L'air froid brûlait mes poumons, mais j'étais habitué à cette sensation, que je n'y pétais plus attention. Je me contentais de courir, concentré sur le parcours de Maître Urokodaki. J'essayais de rester bien concentré sur le chemin du flan de la montagne que je connaissais par cœur.

Et aussi à essayer de gagner face à mon adversaire, enfin mon meilleur ami, Giyu.

J'ai un peu de mal à le surpasser à la course. On dirait qu'il utilise une technique, mais il a toujours refusé de me la donner, et m'a toujours répété que j'y arriverai seul.

Alors j'essaye tous les moyens possibles : position des pieds pour mieux se propulser, concentration absolue, détection des risques alentours...

Mais rien n'y faisait, il gagnait toujours la maison d'Urokodaki San avant moi.

Pour moi c'était clair : le secret c'était la respiration.

J'eu beau m'entraîner je ne voyais pas comment il réussissait à respirer comme lui, comment il avait appris. Et il refusait toujours de me le dire. Le jeu pour lui était que je cherche jusqu'à trouver.

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La nuit est déjà tombée, on arrive bientôt au sommet du mont Sagiri avec Giyu et le maître, qui préfère nous accompagner des fois que l'on tombe sur des démons en montant.

-Je vous laisse ici. Rendez-vous avant l'aube, déclare notre maître une fois arrivés.

-Oui ! répondons nous.

Il disparait très vite. Ça aussi je ne l'explique pas...

-Prêt ? me demanda Giyu.

-Oui... Cette fois la victoire est pour moi !

-On va bien voir... 3...

-2...

-1...

"PARTEZ !!!"

Je commence à courir, essayant en chemin toutes les possibilités pour modifier mon souffle, mais déjà j'aperçois Giyu de son côté qui me passe devant.

Bon... la prochaine fois j'espère...

Je suis déconcentré par la performance de mon adversaire, si bien que je ne vois pas devant moi un piège se déclencher. Je l'esquive au dernier moment. Un jet de couteau... C'est bien le maître ça...

Je glisse et commence à dévaler la pente, me cognant à à peu près tout, les arbres, les branches, quelques cailloux...

Et d'un coup je m'arrête, ne sens plus rien. Je respire fort, tachant de reprendre mon souffle, et en me relevant -comme je peux tellement j'ai mal-, je vois devant moi un espace inconnu.

Un petit terrain plat, caché par les arbres. Je ne le connaissais pas... Au centre il y a deux rochers, et au sommet de l'un d'eux...

Une fille...

Dos à moi, elle a l'air petite, mais semble avoir mon âge.

Elle a des cheveux détachés en pics noirs, on dirait ceux de Giyu, un kimono sans manches rose à fleurs blanches et un gilet sans manche noir par dessus, lié par une ceinture marron.

Sur sa tête trône un masque blanc en forme de renard orné de deux fleurs bleues, comme ceux que le maître fabrique. Est-elle une de ses élèves ? Non, il ne nous en a jamais parlé... Il en a eu plusieurs avant nous mais...

Non, impossible.

Je n'aime pas beaucoup parler aux inconnus, mais elle m'intrigue, alors je décide de m'approcher.

À pas de loup, j'avance vers le rocher, et le temps de cligner des yeux elle à disparue.

Je tourne la tête, la cherche du regard mais ne la trouve pas.

Je lève la tête et... Mince ! Le ciel s'éclaircit, le jour ne va pas tarder à se lever !

Tant pis, je reviendrais. Pour l'instant je dois descendre, Giyu et le maître doivent m'attendre.

Je cours aussi vite que possible, un peu secoué par mes blessures, mais arrive juste avant les premiers rayons à la maison ou m'attendent dehors Giyu et Urokodaki San.

-Je... Pardon, m'excusais-je essoufflé.

-Ce n'est rien, tu es arrivé à temps.

-T'en a mis du temps tu faisais quoi ?

-Je... Je suis tombé... Et...

Dois-je parler de cette fille ? Je ne sais pas... Elle a si vite disparue... Peut être ai-je rêvé... Je ne sais pas...

-Et ?

-Et j'ai mis du temps à reprendre, voilà tout.

-D'accord. Tu viens on va s'entraîner avec les katanas !

-Non je... Préfère me reposer...

-Comme tu veux, moi j'y vais. À plus !

-Oui à tout à l'heure !

Au fur et à mesure que Giyu s'éloigne je vois le masque d'Urokodaki braqué sur moi. Ça fait un peu peur des fois...

-Un problème maître ?

-Pourquoi tu as menti à Giyu ? demande-t-il.

Hein ? Comment il... Ah oui... Le maître a un odorat très développé, il sens tout, même les émotions.

-Je...

