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Chapitre 5 : l'Humanimal au bras caché


La matinée est déjà bien avancée quand nous sortons de l'auberge. Il n'y a pas foule dehors, peu de marchand, plus de paysan que d'autres professions. Montémoir est vraiment un village reculé de tout commerce. Notre passage ne passe pas inaperçu, surtout avec ma longue épée tapant sur ma cuirasse. Tout cela engendre une certaine atmosphère pesante, où chaque geste mal interprété de part et d'autre peut engendrer des morts. Nous sortons rapidement de la ville, retrouver un peu de sérénité. Le temps est maussade et froid, mais il ne pleut pas pour le moment fort heureusement.
Arrivé au lieu de l'attaque, il n'y rien de visible au premier abord. La petite forêt gardent encore sur les troncs de certains de ces arbres les traces des flèches plantées. Les hautes herbes cachent des dagues et des bouts de tissus, déjà désagrégé par le temps. Je devine un grand bûché qui a servi pour la crémation des corps. Sinon, rien ne laisse présager qu'une embuscade a échoué ici.
    « Que veux-tu faire maintenant, me demande Massko, cherchant des objets utiles oubliés dans les fourrées.
    - Je ne sais pas, je réponds, un peu perdu.
    - Nous voilà avancé alors ! »

Il continu à chercher et tombe sur une bague en argent, qu'il s'empresse de ranger dans des poches.
    « Au moins nous ne venons pas là pour rien, se console Massko. Te gènes pas, soit tu prends les objets d'un mort, soit tu récupères un bien de ton ami.
    - Je te laisse trouver ton bonheur, ça ne m'intéresse guère, je lui répond sobrement. »

Massko hausse les épaules et reprend sa chasse. Quant à moi, je me dirige vers la rivière à une centaine de mètres d'ici. Le courant y est assez fort, le corps de Mustébouée a dû dériver sur des kilomètres. Je ne m'approche pas beaucoup, je n'aime pas l'eau, pas comme lui. Je me souviens de ce moment où il est sorti de l'eau pour faire la surprise à Typhlosion. Il avait l'air fier, sûr de lui, intrépide, et dégageait une certaine classe. Malheureusement, cela n'a pas suffit pour survire à l'attaque. Je reste pensif quelque instant, avant d'être interrompu par Massko :
    « Tu as fini ton hommage ? C'est pas tout ça mais on a un vrai travail à faire.
    - Oui j'arrive. »

Je sors de ma torpeur pour rejoindre Massko, un peu plus content qu'a notre venu ici. Je suppose que sa chasse a été fructueuse. Au final, je n'ai pas fais d'hommage comme Typhlosion aurait voulu, mais de toute façon, je n'ai pas de compte à rendre à Typhlosion. J'espère le penser encore une fois cette journée terminée...
L'après midi est consacré à la surveillance de la région. La patrouille de la Police ne vient pas forcément beaucoup dans cette région sans y être obligé par quelconque affaire, encore moins en hiver. Le temps se gâte rapidement, et nous force à retourner à Montémoir. Nous évitons la pluie de justesse, et nous retrouvons l'auberge de Xatu. Ce dernier nous jète un regard avant de s'occuper de ses quelques clients. Nous nous installons à une table, tandis que nous voyons défiler quelques humanimaux encapuchonnés rentrer pour échapper au déluge dehors. L'un d'entre eux porte son bras dans son long manteau, comme s'il garde caché une lame qu'il sortirait à un moment décidé. Cela ne fait que rajouter à la tension déjà habituel qu'offre cette auberge, et cette ville en général.
    « Eh, Xatu le tavernier, deux choppes pour nous je t'en pris, commande Massko. »

