Je regardais par la fenêtre, profitant du calme ambiant, une légère brise faisant voler mes cheveux doucement et certaines mèches me chatouillaient le visage. Je réfléchissais à tout et à rien, complètement absorbée par le paysage matinale.

- Mademoiselle... Sa majesté vous demande...

Sortant de mes pensées, la domestique à doucement frappé à l'entrée, elle s'inclina devant moi puis m'accompagna jusqu'à la salle du trône.
Je la suivais scrutant de mes yeux bleus les alentours.
Je me demande bien ce que l'empereur peut bien me vouloir. Je vis ici depuis au moins treize ans maintenant... je me suis faite à cette endroit pas si terrible que cela. Mais peut être que moi j'ai eu de la chance.

J'ai entendu dire que certaines filles avaient été forcées de travailler, sûrement les plus jeunes et jugées sans valeur.
Les plus vieilles à l'époque ont été mariées de force, un peu partout, ici à l'Est ou bien dans l'empire du Sud.
Les chanceuses, comme moi, c'est-à-dire celles qui ne sont pas d'origines de simple villageoises, nous avons été placé dans des familles nobles.

J'ai été placé ici chez l'empereur, il ne voulait pas vraiment d'une fille mais n'ayant pas eut de fils, il lui fallait un héritier alors il a " pioché " dans la ribambelle de filles enlevées du Nord.
Je ne me plains pas vraiment, on s'occupe bien de moi ici, ma famille me manquait bien sûr mais j'ai beaucoup de mal à me souvenir d'eux maintenant...
L'empereur est agréable avec moi alors ça me vas.

Avec la domestique, nous arrivons dans la salle du trône, l'empereur, qui etait en pleine conversation avec son second et d'autre personnes dont je me fiche totalement, se tourna vers moi et s'avança.

- Asura, ma fille, bonjour comment vas-tu ? me dit-il avec un léger sourire.
- Bien merci majesté... répondis-je d'une petite voix.

Cela me gène toujours autant qu'il m'appelle " ma fille " et c'est un homme toujours si occupé et demandé que je me demande pourquoi il souhaite me voir.

- Quand m'appeleras-tu enfin père jeune princesse ? Bien ma chère il y a un sujet dont je voudrais te parler.

Il parlait d'une voix sérieuse ce qui me fit frissonner, qu'est ce que j'ai fait ? Je ne fais jamais rien de mal ici je me fais la plus discrète.

- De quoi s'agit-il ? je demanda en cachant mon anxiété.
- Tu as eu dix huit ans ma fille tu vas bientôt te marier... les hommes te convoitent, bientôt des prétendants viendront ici ma chère, nous soupçonnons le Nord de profiter de cette situation pour venir nous attaquer.
- Je vois ça à l'air terrible...

Je disais cela dans réelle intérêt, je n'oublie pas que je suis originaire du Nord donc je m'en fiche un peu qu'ils viennent ici ou non.
Mais c'est quoi le rapport avec moi, cela fait des mois qu'il me parle de mariage j'ai bien compris mon devoir même si je ne l'accepte qu'à moitié...

- Mon enfant. commença-t-il.

Je fis une légère grimace à ces mots.

- Tu seras escortée à partir de demain ou que tu iras, tu auras des gardes du corps, des soldats très entraînés et des puissants samouraïs qui te protégeront.
- Mais... majesté... protestais-je.
- Il n'y a pas de mais, tu dois être protéger. C'est tout ce que je voulais te dire tu peux disposer si tu le souhaite, j'ai une réunion dans pas longtemps ma fille nous parlerons ce soir au dîner.

Pfff... je retourna dans ma chambre... Géniale je vais être surveillée vingt-quatre heures vingt-quatre maintenant.
Ça ne m'enchante pas du tout tout cela... Les soldats du Nord peuvent bien m'enlever je suis habituée maintenant.
Remarque non je vis confortablement ici... ça serai dommage... mais j'en ai plus que marre de cette guerre interminable...

~~~~~

- S'infiltrer parmis les soldats chargés de protéger la famille royale de l'Est ? Vous êtes certain majesté ?
- Oui, les attaquer de front ne servirai à rien, cela fait des années que l'on tente le coup ça n'a jamais rien donné il faut procéder autrement.
- Bien majesté... Mais qui envoyer ? Lors de la dernière bataille nos troupes ont beaucoup souffert et nous avons beaucoup de blessés...
- Faites le tour des dojos les plus réputés de la région mon ami, que ceux qui sont aptes à se battre partent, choisissez les meilleurs sans oublier que il s'agit de se faire passer pour des alliés.
- Bien majesté.

Cette guerre doit rapidement se terminer, nous allons venger nos filles disparues.