Tu courais à ta vitesse habituelle. C'était le jour où la Boîte amène un nouveau. Tu avais décidé de rentrer plus tôt, tout comme Minho et Thomas, les deux autres Coureurs.

Minho était ton meilleur amis ainsi que Thomas. Mais pour ce dernier, tu aurais voulu un peu plus que de l'amitié. En effet, tu étais amoureuse de lui depuis longtemps. Il était arrivé il y a un an et tu étais tombé amoureuse peu de temps après sa venue.

Tu passas les portes et retrouvas tes acolytes autour de la Boîte. Gally venait de descendre dedans. Tu te frayas un chemin parmi les Blocards et regardas dans la Boîte.

Un garçon brun avec des yeux bleus s'y trouvait. Il avait l'air terrifié. Gally voulut lui saisir le bras mais il se dégagea et le regarda avec peur et angoisse.

-Du calme le nouveau. Dit Gally.
-Où suis-je ? Je fais quoi ici ? Comment je suis...
-Hé ho, calme toi. On va tout t'expliquer. Viens avec nous.
-Non, vous m'expliquer tout ici. Je ne bougerai pas !
-Non, viens on y va. Répondit Gally.

Il voulut de nouveau saisir le garçon par le bras. Cette fois ci, il se dégagea et se hissa en dehors de la Boîte.

-Qu'es-ce que je fais ici ? Où suis-je ? Vous allez me répondre bordel !

Je m'avança un peu vers lui. Je dis calmement.

-On t'a dit de te calmer, ça ne sert à rien de t'énerver. On est tous passé par là.
-Je m'en fous ! Je veux savoir ! Qui êtes vous ?
-Je m'appelle Nawelle. Je vais tout t'expliquer mais calme toi.

Tu vis son regard changé du tout au tout. La peur n'était plus présente. Il y avait plutôt un mélange de colère et de rage.

Il se précipita vers toi, te contourna, prit le couteau présent dans ton sac, te saisi et la plaça contre ta gorge. Il serra fort et tu eus l'impression d'étouffer.

-Maintenant, j'en ai marre ! Vous allez tous m'expliquer sinon je la tue.
-Tu vas te calmer d'abord. Intervient Thomas. Tous va bien Nawelle ?
-O...ouais... T'inquiète.
-C'est pas à elle que tu parles, c'est à moi ! Cria le nouveau.

Tu commençais à avoir peur, il pourrait vraiment te tuer. Tu regardas Thomas et il vit la peur dans ton regard. Il te fit un léger signe de tête qui signifiait que tu pouvais utiliser tous les moyens possible pour te dégager. C'était un signal que vous aviez instauré avec tous les Blocards, au cas où.

-Ça va. On va tout t'expliquer. Dit Thomas.
-C'est vrai ?
-Oui mais relâche d'abord Nawelle.
-Non ! Je la garde, vous pourriez tenter quelque chose !
-D'accord... Mais relâche... Ta prise...tu m'étouffes. Dis-tu.

Il relâcha légèrement sa prise. Tu pris le bras à ta gorge, le tordit, récupéra le couteau et inversa vos positions. Tu te trouvais maintenant devant lui, le couteau placé sous sa gorge.

-Écoute moi bien tas de plonk ! Crias-tu. Refais un coup pareil et je te jure que tu t'en tireras pas comme ça !

Tu relâchas ta prise, remis le couteau dans ton sac et marchas vers la forêt. Une fois arrivé tu t'acroupis face à un arbre et posas ton front contre le tronc.

Tu avais eu extrêmement peur. Te contrôlé avait été très difficile. Ne pouvant plus retenir la pression, tu laissas les larmes couler librement sur tes joues.

Au bout d'un moment, une main se posa sur ton épaule. Tu te tournas brusquement, les muscles tendus. Tu te détendis quand tu te rendis compte que c'était Thomas.

Il te prit dans ses bras et tu saisis sa chemise. Vous restèrent un moment dans cette position, tes larmes coulant toujours. Tu n'étais pas faible, au grand contraire, mais la pression de cette fois plus celle accumulée tout au long de ces deux ans faisait que tu n'en pouvais plus. Après un petit temps, tu te détachas de lui.

-Tu vas mieux ?
-Oui, merci. Désolée, j'ai mouillé toute ta chemise.
-Ce n'est pas grave.
-J'aimerais tellement sortir d'ici. Dis-tu.
-Je sais, moi aussi.
-Pourtant, chaque matin je désespère de plus en plus. J'ai tenu deux ans mais je ne sais pas si je tiendrais encore longtemps, je perds espoir Thomas.

Tu baissas la tête, honteuse. Au Bloc, tu motivais toujours les autres. Tu ne perdais jamais espoir. Mais là, tu ne voyais aucune solution.

-Voyons Nawelle, tu sais bien qu'on arriveras à sortir. Tu le sais hein ? Demanda Thomas, inquiet.
-Non Thomas... je ne le sais plus.

Il prit ta tête entre ses mains et te forças à le regarder dans les yeux.

-Tu sais ce qui me fais tenir ? Demanda-t-il.
-Non.
-Toi. Je n'arrête pas de penser à toi. En un an j'ai perdu plusieurs fois espoir mais je repensais à ton sourire, à ta joie de vivre. Chaque jour où je rentre sans rien, j'ai l'impression de ne rien faire pour nous sortir de là. Et je te vois, tu me motive et le lendemain, je replonge dans le Labyrinthe, plein d'espoir. Je voudrais tellement trouvé cette sortie, pour qu'on puisse vivre heureux. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé Nawelle. Tu ne peux pas imaginer la peur que j'ai eu quand le nouveau ta menacé. Je t'aime, je ne sais pas comment l'expliquer mais c'est comme ça. Je t'aime.

Tu restais muette suite à ce monologue. Thomas t'aimait, il t'aimait. Tu repris conscience et te jetas sur ses lèvres. Il répondit à ton baiser avec fougue. Vous vous séparèrent, à bout de souffle, et tu colas ton front au sien.

-Je t'aime aussi Thomas, depuis que tu es là. Je te promet de ne plus perdre espoir.

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Voilà ton imagine NawelleParker j'espère que tu as aimé.
Désolée de pas l'avoir posté plus tôt.

Bisous.

Helllia.