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IV

J'ai écrit la suite ( non, sans blague ! ) et j'adore toujours autant écrire cette histoire !
C'est comme une drogue, je ne peux pas m'empêcher d'écrire. C'est la fièvre de l'écriture !

Le chemin que Lyrna empruntait à travers les arbres se faisait plus sinueux et plus sombre à chacun de ses pas. La nuit n'allait pas tarder à tomber, et avec tous les événements de la journée, la jeune femme commençait à être très fatiguée.
Mais le château métallique qui semblait se rapprocher l'encourageait à continuer, encore et encore.
Un pas de plus, juste un.  Après, m'arrêterai
Cette pensée tournait en boucle dans sa tête.
Elle n'avait plus qu'une envie, terminer  sa mission. Entrer dans ce fichu bâtiment et faire ce pour quoi elle était venue jusqu'ici. Son genou avait beau lui faire mal, et malgré ses jambes qui semblaient brûler sous l'effort, elle n'arrêtait pas.
Bientôt, elle arriva au bout de ses limites. Le fait qu'elle n'avait pas mangé depuis la veille accentuait son malaise actuel. Sa tête se mit à tourner et elle comprit qu'elle devait s'arrêter d'avancer, sous peine de tomber dans les pommes.
Dès qu'elle fut immobile, toutes ses articulations se rappelèrent à elle. La toxine qu'elle avait libéré en marchant inondait à présent chacune de ses cellules, l'engourdissant peu à peu. Son ventre gargouilla, mais s'étant fait prendre son sac sur le mont Olympe, elle n'avait rien à manger.
Elle fixa le bout de verre qui lui servait d'arme, et qu'elle avait accroché à a ceinture. Si elle croisait des ennemis maintenant, elle ne donnait pas cher de sa peau. Elle hésita à monter à un arbre, mais sut qu'elle n'y arriverai jamais avec son genou blessé et son état actuel*.
La jeune femme évita cependant de rester au milieu du chemin et alla s'asseoir dans les fourrés.  Avant de continuer, elle devait se reposer un peu et manger quelque chose.
Mais quoi ?
Elle regarda autour d'elle, espérant apercevoir quelque chose de comestible. Mais elle ne vit aucun fruit, seulement des ronces et des mauvaises herbes. Puis son regard s'arrêta sur des chenilles qui montaient tranquillement sur un arbre.
Je les reconnais...ce sont des chenilles comestibles...
Lyrna en prit une dans sa main et se sentit dégoûtée d'avance. Elle n'avait jamais mangé de chenille, mais on lui avait appris que cela pouvait arriver pour des questions de survie. Et c'était exactement le cas en cet instant. Elle aurait préféré les cuire, mais elle n'avait pas trop le choix.
Allez...il le faut...
Elle se boucha le nez et entra la chenille dans sa bouche après  avoir enlevé  la partie non comestible. Elle la mâcha avec dégoût, la chair molle et élastique de la chenille étant assez difficile à manger. Lyrna décida de l'avaler d'un coup.
Elle aurait bien voulu un peu d'eau pour mieux faire passer la chenille. Mais elle n'avait pas vu un seul ruisseau depuis le début de sa marche dans la forêt, et même si elle en trouvait, elle risquait de ne pas être potable.
La jeune femme réussit à manger encore deux autres chenilles, puis décida d'épargner la dernière. Son ventre ne gargouillait plus et ses vertiges s'étaient arrêtés, c'était bien suffisant pour l'instant.
Elle décida de dormir quelques heures, et de repartir dès qu'elle se réveillerait. Pour agir, la nuit serait le moment parfait. Lyrna se coucha donc et régla son horloge interne pour ne pas dormir plus de trois heures.
Elle se réveilla effectivement trois heures plus tard, un peu revigorée. Elle se releva, ignorant ses courbatures, et se remit en route. La nuit était tombée, mais c'était la pleine lune et elle y voyait plutôt bien. Le froid s'infiltrait cependant dans chaque centimètre de sa peau, et elle faisait des efforts pour ne pas claquer des dents, ce qui aurait fait du bruit.
Soudain, elle entendit un froissement de feuille venir d'un buisson. Une seconde plus tard, elle se retrouva plaquée contre le sol, écrasée par un poids étranger, à plat ventre. Elle tenta de se retourner pour voir son agresseur, mais ce dernier était beaucoup plus fort qu'elle, et la tenait fermement.

- Qui es-tu et que fais-tu ici ? Lui demanda une voix masculine tout près de son oreille.

- Lâche-moi ! Répondit-elle en donnant des coups de pied au hasard.

