'il veuille porter le nom d'un animal.

- Lou, c'est un diminutif, M'explique-t-il calmement.

Lou. C'est un bien étrange « diminutif ». Peut-être que cela me sonne bizarre à l'oreille car à St Arianne, personne ne porte de surnom. Sauf moi ; Cassevase, ou Katia ; Kate. Mais nous sommes sûrement les seuls. La directrice détestait m'entendre appeler Katia par son surnom car c'est « indigne d'une vraie Lady, jeune fille ! ». Kate, au contraire prenait toujours soin de me nommer Cassevase lorsque, seules d'autres orphelines remplissaient la pièce. Elle a pris l'habitude de m'appeler ainsi alors que son hystérie après l'annulation du pique-nique de fin d'année, nous avait rapporté une punition à toute les deux. Nous devions chasser la poussière du grand hall avec de vieux plumeaux ; Kate nettoyer les armoires, moi les vases. J'avais décider de tous les ramener sur une même armoire pour les dépoussiérer tour à tour en un temps record ; très mauvaise idée. J'avais 10 ans ce jour là. En ramenant le dernier vase près des autres, j'ai trébucher sur un coin du grand tapis qui recouvre le sol. Tout mon poids a été porté en avant et j'ai percuté l'armoire sur lequel j'avais disposé toutes les précieuses décorations de la directrice. Celle que je tenais en mains s'est brisée lorsque j'ai percutée le meuble et toutes les autres ont fait domino ; une à une, elles se sont bousculées puis roulées jusqu'au bord de leur support pour aller se feindre, s'abîmer, s'éclater sur le carrelage en un fracas infernale. La directrice est très vite arriver pour constater les dégâts de ma maladresse ; seul un vase était encore intact. Je l'ai donc ramasser pour le lui porter mais... manque de chance ; j'ai de nouveau trébuché, je ne suis pas tombé, mais le vase m'a glissé des mains et est venu percuter le sol pour voler en éclat, aux pieds de Madame Arianne. Katia n'a jamais autant ris ce jour là et la directrice ne m'a jamais plus envoyé dans la hall pour me punir.

- Tu es originaire du Royaume de Diamant ? Me demande Lou en me ramenant brusquement à la réalité.

- Non.

- C'est quoi alors ça ? Me demande-t-il en désignant la perle de mon collier.

Je l'attrape entre mes doigts, comme pour la protéger. Ceci ? C'est le dernier, le premier et seul souvenir que je possède de mes parents. Un souvenir... j'entends plutôt par là, la preuve qu'ils ont existé et qu'ils m'ont une fois aimé.

- C'est... un cadeau de mes parents.

Il avale le mensonge sans broncher ;

- C'est une fausse alors... souffle-t-il d'un aire déçu, Tu sais que la loi de Diamant interdit le port de contrefaçon ou d'une reproduction ?

Je plisse légèrement les yeux en essayant d'assimiler tout les mots qu'il vient de prononcer. Je n'en connais que la moitié ; la loi de Diamant ? Une contrefaçon ? Une reproduction ?

Je sers le bijoux entre les doigts, presque inconsciemment.

- Non, tu ne le savais pas ? S'étonne-t-il pour briser le malaise qui s'installait doucement entre nous. C'est étonnant qu'une fille royaliste ne sache pas ça !

Une fille royaliste ?

- Tu devrais l'enlever avant qu'un Purificateur ne te voit avec !

- Non ! Protestais-je en faisant brusquement un pas en arrière.

Cela fait 16 ans que je le porte au coup. 16 ans que je ne l'ai pas enlever. 16 ans que personne d'autre que moi n'y a touché. Et ce n'est pas lui, ou un de ces ... « Purificateurs » qui pourraient faire changer cela. Il essai de me convaincre à plusieurs reprise en me parlant des différentes procédures qu'emploient les Purificateurs pour punir un hors la loi, les conséquences que cela pourrait avoir sur la génération qui suivrait la mienne et autres arguments dont je ne comprends pas toute la signification. Je finis par perdre patiente ;

- Je ne l'enlèverais pas ! Qu'est-ce que cela peut-il bien changer que cette perle soit une vraie ou non ? C'est un simple bijoux !

- Justement ce n'est pas un simple Bijoux ! Si tu le porte, tu affirme détenir des pouvoirs de Diamant ! Ce qui, premièrement te met en danger, deuxièmement, si c'est une fausse, tu te risques à de très gros problèmes !

- Des pouvoirs de Diamant ? Répétais-je doucement afin d'être sûre d'avoir bien entendu.

Il fronce les sourcils pour la énième fois puis plantent ses yeux sévères dans les miens. Cette situation est absurde ! Je suis en train de débattre avec un garçon que je ne connais même pas sur une loi que je soupçonne de ne pas exister ! C'est vrai ; s'il faisait tout ça pour me dérober ma perle ? Je n'ai aucune idée de la valeur qu'elle peut atteindre sur un marché. Vend-t-on la valeur sentimental dans le monde extérieur ? Je suis peut-être ignorante mais pas complètement stupide.

- Je crois que je vais te laisser à tes histoires folles... lançais-je avec une arrogance que je n'ai pas l'habitude d'entendre dans ma voix.

Katia Everwin ;

Je suis parcourue de violent frisson de terreur. Un arbre ne peut pas s'assécher aussi vite... de plus la terre est humide et aucun signe de sécheresse pourrait justifier cette mort si subite.

- Tu es une royaliste, n'est-ce pas ? Me questionne la voix mal assurée dans mon dos.

- Non... réponds-je doucement.

- Alors pour quelle autre raison serais-tu en train de parcourir la forêt, si ce n'est pour nous tuer ?

