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Chapitre 2 : The Boss

J'arrive dans une magnifique salle, richement décorée. Je balaie du regard la pièce dans laquelle je me trouve. Des centaines d'armes, toutes aussi tranchantes les unes que les autres, sont accrochées sur les murs d'une blancheur éclatante. Au centre de la pièce, un homme est assis. Seul. Il est vêtu d'un pantalon blanc crème et porte une magnifique couronne sertie de pierres précieuses, mais je ne m'y trompe pas. Les arêtes de la couronne sont aussi coupantes que les éclats d'un miroir brisé - et ça coupe fort, croyez-en mon expérience ! -, et je ne doute pas qu'un ingénieux mécanisme puisse la transformer en une véritable arme. Voyant que je regarde sa tête, et tout particulièrement l'objet posé dessus, il me dit :

— Tu es observatrice. Effectivement, il y a bien un ingénieux système dans ma couronne, permettant de la transformer en une véritable arme.

On dirait qu'il lit dans mes pensées ! Il utilise exactement les mêmes mots que moi ! Ça ne m'étonnerait même pas. J'ai vu un nombre inexplicable de choses bizarres depuis que je suis arrivée ici...

Il y a deux jours, par exemple, ma nourriture est arrivée en volant. Le jour d'avant, elle était arrivée avec ce qu'on appellerait des fées, mais en plus horrible. Elles avaient en effet des oreilles difformes, un nez énorme, une odeur fétide, des cheveux gras, poisseux et longs qui traînaient dans les assiettes, etc.

— Je lis dans les pensées. Tu es la première personne à le découvrir aussi vite. En fait, rectifie-t-il, tu es la deuxième, une autre jeune femme avant toi a aussi réussi à le penser, mais surtout à se convaincre, ce que peu de personnes peuvent se vanter d'avoir réussi ! Penser quelque chose, et y croire par la suite, cela reste un exploit ! Bravo, me dit-il d'une voix rauque qui me tire de ma rêverie.

— J'ai gagné quelque chose ? Un peu comme une sorte de tombola où j'ai gagné le gros lot, non ?

— Le seul gros lot que tu as gagné, c'est une place au cimetière en un temps record.

— Elle est gratuite au moins, j'espère... Vu le prix du billet..., répliquais-je, soudainement enhardie par la peur.

— Arrête de faire le guignol.

— Chef, oui, chef !

— Tu oses te montrer insolente avec le seigneur de cette magnifique demeure ?

— Magnifique ? l'interrompais-je – encore une fois.

— Je t'ai nourrie, logée, et tout ça gratuitement...

— "Gratuitement" ! Encore heureux ! Je crois que vous avez "oublié" des actions assez importantes, tout de même. Il vous manque "emprisonnée"...

— Arrête de m'interrompre ! hurla-t-il, envahi d'une colère sourde.

— Ou sinon quoi ? Hein ? Vous allez me faire quoi ? En tout cas, ce ne sera pas pire que l'état dans lequel je me trouve actuellement, lançais-je dangereusement. Qui sait s'il ne pouvait me réserver un sort plus terrible encore ?

— Je te propose un pari...

— Ça me va. Mais quelles sont les récompenses que je gagnerais, si je gagne ?

— Tu pourras sortir d'ici.

— Et c'est tout ? Ça ne me va pas. Je veux que tous les prisonniers soient libérés. Et vous ne pourrez commencer à les traquer qu'au bout de dix ans.

— Pourquoi accepterais-je ?

— Vous savez aussi bien que moi que je n'ai quasiment aucune chance de vous battre. Je suis fatiguée, en mauvaise forme physique, et pas assez nourrie. Et si je perds, vous pourrez me garder toute la vie dans vos cellules. Je n'aurais pas le droit de partir.

— D'accord. J'accepte.

***

— Bien. Le but est simple. Avec ce pic à brochette, tu dois me crever l'œil, me dit-il une dizaine de minutes plus tard, le temps que j'ai eu pour me préparer mentalement et me changer. Je porte en effet un pantalon en toile de jute blanc crème, au lieu de mon traditionnel pantalon foncé, plus pratique que le blanc question salissure, et aussi plus agréable au toucher. En effet, celui-ci est assez rêche, et un petit peu désagréable. Je porte aussi un joli haut assez ample, et, de cette façon, je suis assez libre de mes mouvements.

— Vous êtes sérieux ?

— Non. Tu dois me toucher 7 fois pour gagner. Et remporter les clauses du contrat.

— C'est tout ?

— Oui. Mais sache que personne n'a jamais réussi à me battre. Je rappelle les clauses du contrat : si tu gagnes, tu pars. Et tous les prisonniers qui sont ici peuvent eux aussi sortir. Et soit tu auras une décennie où je ne pourrais te traquer, soit les personnes qui seront délivrées grâce à toi pourront profiter de cette décennie de liberté. Choisis bien. Mais si je gagne, tu meurs. Et trois personnes que tu auras choisies aussi. Tu entraîneras donc dans ta chute 3 innocentes personnes.

— Ce n'était pas ce qui était prévu ! Vous deviez juste me garder en vie. Et pas tuer d'autres personnes !

— Le contrat a changé. Ce n'était pas assez avantageux. Tu penses que tout est gratuit, dans la vie ? Tu es certes une personne assez importante, pour ne pas dire la plus importante du royaume pour l'instant, mais je ne suis pas non plus Mère Teresa ! Est-ce que tu veux quand même le faire ? À moins que tu n'aies trop peur ? me demanda-t-il sur un ton de défi.