Son agresseur poussa une exclamation de douleur et relâcha sa prise le temps d'un instant. Cela permit à la jeune femme de se retourner face à lui, histoire de voir à qui elle avait affaire. Elle essaya également de s'échapper, mais il s'était repris trop rapidement pour cela.
Il est fort et a de bons réflexes. Il ne sera pas facile à battre.
Celui qui l'avait attaquée par surprise était un jeune homme au crâne presque rasé, à l'exception d'une mèche brune retombant sur son front qui donnait un certain charme à son visage, mais le faisant également ressembler à un cop, sous un certain angle. Ses yeux bleus foncés semblaient essayer de sonder l'âme de Lyrna, et sa bouche était tordue en un sourire arrogant.
La jeune fille se demande quel genre d'adversaire c'était, et si elle avait une chance de le battre, ou encore de l'amadouer pour s'enfuir.
Elle remarqua soudain son blason cousu sur sa veste militaire. Il représentait le bâtiment pour lequel elle marchait depuis longtemps, coloré en une couleur oscillant entre le rouge et le violet, sur un fond vert.
C'est un soldat de Teikoku ! S'il m'amène au roi, c'est terminé pour moi...il faut que je m'en sorte, d'une manière ou d'une autre.

- Répond à ma question, lui ordonna-t-il.

- Désolée, mais je déteste obéir. Surtout à des idiots.

C'était une provocation, elle espérait qu'il baisse sa garde et qu'elle puisse se libérer. Mais il n'en fit rien, et se contenta de sourire encore plus, sourire qui devenait de plus en plus celui d'un dément.

- Ça tombe bien, je ne suis pas un idiot...

- Il faut en être un, pour être un soldat de Teikoku et accepter d'obéir aux ordres d'un tyran.

- Tant que ça apporte du pouvoir et de la puissance...

Ce gars est fou et ivre de puissance. Je n'arriverai pas à le faire changer d'avis, à moins de le convaincre que j'ai mieux à lui proposer.

- Quand Teikoku tombera, tu te retrouveras sans rien, tout le monde te rejetteras. Toute la puissance que tu crois acquise disparaîtra. C'est ce que tu veux ?

- Tu crois m'amadouer avec tes paroles ? Désolé, poupée, mais on ne dupe pas ainsi Caleb Stonewall.

- Et toi, tu apprendras que je déteste me faire appeler « poupée ».

Sur cette phrase, elle attrapa son arme de fortune que Caleb n'avait pas jugé utile de lui prendre, et tenta de la lui planter dans le torse. Surpris, il la lâcha et roula sur le côté pour éviter sa lame. La jeune femme se releva aussitôt et s'éloigna de lui de quelques pas. Elle allait s'enfuir quand le soldat de Teikoku sorti son revolver de son étui, et le pointa sur elle, tout en se relevant.

- Fini de jouer. Dis-moi qui tu es et ce que tu viens faire ici, ou je te tue. Je n'hésiterai pas à le faire, crois-moi.

Lyrna déglutit. Elle le croyait sur parole, et ne voyait plus vraiment comment elle allait s'en sortir. Pour la première fois, elle sentit sa mission vraiment compromise, elle se rendait compte qu'il était possible qu'elle n'y arrives pas. Elle n'avait jamais ressenti ça avant, et elle haïssait déjà ce sentiment.
Elle décida alors de lui mentir.

- Je...je m'appelle Reina.

- Reina comment ? Aboya-t-il.

- Quistal. Reina Quistal.

Elle venait de s'inventer un nom en une seconde, et son cerveau travaillait activement à lui trouver une raison de se balader dans cette forêt.

- Je suis venue pour me venger du roi de Teikoku. J'habitais à Katarina, un village d'Orphée, et il a été détruit par ceux de l'Olympe, sous les ordres de Teikoku. Tous les autres sont morts, à part une petite fille que j'ai pu sauver.

Il la fixa d'un air suspicieux. Heureusement, son mensonge tenait la route et elle savait bien mentir. Caleb la crut, les informations qu'elle a donné étant assez précises pour être réelles. De plus, il avait entendu parler du massacre de Katarina. Le roi se disait lui-même être allé trop loin, tuant des vieillards et des enfants sans doute innocents. Mais ce n'était pas le moment de débattre de ça.
Soudain, alors qu'il allait baisser son arme, Caleb se rendit compte de quelque chose.

- Tu es trop vieille pour vivre à Katarina. Tu n'es pas une enfant et tu sais te battre. Pourquoi n'étais-tu pas avec les militaires ?

- Je...

