Un homme s'approche de moi et me donne une grosse claque.

- Assez parlé, Baker. Tu commences à me soûler.
- Votre voix me fait mal aux tympans.

Brian m'attrape les cheveux et me tire vers pour que je le regarde.

- Tu feras moins la maligne quand je commencerais à employer la manière forte.
- Peu importe ce que vous ferez, je me fiche de souffrir ou pas et je n'ai pas peur.
- Vraiment ?
- Oh oui. Je ne vais pas être comme ces gens qui supplient pour qu'on leur rende la vie saine et sauve. « No please don't kill me, Mr. Ghost Face I wanna be in the sequel. »
- Je ne t'ai jamais appris à te rebeller ainsi.
- Vous n'êtes pas mon père.
- Mais je suis toujours ton patron.
- Plus maintenant. Pourquoi vous m'avez kidnappé ?
- Retire ta candidature avec Hiddleston et je t'assure que je vais le laisser en vie.
- Qu'est-ce que vous allez lui faire ? Dis-je, méfiante.
- Oh rien... Pour l'instant...
- Si vous le touchez, je vous défonce la gueule.

Il se mit à rire à gorge déployée et je l'ai dévisagé.

- Toi ? Me défoncer la gueule ? Bah franchement, bonne chance.

- Ne vous foutez pas de moi !

Deux hommes me regardèrent avec mépris et je commence à me lever, la chaise toujours accrochée sur mon dos et les frappe avec la chaise.

J'esquive leurs coups et d'autres interviennent. L'un me frappe au visage, mais je profite de cette occasion pour briser la chaise en bois et me défaire de cette corde.

L'un me prit les cheveux et me donne un coup dans le visage.

Je sens le sang couler de ma tempe, mais je riposte en mettant un gros coup dans les couilles du mec et il se tordit de douleur.

- Sale connasse ! Tu vas me le payer !
- Ne me touche pas avec tes mains sales !

Ce même mec me donne un coup dans le ventre et je tombe par terre, souffrante.

- Hiddleston n'a jamais voulu de toi, de toute façon, dit Brian.
- Sale menteur. Il ne dirait jamais ça.
- Tu crois vraiment qu'il est parfait ce mec ? C'est pour sa bonne conscience, imbécile !
- Je ne crois pas aux paroles d'un PDG taré.
- De tout façon, il t'a engagé avec hypocrisie. Il n'a jamais souhaité bosser avec toi.
- Qu'est-ce que vous en savez, hein ? Vous n'êtes même pas dans l'entreprise où je travaille et vous dites de tels sottises ? Vous croyez vraiment me manipuler ? Je ne suis pas conne comme vous.
- Tu cherches vraiment la mort, pas vrai ?
- Elle a marqué un point, la jeune fille.

La voix m'est si familière. Non, ce n'est pas lui...

On se retourne vers l'interlocuteur et à sa vue, mes yeux se remplissent de larmes. Tom... Tom est venu me chercher ?

Je me lève pour le rejoindre, mais deux hommes me retiennent.

- Elle ne partira pas si facilement, Hiddleston, ricane Robbins.
- Fermez-la, dit Tom, énervé.

Je regarde Tom et je me détache vite de ces gars qui me serraient les poignets et j'ai couru vers Tom.

Arrivée à lui, je saute à son cou et ne pouvant plus retirer mes larmes, j'éclate en sanglots dans ses bras.

PDV Tom

Je suis si rassuré d'avoir pu sauver Irène. J'ai longtemps cru que c'était trop tard pour la chercher. Heureusement que non. Je la serre très fort pour la rassurer, en passant ma main sur son dos pour la consoler.

- C'est fini, je suis là, Irène.
- J'étais si inquiète qu'on te fasse quelque chose, murmure-t-elle.
- Je suis là, maintenant. Plus personne ne me fera aucun mal.
- Tu es bien trop sûr de toi, Tom, dit une voix.

Je regarde Robbins d'un air méfiant.

- J'ai tout à fait raison de l'être.
- Pas avant que je te tue.
- Ça n'arrivera pas.
- Et pourquoi cela ?
- J'ai des renforts.
- De quels renforts tu parles ? Si tu me parles de tes potes, ça ne va pas le faire.
- Oh non, j'ai des gens bien plus expérimentés que les vôtres.
- Comment tu as su que j'étais là ?
- J'ai eu mes sources, dis-je en souriant.

Je décroche mon téléphone et le porte à mon oreille.

- Naomie, j'ai Robbins.