Cette demande surplombe les discutions et nous fait diriger tous les regards vers nous. La personne qui cache sa patte n'a qu'un regard furtive vers nous, mais à la vue de mon épée, esquive rapidement nos regards. Tout cela est louche.
    « Tu as vu le rôdeur derrière moi, je demande en pointant du regard la personne visée, celui qui cache son bras dans son manteau ?
    - Je l'ai repéré, t'inquiète pas, me répond Massko sur un ton plus sérieux et plus bas. »

Puis il pose voilement sa patte sur mon épaule en s'adressant à moi plus fortement :
    « C'est bientôt terminé de toute façon, nous n'avons rien trouvé de répréhensibles, nous n'aurons rien à dire. »

Son stratagème a fonctionné, si c'est vraiment ce qu'il a voulu faire. Tout le monde se doute maintenant de notre statut, et concentre leurs conversations sur notre présence dans leur bourgade. L'encapuchonné ne nous adresse pas d'autre regard, nous tournant même le dos.
    « Je ne sais pas ce que veut faire ce gus, mais s'il veut s'en prendre à l'aubergiste, j'aurai bien envie d'attendre un instant avant d'intervenir, plaisante dans le sérieux Massko.
    - De toute façon, nous repartons demain, je confirme.
    - J'aime entendre cela, conclu Massko ! »

Xatu revient avec les deux choppes de bières. À peine posé sur la table, Massko se précipite sur la sienne, je prend plus de temps pour faire de même. Attendant que Xatu soit dos tourner, Massko lève son verre vers moi.
    « À Mustéboué, et à notre bon retour parmi la civilisation.
    - À Mustébouée, et au bon retour à Capitale. »

Nous trinquons et buvons l'alcool à grandes gorgés. Nous discutons ensuite de tout et rien, entre le froid du dehors humide et le chaud sec de la cheminée. Le temps ne se calme pas, et pourtant la nuit commence à tomber, obligeant les clients à partir à la moindre accalmie. L'Humanimal au bras caché est le dernier à partir, sans un regard. Il n'a pas fait d'esclandre ce soir, mais qui sait s'il ne va pas revenir sous le couvert de la lune. Massko a la même idée en tête, je le vois en suivant le fameux du regard. Nous déjeunons la même soupe supposé indigeste, et nous remontons nous coucher.

La nuit. Nous sommes devant le feu de cheminé. Nous, car je suis en compagnie de l'Humanimal encapuchonné, son bras droit encore enfouit sous ses vêtements. Il n'a pas l'air agressif, il attend, peut-être est-ce à moi de commencer :
    « Qui êtes-vous ? »

L'Humanimal ne me répond pas, me fixe dans l'ombre de sa capuche. Un petit silence rempli par le crépitement du feu s'installe avant de réitérer :
    « Qui êtes...
    - Tu n'as toujours pas compris ? »

Un autre silence. L'Humanimal continu :   
    « Que viens-tu faire ici à part rendre hommage à un mort ?
    - Rien d'autre, je lui répond immédiatement. Je ne suis venu qu'en mission de routine pour déguiser cet hommage mais c'est tout, vos affaires de brigands ne m'intéressent pas tant que vous les faite loin de mon regard.    »

L'Humanimal cache un peu plus son bras dans son manteau. Je reste sur mes gardes.   
    « Même dans un rêve tu t'attends à ce qu'on t'attaque ? Même face à un ami ?
    - Si je ne sais pas qui vous êtes, je ne peux vous affubler de cette domination.
    - C'est que tu n'as toujours pas compris qui je suis. Maintenant, es-tu sûr de ne pas vouloir savoir ce qui s'est passé durant cet embuscade qui a donné la mort à ton compagnon ?
    - Evidemment, mais cela impliquerai que tu étais de la fête et que tu es responsable de sa mort. »

Il se lève, me tournant le dos pour regarder le feu flamboyant.
    « Si tu veux tout savoir, je suis arrivé à la fin de l'attaque, car je voulais y mettre un terme. Mais la violence de l'embuscade m'a forcé à devenir que spectateur. Ainsi j'ai pu voir pourquoi Mustéboué a été tué.
    - Pas besoin d'être devin, je réplique, je sais qui...
    - Le mensonge, s'il est sincère et tôt, peut être une vérité plus vrai que nature.
    - Expliques-toi ! »

