J'ai essayé de le tutoyer pour essayer de m'y habituer.
-T... Tom.
-Oui, Irène ?
-Est-ce que... tu es occupé ?
-Pas du tout, dis-moi.

Je me suis éclaircie la voix et me suis lancée.

-Je voulais te demander par rapport au déménagement.
-Oui ?
-Tu... Tu voudrais bien m'aider à vider mon logement, s'il te plaît ?
-Bien sûr.

J'étais choquée.

-Vraiment ?
-Je vais t'aider, ne t'inquiète pas.
-A...Après ! Ce n'est pas grave si tu as quelque chose d'important à faire, je demandais juste comme ça, dis-je, déboussolée.
-Ne te fais pas de souci, je suis libre.
-Merci, Tom.
-De rien, Irène.

Mon cœur continuait de battre vite malgré le fait que je me contienne de mon bonheur qu'il puisse venir m'aider.

-On se retrouve quand, chez toi ? me demande-t-il.
-Comme demain, on est samedi... Ce serait bien vers 10h30, s'il te plaît.
-Ça marche. Et pour la localisation du logement, c'est où ?
-Mon appart se situe à Broad Street, près de mon université, 2ème étage, à la chambre 4.
-OK, je prends en note.
-Vraiment, je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi, Tom. Tu m'es d'un grand secours.
-C'est normal, Irène... Je ne peux pas laisser quelqu'un dans la galère, contrairement à ce que ton ancien patron te l'a fait.
-C'est vrai. Tu veux que je te dise qui il était ?
-Ah, ça m'intéresse ça ? Il a dit qu'il était quelqu'un de respecté, mais je me demande qui il était pour t'avoir humilié devant tout le monde.
-En fait, c'était le PDG de Paramount, Brian Robbins.

J'ai entendu Tom rire au bout du fil.

-Sérieusement, c'était lui ?
-Oui, c'est vrai, dis-je amusée.
-Eh ben, il y aura beaucoup de polémiques vis-à-vis de lui.
-En masse, oui.
-Il a récolté ce qu'il a semé. Il n'avait pas à te frapper au milieu de tous ces gens.
-Il ne s'en prendra qu'à lui-même.
-Bien dit.
-Je vais te laisser, je vais donner à manger à mon chien.
-Oh, je comprends. B... Bonne soirée.
-Bonne soirée à toi aussi, Irène.
-Merci.

J'ai raccroché et j'ai longtemps souri. J'ai toujours vu Tom être gentil avec les fans ou les acteurs, mais jamais je n'avais cru qu'il le serait autant avec moi.

J'espère juste que ce stage ne s'arrêtera pas de sitôt parce que je l'aime déjà, en plus du fait que Tom soit avec moi.

Après avoir fait mon travail, je suis allée me faire à manger et vers 22h45, je me suis couchée. Je suis si excitée pour la journée de demain. Le jour où tout va changer.

~Ellipse~

(Le lendemain...)

Pour cette dure journée, je me suis levée vers 9h45, le temps de me préparer, d'appeler les camions de déménagement, de faire le café, préparer les cartons et le repas pour le midi.

Je me suis habillée convenablement afin de le recevoir.
Comme il faisait frisquet, je me suis habillée d'un sweat bleu, d'un jean et de mes pantoufles de maison.

Lorsque j'ai entendu sonner à la porte, je me suis empressée de faire un chignon décoiffé, en arrangeant quelques mèches qui tombaient devant mes yeux.

Devant la porte, j'ai inspiré légèrement pour diminuer l'excitation et lui ai ouvert la porte. Tom et moi esquissons un sourire à la vue de l'un et de l'autre.

-Bonjour, Tom. Je t'en prie, entre.
-Bonjour, Irène, et merci.
-De rien.

Arrivé dans mon appart, il retira son manteau et le garda dans ses bras, ne sachant où le poser. Je m'approche de lui, proposant mes mains.

-Passe-moi ton manteau, je vais le déposer dans ma chambre.

-Merci, Irène.
-De rien.

Il me passa le manteau.

-Tu peux t'asseoir sur le canapé en attendant.
-OK.

J'ai posé son manteau sur mon lit puis suis retournée dans le salon, le sourire aux lèvres.

-Tu veux un café ? je propose.
-Je veux bien, merci.
-Je t'en prie. On aura besoin d'énergie pour la journée.
-Je vois ça, dit-il en regardant la pile de cartons.
-Avec du sucre ou non ?
-Sans sucre, s'il te plaît.
-Ça marche !

Pendant que je fais son café, je n'arrive toujours pas à calmer cette pression que je me mets. Du coin de l'œil, il regarde autour de lui.

-Il est assez cosy ton salon.
-Merci, mais je n'ai pas mis suffisamment de déco.
-Je le constate.

Je lui ramenais le café dans une de mes tasses préférées et il leva les yeux vers moi. Il se leva et prit le mug, posant les siennes sur ma main.

-Merci, Irène.
-D...De rien, dis-je, gênée.