De toute façon je n'ai pas le choix, il saura si je mens.

-Maître... Y a t-il des habitants vers le sommet de cette montagne ?

-Non pourquoi ?

-Eh bien... J'ai croisé u...une fille... Sur un rocher... Mais elle s'est volatilisé avant que je n'ai eu le temps de l'approcher, elle a disparue avant le lever du jour...

Il sembla réfléchir.

-Nan c'est impossible, dit-il.

Je sentais dans sa voix que quelque chose le dérangeait

-Tu as sans doute rêvé.

-Mais...

-Sabito écoute moi, dit-il, dans cette montagne je perçois parfois d'étranges présences. Alors si cette jeune fille devait en être une je te prierais de ne pas l'approcher. Et si tu dis qu'elle s'est volatilisé avant le lever du jour, c'est qu'elle pourrait être un démon. Auquel cas tu as eu de la chance qu'elle ne t'ai pas remarqué et attaqué.

-Mais maître, non, je suis pourtant sur qu'elle était hum...

-Être sur n'est pas une certitude. Maintenant je dois y aller... Va donc t'entraîner avec Giyu.

-Bien maître.

Il part sans un mot de plus. Moi je rejoignais Giyu au terrain où on s'entraine habituellement. Sur le chemin je repense au maître : quelque chose ne va pas, je le sais. Après tout j'ai 12 ans, mais je ne suis pas dupe. Il semblait si pressé de partir, et on aurait dit que quelque chose le gênait concernant cette fille. Mais je suis persuadé qu'elle était humaine. Le masque qu'elle portait vient du maître. J'ai reconnu la forme et le style qu'il utilise pour nous fabriquer nos masques. Peut être une disciple qui serait partie et qui aurait choisi de rester sur le mont ? Mais pourquoi ?

-Hey Sabito ! fit soudainement la voix de mon ami, m'extirpant de mes rêves, tu viens t'entraîner finalement ?

-Hum ? Ah euh ouais...

J'attrapa mon katana d'entraînement et commença à répéter mes mouvement, sans prendre attention au regard soucieux de Giyu.

-Ça ne va pas ? Tu as l'air... Pensif, me demande-t-il

-Bah en fait...

Bon, j'allais peut être lui dire. Après tout c'est mon meilleur ami.

Je m'assois sur un tronc d'arbres et il vient se poster en face de moi, attendant ma réponse.

-Ce matin si je suis arrivé en retard c'est parce que j'ai... En fait en tombant j'ai atterrit sur une sorte d'endroit caché, avec des rochers, et sur l'un d'eux y avait... Une fille...

Je regarda mon ami, qui avait un air blazé cependant agrémenté d'un sourire malicieux.

-Bah alors Sabito, t'es tombé amoureux ?

-Hein ?! M... Mais non ! Je dis juste qu'elle m'intrigue, elle a disparu si vite, je t'assure, j'ai pas eu le temps de m'approcher ! Et puis je la connais même pas moi !

-Aller c'est bon t'énerve pas ! Je rigole... Ou pas...

Je rougis... Je la connais pas, mais c'est quand même gênant...

-Aller vient, faut rentrer. On court ce soir.

-Encoooore ! J'aimerais bien dormir un de ses jours...

-Tu dois encore t'entraîner si tu veux trouver ma technique, dit-il en allant poser son sabre, et puis... Ça te fera peut être une occasion de retrouver la mystérieuse fille "dont tu n'est pas amoureux"!

Je redressa la tête. Mais oui c'est vrai ça ! Enfin je veux dire que ça pourrait être une occasion pour lui parler enfin et que bah
... Bref !

Alors le soir, on remonte donc au somment du mont, Giyu me promet d'essayer de tarder un peu pour me laisser le temps d'essayer de trouver cette fille, et dès que maître Urokodaki part, on s'élance, et j'essaie de retrouver le coin caché. Je retrouve l'endroit où je suis tombé -ouah, j'ai laissé une belle empreinte dans ma chute-, et je suis la trace, qui me mène directement au terrain avec les rochers, inondé de brouillard.

Et là, sur l'un d'eux, dans la nuit noire je peux entrevoir la silhouette d'une fille.

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Bonjour bonjour,

Comment est-ce que vous allez ?

Une toute nouvelle fanfic !

Alors oui en ce moment je sors des trucs à droite à gauche, de plus que j'ai déjà des projets en cours, comme ma fanfic GiyuShino (que je suis toujours au chapitre 3 après je ne sais combien de temps 😅),-que je vais continuer ne vous en faites pas-, et d'autres brouillons ENCORE en cours.

Bref aujourd'hui une fanfic pour une abonnée, je pense aller vers trois quatre chapitres... En tout cas le premier fait environ 1376 mots.

Sur ce, à la prochaine !