L'Humanimal se retourne, me faisant face une nouvelle fois, encore caché par une capuche. Je n'ai qu'entr'aperçu une peau jaune vive.
    « Il est plus facile à un Pokemon de la Police de dire que l'un des leurs est mort sous les coups de ces ennemis, plutôt que de le diffamer. Pendant une bataille ou une embuscade, nous nous battons pour la vie des nôtres et la mort des autres, et certains gestes peuvent devenir inexplicable, au point de raconter une version de l'histoire plus simple et plus propre. Mustéboué, je l'ai vu de mes yeux, à trouvé le moment opportun de tirer ses flèches à de mauvais ennemis, et c'est son collègue qui l'a achevé de l'épée devant cette trahison. »

Un silence plus important vient. Je n'en revenais pas, et même si je peux remettre en doute ces propos, une part de moi donne du crédit à ces propos.
    « Je dois alors venir te voir avec Massko demain, avant de partir, pour confirmer tes propos. Je te garanti la vie.   
    - je n'en doute pas l'ami. »

Il enlève son capuchon, et je reste bouche bée de le reconnaître enfin. Pourtant, sa présence ici n'était pas logique, je n'arrive pas à croire que je n'y avais pas pensé une seconde.
    « Tu me trouveras chez le bûcherons, une maison au abord de la forêt, tu ne pourras pas te tromper. »

L'Humanimal se camoufle à nouveau, avec de conclure :
    « J'espère que je t'ai prouvé ma valeur maintenant, Soldat de Feu ! »

Je me réveille avec plus de peine qu'à l'ordinaire. Le soleil était déjà bien levé, et je n'entend pas les ronflements de Massko derrière l'épais mur en terre. Je le rejoins dans la salle commune, devant un bon petit déjeuné
    « Pour une fois je suis le premier, me pique Massko de bonne humeur.
    - En effet, j'ai eu un rêve très instructif.
    - Instructif ? Moi les miens sont plus... enfin tu vois quoi ! »

Il n'en fallait pas plus pour que je comprenne. Massko continu, tandis que je commence à manger du fromage avec un bon morceau de pain.
    « Quelle nouvelle as-tu apprise alors ?
    - Nous devrons allez voir le bûcheron en lisière de forêt, il a quelque chose de très intéressant à raconter... »

Massko me regarde, hausse les épaules et fini son repas. Je fais de même, et nous apportons, sous l'œil enquêteur de Xatu.

Quelques bonnes minutes de marchent suffisent pour arriver à la maison. Naturellement, il est tout en bois, et un Humanimal en forme d'arbre, jusqu'à en avoir la couleur, et avec ces pattes avec des doigts très arrondis, coupe du bois à l'extérieur. Il nous cerne et nous observe de loin.
    « Que font des Soldats de Capitale si loin de chez eux, nous lance avec méfiance le bûcheron.
    - Désolé de vous déranger, je demande, mais avez vous une personne sous votre ordre ? Une personne que vous payer pour quelconque travail ? »

Je m'attendais à voir une autre personne, mais finalement elle ne tarde pas à venir en ouvrant la porte de la cabane.
    « Oui, j'ai Voltali, répond le bûcheron quand il le vit sortir, il m'aide à quelques menus travaux contre repas et logis, pourquoi, vous avez quelque chose contre lui ? »

Voltali me reconnaît, et s'approche de moi, moitié craintif, moitié fier de lui. Massko commence à être sur ces gardes, avant que je l'en empêche. Voltali a vainement tenu sa promesse. Il est devenu un Humanimal respectable, malgré la main amputée qu'il cache instinctivement en nous voyant. Mais maintenant, il est temps pour lui de me raconter ce qu'il sait de l'attaque.

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