Lui et moi buvons notre café, avec le peu de repos qu'on avait avant de débuter le rangement des affaires dans les cartons.

Une fois le café bu, on se mit au travail et on s'est occupés de trois pièces à nous tout seuls pendant la première partie de la matinée.

~Ellipse~

(13h50)

On était transpirants d'une sueur visible sur nos fronts. Quand je le voyais retirer sa sueur, mon cœur ratait un battement. Je le trouvais assez sexy.

-« Mais qu'est-ce que je raconte, moi ?! Je suis méchante de dire ça ! », je pense.

Je lui ai proposé de déjeuner et accepta. Il m'aida à préparer la table avant d'aller dans la salle de bain pour se laver le visage. Je nous servis deux verres d'eau glacée, qu'il prit et but d'un coup.

-Ah ! L'eau glacée est le meilleur moyen pour nous requinquer.
-Tu as raison, Tom. Je t'en prie, assieds-toi.
-Merci, dit-il en s'asseyant.
-T'inquiète. J'amène le plat, j'arrive.
-OK.

Je lui ai ramené le plat, mais intérieurement, j'avais peur qu'il dise quelque chose. En posant le plat sur la table, il me souria et se lécha les lèvres.

-Ça a l'air vraiment bon.
-C'est un plat piquant avec de la crème d'avocat.
-Ce ne serait pas un plat mexicain ?
-Exact.
-J'ai hâte de goûter.
-Je vais te servir alors.
-Merci, Irène.
-De rien.

Après l'avoir servi, je me sers ensuite et on commence à manger. Dès qu'il mit la première bouchée du repas dans sa bouche, ses yeux brillèrent et il me regarda, un sourire.

-C'est bon !
-Merci, Tom.
-Je t'en prie. Tu as hérité de ce don de ta mère ?
-Plutôt oui, mais j'ai aussi appris à me débrouiller toute seule.
-Oh, je comprends.

Durant le repas, on parlait de tout et de rien. On regarda l'horloge qui indiquait déjà 14h15.

-Le temps passe vite... On a mangé à 13h50 et il s'est déjà écoulé vingt minutes.
-Mais avec les trois pièces qu'on a vidées ce matin, il nous restera la salle de bain et la cuisine.
-C'est vrai qu'on a bien avancé.
-C'est grâce à notre travail d'équipe.
-Oui, bravo.

Je lui ai tendu le poing et il me le toucha en guise de travail d'équipe en s'échangeant un sourire.
Le reste de l'après-midi, on a vidé la salle de bain et la cuisine en deux heures.

~Ellipse~

(16h15)

Les cartons remplis et fermés, on admirait notre travail.

-La cuisine était le plus dur, je crois, dit Tom.
-Tu n'as pas tort.

Je pris mon téléphone et appelle les camions de déménagement pour qu'ils viennent chercher les cartons. Après l'appel, je vais chercher le manteau de Tom dans ma chambre.

-Je vais vérifier s'il ne reste plus rien dans ma chambre, et je récupère ton manteau.
-OK, je vais attendre alors.
-Merci.

Je me suis dépêchée d'aller dans ma chambre pour faire un dernier check-up afin de rien oublier.

Une fois cela fait, je pris son manteau et me suis hâtée pour le lui donner.

-Ah, merci, Irène.
-De rien, dis-je en souriant.
-Bon, on va voir s'ils sont arrivés ?

Au même moment, on entendit la sonnerie à l'entrée de mon appart.

-Je pense que c'est eux.

Je me suis dépêchée d'aller ouvrir et je vis cinq hommes, en costume de la compagnie de déménagement que j'avais appelé ce matin.

-Bonsoir, mademoiselle.
-Bonsoir, messieurs.
-Vous avez pu faire tous les cartons ?
-Bien sûr, vous aurez juste à les ramener à l'endroit où cet homme habite.

Tom s'avança vers les hommes et se présenta.

-Bonjour, messieurs. Je suis Tom Hiddleston.
-Bonjour, Monsieur. Vous êtes ensemble ?

J'ai rougi et ai nié un peu.

-On est juste colocataires.
- Pour l'instant, Irène.

Mes yeux se sont écarquillés et j'ai senti mes joues rougir d'un coup. Est-ce qu'il vient de dire ça ? J'ai préféré faire abstraction de cette remarque.

-Vous pourriez nous envoyer votre adresse s'il vous plaît ?
-Oui, bien sûr ! dit Tom en sortant son téléphone.
-Je vous l'envoie tout de suite après.
-OK.

Tom m'envoya l'adresse de sa maison que j'envoie à l'homme du déménagement.

-J'ai l'adresse, Monsieur.
-Super ! se réjouit Tom.
-Allez, les gars, au boulot ! dit l'homme à ses collègues.
-Tu as une voiture ? me demande Tom.
-Plus que ça, j'ai un scooter, dis-je, un sourire en coin.
-Intéressant, dit ce dernier.

Les hommes ramènent les cartons dans leur camion pendant que Tom et moi sommes descendus dehors.