J'hésite une seconde. Suis-je prête à risquer la vie d'innocents pour avoir une chance de sauver la mienne ? Dans ce cas-là, je ne vaudrais pas mieux que The Boss et ses acolytes. Mais, est-ce qu'ils sont heureux ici ? Non. Au point d'avoir envie de mourir ? Je ne crois pas. Mais, je représente leur seule chance de sortie. Mais au fond, qui suis-je pour décider de la vie d'une personne ? Peut-être même qu'elles sont heureuses ici ! Mais ça offrirait aussi une porte de sortie à énormément de personnes. Alors je décidai de prononcer ce mot qui changera - je l'espère - mon existence, sans me la faire regretter pour autant :

— Oui. Vous êtes prêt ?

Accompagnée d'une dizaine de gardes du corps, surtout là pour m'empêcher de partir et non pour me protéger, j'arrive dans une grotte. Une magnifique grotte façonnée à la main. Non, pas taillée. Façonnée à la main. Cette grotte est artificielle. Je le sais, je le sens. Un effet pierre a été rajouté, mais, sans savoir ni comment, ni pourquoi, je me doute que c'est magique. Ça a un côté faux. La pièce dans laquelle on m'a conduite est juste magnifique. Il y a quelques stalactites, et même une petite cascade d'où coule de l'eau d'un bleu clair qui ferait presque rêver si ce n'était pas en ce moment. Au milieu de la grotte, un grand cercle a été tracé à la craie. The Boss est au centre, vêtu cette fois-ci d'un pantalon noir, et non du traditionnel blanc crème. Il m'explique les règles :

— Tu dois me toucher 7 fois. N'importe où. Et pareil pour moi. Le premier qui arrive à 7 gagne. Et remporte le combat. Mais j'ai rajouté une règle : tu as une heure pour réussir toutes les énigmes et obtenir une arme pour le combat que tu joueras dans les règles de l'art juste après. Si tu ne les réussis pas, tu pourras quand même combattre, mais sans arme et si tu perds, tu entraîneras dans ta chute des personnes. Oh, au fait. J'ai déjà mon arme. Forcément.

— Je dois résoudre des énigmes ? Pour avoir une arme ? Et pour ensuite me battre contre toi ? demandais-je, incrédule face à la situation presque drôle si ma vie n'était pas mise en jeu.

— Oui. Je vois que malgré ton cerveau qui a des capacités limitées, tu as réussi à saisir ce que je disais. Bien, maintenant, voici la première énigme ! Bonne chance !

Et il me tend un papier.

Sur le papier qu'il me tend, il est écrit :

"prédateurs + v" rajoutez                   . "Et c'est tout. J'ai une heure pour trouver la solution d'une énigme incomplète. Étant une passionnée d'énigmes, je m'étais dit que ce serait facile. Eh bien, je me trompais lourdement.

— Tu as le droit de te faire aider, me dit une voix que je connaissais que trop bien, me tirant de mes pensées. Je t'ai choisi 3 personnes... J'imagine que tu les connais, n'est-ce pas ? En tout cas, c'est leur cas.

Il claque des doigts, et les portes s'ouvrent. 3 garçons apparaissent. Les 3 garçons aux cheveux noirs.

— Ils se sont proposés, continua The Boss. Oh, et sache que si tu ne réussis pas, ces trois garçons et les 3 autres personnes que tu auras choisies mourront avec toi. Bonne chance, petite, me dit-il avec un sourire narquois.

— Ethan, se présente l'aîné. Il doit avoir 25 ans, mais des cicatrices recouvrent ses bras, et une petite cicatrice est présente sur sa tempe.

— Zachary, continue le cadet, qui doit avoir dans les alentours de 22 ans.

Ces deux-là, c'était ceux qui étaient dans la cellule et qui m'ont injecté le liquide ! Il faut que je leur demande des précisions, mais je crois qu'on est surveillés ! Ah ! Ça m'énerve ! Je vais faire comme si je ne savais pas, mais je vais leur en parler le plus vite possible. Et je vais leur faire regretter le coup qu'ils m'ont donné.

— Et moi, Ahyn, le petit dernier de la fratrie, enfin... me dit le benjamin, qui a un air joyeux. Je lui donne 20 ans, maximum.

— Bon ! On s'y met ? leur demandai-je.

— Oui ! répondirent-ils en chœur.

— Vous avez l'air content. C'est bizarre, sachant que vous risquez de mourir dans une heure, m'étonnai-je.

— Mais non ! Faut pas que tu t'inquiètes, Kate ! Tu as en face de toi des experts ! me dit Ahyn.

— Kate ? Comment est-ce que vous connaissez mon surnom ?

Oh secours. J'ai trois inconnus qui savent mon prénom. Et The Boss a dit qu'ils me connaissaient, alors que l'inverse n'est pas vrai ! Comment est-ce possible ? Étaient-ils au courant de ma venue ? Non ! C'est impossible ! Même moi je n'étais pas au courant ! Sinon, j'aurais bien évité tous ces problèmes...

— ...

Personne ne me répondit.

— Je peux savoir ?

Ethan foudroya du regard Ahyn, puis me dit :

— Top secret. Tu sauras tout quand on sortira.

PDV ???


Si jamais on sort...

Si elle savait... Elle ne se doute de rien, pour l'instant... C'est parfait. Le chef avait raison. Elle est assez naïve. Malheureusement. Enfin bon. On ne pourra lui révéler ce très lourd fardeau que quand elle sera prête. À moins qu'elle ne le découvre toute seule, et il ne vaudrait mieux pas pour elle. Ni pour nous d'ailleurs... On risque de la perdre. Encore une fois. Et c'est hors de question. Ça fait tellement longtemps qu'on la cherche, et on a enfin réussi à mettre la main dessus !



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Des liens commencent à se faire !!! C'est parti ! (merci de continuer à lire, ça me fait trop plaisir !)

N'oubliez pas de voter, si ça vous a plu (ce dont je ne doute pas mdrr).

Katie.

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