En l'espace de deux secondes que plusieurs gardes armés brisèrent la porte en bois du sous-sol et crièrent :

- Les mains en l'air !

Les kidnappeurs et Robbins levèrent les mains en l'air.

- Brillant, Tom. Je me n'attendais pas à ce que tu sois si stratégique. J'accepte de me rendre.

Les gardes leur mirent les menottes et ils partent pour la tôle. Naomie arrive derrière et je pose Irène par terre.

- Irène !
- Ms. Adams !

On accourt à elle, et Naomie regarde les blessures d'Irène.

- Tout va bien, Irène ?
- C... Ça peut aller.
- On ne t'a pas laissée indemne, dit-elle en touchant sa joue.
- Je vais bien, Ms. Dit Irène en séchant ses larmes.
- Bravo à toi, Irène pour ton courage et surtout à toi, Tom.
- Merci, Miss.

Je souris.

- Ce n'est rien.
- Bon, je pense qu'il faudrait te soigner.
- Je peux attendre jusqu'à ce que je rentre.
- Je la soignerais, ne te fais pas de souci.
- OK. Bonne soirée à vous.
- Merci, Naomie.
- Merci, Ms.
- Je vous en prie.

Après le départ de Naomie, nous prenons le bus pour rentrer chez nous.

~Ellipse~

∙ Maison ∙

PDV Irène

Après avoir retiré nos chaussures de ville que Tom me fait asseoir sur le canapé pendant qu'il va chercher la trousse de secours.

Je repense au câlin que j'ai eu avec lui. Et moi qui pensait qu'il allait trouver ça bizarre, mais il ne m'a pas lâché d'une semelle après cet incident.

Bobby m'a vu et a sauté sur mes jambes. Il pose sa tête sur mon bras et est triste pour moi. Je souris et caresse son pelage.

- Ne sois pas triste, Bobby. Je vais bien, dis-je, calmement.

Je le caresse et il ferme les yeux, ce qui me rend heureux.

- Merci de t'inquiéter pour moi.
- Je vois que Bobby s'est attaché à toi, Irène.

Je lève les yeux et Tom s'assoit sur le canapé, sortant le matériel pour me soigner.

- Tu n'as pas tort.

Il commence à désinfecter mes plaies et il le fait avec une si grande précision que je n'arrêtais pas de rougir.

En posant le dernier pansement, il s'écarte de moi.

- Et voilà.
- Merci, Tom.
- Je t'en prie.
- Et je voulais m'excuser pour t'avoir causé du souci.
- Oh, Irène...

Il pose sa main sur la mienne et surprise, je regarde son geste. Je lui prends la main et la serre délicatement.

- Tu n'as pas à t'excuser pour cela, Irène. C'est normal que je m'inquiète pour toi. Et puis, tu n'as pas pu prévoir cet incident.
- Tu n'as pas tort, dis-je.
- Comment tu te sens ?
- Je me sens un peu mieux.
- C'est une bonne chose, dit-il avec un sourire.

Je lui renvoie le sourire.

- Et j'ai une excellente nouvelle pour toi.
- Ah bon ?
- Oui, dans trois jours, il y a une interview pour les projets du MCU.

J'applaudis, toute excitée.

- Mais c'est super, ça !
- Je savais que ça allait te plaire.
- Et... je connais le journaliste ?
- Sûrement oui, il a interviewé beaucoup d'acteurs de Marvel.
- En même temps, il y en a beaucoup.
- Tu n'as pas faux. Mais, veille à te mettre sur ton 31, hein.
- Ne te fais pas de souci, j'ai du style.
- Je vois ça, mademoiselle.

J'ai souri et il me rendit ce dernier.

- Je suppose que t'as faim.
- Oh oui, mon ventre souffre.
- Allons dîner.

Nous sommes allés dîner et j'espère passer une bonne nuit malgré les incidents qui se sont déroulés aujourd'hui. Sauf que je suis si excitée pour dans trois jours que je n'ai pas fermé l'œil de la nuit.

~Ellipse~

(Trois jours plus tard...)

· Matin ·

Alors que nous prenons tous les deux le petit-déjeuner, je souhaite en savoir plus sur le journaliste qui interrogera Tom.

- Dis, Tom ?
- Hum ?
- Est-ce que je connais le journaliste en question ?
- Je pense que oui. Il a beaucoup interviewé mes collègues.
- Intéressant. Je peux deviner ?
- Vas-y.
- Hum... Jimmy Fallon ?
- Non.
- Alors James Corden ?
- Il a déjà une interview en cours.
- Une dernière chance.
- D'accord.
- Josh ?