- Je... je me suis enfuie.

Je l'entends soupirer calmement. Je pousse un cris de stupeur lorsque sa main se dépose soudainement sur mon épaule. Je pivote sur moi même pour lui faire face et découvre une fille très mince et de petite taille. La première chose que je remarque chez elle sont ces longs cheveux blond miel qu'elle a ramener en queue de cheval au dessus de sa tête ; même ainsi, ils lui arrivent à la moitié du dos. Ses yeux vert pommes inspirent la confiance sur son visage rond. Ses joues rougis par le soleil tapant sont creusées, son nez fin et allongé lui donne l'allure d'un renard et son teint pâle pourrait être celui d'un malade. Ses vêtements sont foncés, cousus très maladroitement, rapiécer horriblement par endroit, recouvert de terre et autres matières que je ne pourrais décrire. Le tout forme une robe que l'on confond avec un pantalon trop large.

- Tu es donc de notre côté... Conclut-elle avec soulagement.

Je n'arrive pas à déterminé son âge ; la crasse qui recouvre son visage, les cernes sous ses yeux presque larmoyant, les traits de son visage marqués par... le temps ? La fatigue ? Les pleurs ? Mais ses petites mains aux longs doigts fins repliés sur eux mêmes me font penser qu'elle ne vole pas plus haut que la vingtaine. Je sais qu'il est étrange de déterminer l'âge d'une personne par ses mains, mais c'est la seule partie de son corps qui ne soit pas recouvert de boue.

- Suis moi... il ne faut pas que tu reste ici. Ils risqueraient de te trouver...

Elle fait mine de dessiner un cercle de son doigt au niveau de mon visage et soudainement, tout les muscles de mon corps se crispent, ma gorge se serre, mes points se ferment, mon cœur s'emballe, mes poumons se compressent. J'ai du mal à respirer et mes cordes vocales semblent ne plus m'obéir. Je n'arrive à émettre aucun son, aucun bruit. Il m'est impossible d'appeler de l'aide. Très vite mes idées s'embrouillent, je n'arrive plus à penser... juste... à voir.

Mes jambes se mettent à suivre les pas de cette fille mystérieuse, les sons s'estompe autour de moi. Mon corps ne m'appartient plus.

Cassy Johns ;

Les sourcils broussailleux de Lou se fronce dans une expression d'incertitude. Il me dévisage un instant, soupçonneux puis d'une douce voix, comme celle que l'on adresse à un enfant, il me demande avec une certaine prudence ;

- D'où viens-tu, déjà ?

- De St-Arianne.

Le sourire chaleureux que portait se lèvres avant que ma patiente s'envole et me pousse à être presque grossière, se redessine doucement sans laisser pour autant apparaître ses dents. Tout ses gestes deviennent soudainement plus doux, plus délicat, comme s'il avait soudainement peur de me briser avec ses mots.

- Tu ne connais rien d'ici alors... conclut-il. Je vais te montrer.

Il colle ses pommes de mains, l'une à l'autre, avant de les écarter doucement, minutieusement... mes yeux me jouent des tours... car soudainement, je vois apparaître une bulle bleu argentée gonfler entre l'espace que Lou vient de créer. Je cligne une fois, deux fois, trois, quatre fois des yeux avant de me pincer discrètement le bras pour me sortir de ce rêve incroyable. La surface opaque de cette sorte de balle à la forme incertaine me fascine. Non, enfaîte je ne veux pas sortir de mon rêve, pas tout de suite, pas maintenant.


Je me lève très lentement, de peur qu'un geste trop brusque ne me réveille. J'approche ma main de ce phénomène qui me paraît presque prendre vie, sa surface tremblotant à chaque fois que la brise se manifeste. Mes doigts effleurent la bulle qui dégage quelque chose de frais et d'apaisant.

- Écarte toi... me demande Lou d'une voix lointaine.

Je m'exécute sans pour autant quitter la sphère des yeux. Elle m'intrigue, me fascine, m'hypnotise. A tel point que le monde qui m'entoure semble s'être évaporé.

Soudainement, Lou la lance au dessus de nos tête et la parois si fragile de cette dernière se dérobe en faisant pleuvoir sur nous des millions de paillettes, semblables aux étoiles que j'apercevais depuis la petite fenêtre de ma chambre d'orphelinat.

Alors c'est ça ? Le monde ?




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Oui, oui je sais ... je suis trèèèèèèèèèèèèèès en retard ^^'  Mais il se passe beaucoup de chose autour de moi en ce moment (vacances, emménagement de mes deux frères, bref je ne vous raconte pas ma vie ^^) Je vous avais promis (pour ceux qui l'ont vu?) que je sortirais un chapitre (normalement prévue pour la semaine dernière oui je sais ^^') et le voilà!

Pour ceux qui se demanderais; non, jamais je n'abandonnerai ce livre à moins que quelque chose ne m'arrive à moi, mon ordi, mon compte ou quelqu'un de proche! Si jamais vous n'aviez plus de nouvelle de moi vous pouvez aller voir Watson57, je suis assez proche d'elle pour qu'elle sache ce qui m'arrive ;) 

Merci beaucoup à tout ceux qui ont pris le temps de lire mon petit chapitre (très en retard) et un énorme bisous à tout ceux qui commente ou même vote pour mon histoire (je vous aime très fort ❤)

(restons dans le thème de la bubulle :P)

Et je voulais juste faire un petit mais grand merci à PatteDeNeige ^^  ca m'a fait super plaisir que tu m'identifie :D


(oui dsl pour l'orthographe je sais je suis pas top à ce niveau là ^^')

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