- De plus, continua-t-il sans lui laisser le temps de répondre, tu ne portes pas le blason d'Orphée.

Il s'approcha d'elle et pointa le canon du revolver au milieu du front de la jeune femme. Au comble du désespoir, elle entendit la vérité que dévoilais Caleb.

- Tu mens. Donne-moi une seule raison de ne pas te tuer.

Alors qu'elle allait répondre quelque chose, elle vit derrière lui un mouvement dans les fourrés, un canon luire sous la lueur de la lune, et un blason sur la poitrine de l'homme qui tenait le revolver.
Orphée.
Sans réfléchir, totalement par instinct, la jeune femme se jeta sur Caleb. Ils heurtèrent tous deux le sol alors que la balle du tireur fendait l'air au-dessus de leur tête. Stupéfait, Caleb lâcha son arme, que Lyrna éloigna d'un coup de pied. Simple mesure de précaution.
La tête contre le torse du jeune homme, Lyrna se demanda si ce qu'elle venait de faire était bien ou mal.
J'ai sauvé un ennemi qui allait me tuer.

- Pourquoi tu as fait ça ? Chuchota Caleb, qui lui non plus ne comprenait pas.

- Je ne sais pas, répondit-elle d'un ton qui se voulait dur. Mais autant que tu me sois utile.

Elle releva la tête et planta son regard dans le sien en même temps qu'elle lui glissait son arme de fortune sous la gorge. Caleb déglutit discrètement devant la détermination qui brillait dans le yeux de la jeune femme.

- Je veux que tu me conduises au siège de Teikoku.

                                ~~~

- ALERTE ! LE CAMP EST ATTAQUÉ !

Alizée, et accessoirement tout le reste du camp, furent réveillés en plein milieu de la nuit par le cri de ce soldat. Elle se leva aussitôt de son lit, le cerveau un peu embrumé, mais retrouva vite ses esprits. En tant que médecin de l'armée, elle avait l'habitude des réveils difficiles.
Elle sortit de sa tente et interpella Victoria Vanguard, une soldate qui passait par là et qui appartenait à l'escouade d'Evans. Tori, de son surnom, se tourna vers elle. La jeune femme était en habit militaire, et tenait une mitraillette chargée dans les mains, s'appliquant à retirer le cran de sécurité. Elle tourna à peine la tête vers Alizée pour lui répondre.

- Des soldats d'Alius attaquent le camp. On pense qu'ils veulent récupérer le prisonnier. Désolée, je dois y aller !

Alizée hocha la tête et Tori se remit à courir. Une explosion retentit alors, et une tente se mit à brûler. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Alizée enfila une blouse et prit une trousse de premier secours avant de courir vers l'incendie.
Hors de question que quelqu'un d'autre meurt par ma faute.

                                ~~~

- Les gars ! Hurla Aurélie. Ils se font attaquer !

Elle venait de se réveiller en entendant les cris des soldats. D'où elle était, elle voyait ceux d'Alius mettre le feu aux tentes des Raî-mon. Thor vint la rejoindre avec des jumelles.

- Où est-il ? Demanda-t-elle en parlant de leur ami commun.

- Il refuse de voir ce spectacle. Tu sais à quel point c'est dur pour lui...

- Je ne lui en veux pas.

Thor regarda ce qui passait en bas avec les jumelles, et Aurélie le harcelait de questions pour qu'il lui dise ce qu'il se passait en détail. Il finit par lui répondre.

- L'escouade rouge et l'escouade bleue de l'Alius se sont alliées. Je ne sais pas pourquoi, mais elles attaquent le camp ensembles...

Aurélie déglutit. Déjà que séparées, les deux escouades étaient très fortes, les deux ensembles seraient capables d'un massacre.

- Aurélie, retourne te coucher, lança alors Thor d'une voix autoritaire.

- Quoi ? Mais...

- Ça ne sert à rien que tu restes là à regarder. En plus, demain je te réveillerai aux aurores pour t'apprendre à te battre, comme je te l'avais promis.

La jeune femme n'insista pas et obéit à son ami, n'étant pas de nature à faire des problèmes. Quand il fut sûr qu'elle était partie, il ajouta :

- Tu en auras bien besoin, si ça continue comme ça...

*Si elle croisait des ennemis maintenant, elle ne donnait pas cher de sa peau. Elle hésita à monter à un arbre, mais sut qu'elle n'y arriverai jamais avec son genou blessé et son état actuel: Légère allusion à Hunger Games.

Voilà pour ce chapitre !
Que pensez-vous de Lyrna ?
Que pensez-vous d'Alizée ?
Que pensez-vous d'Aurélie ?

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