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CHAPITRE II


Quelques jours passèrent, depuis le rêve étrange de Ruby. Elle passait le temps en dormant et en mangeant. Trop de choses la préoccupait et il fallait qu’elle se change les idées en sortant. Mais la fenêtre de la cuisine restait fermée depuis deux nuits à cause de la pluie et du vent à l’extérieur. En fin de matinée, la porte d’entrée s’ouvrit, un bipède avec une boîte dans les mains en profita pour pénétrer dans le nid, accompagné des maisonniers de Ruby. Celle-ci renifla immédiatement l’odeur du félin qui était enfermé dans cette boîte, il s’agissait de Pepper. Elle attendit que le bipède ouvre la cage avant de saluer le matou gris foncé. Ils échangèrent ensuite quelques nouvelles et jouèrent comme deux petits chatons perturbateurs, cela plaisait à la femelle gris clair qui voulait décompresser en s’amusant. Elle lui fit part également de son inquiétude, la concernant et il lui proposa d’accepter cette vie tranquille en tant que chatte domestique. Cependant, Ruby n’arrivait pas à ce mettre dans le crâne l’idée de passer sa vie auprès de ses maisonniers. Surtout qu’ils n’étaient pas affectueux et ne passaient jamais du temps auprès d’elle.

Dans l’après-midi, Pepper fut ramené chez lui. Ruby qui faisait ses griffes sur une sorte de tronc fibreux, se mit à observer l’extérieur depuis la grande porte-fenêtre du salon. Le ciel commençait à se dégager, chassant la pluie et les bourrasques de vent. Au même moment, le bipède femelle qui occupait la maison s’essaya sur un canapé et alluma une chose étrange qui diffusait de la lumière. La jeune chatte en profita pour tenter une approche, elle se dandina en miaulant et sauta sur la chose moelleuse et agréable au toucher. Elle donna ensuite, des coups de tête à son maisonniers en ronronnant. Celui-ci lui caressa le flanc avec sa grosse patte sans poil et commença à bafouiller des mots incompréhensible d’une voix stupide mais de façon bienveillante. Ruby se laissa faire mais descendit du canapé peu après pour se mettre devant la porte fenêtre en miaulant. Son maître ne réagissait pas, alors, elle gratta la vitre avec ses pattes. Le bipède se leva enfin et se dirigea vers elle d’une manière fainéante. Il lui adressa quelques mots mais au lieu de lui ouvrir, il préféra retourner faire sa sieste. Frustrée, Ruby rejoignit son panier, agita sa queue nerveusement et laissa l’ennui l’emporter sur elle…

A posteriori, alors que ses paupières devenaient lourdes, elle entendit son maisonniers quitter la pièce principale. Il alla dans la cuisine et attrapa en contenant transparent pour y boire l’eau qui se trouvait dedans. Juste après, il traversa le salon et ouvrit la porte fenêtre afin de se rendre dans son jardin. Sans se poser de question, Ruby n’hésita pas une seconde avant de sprinter vers l’appel du dehors. Elle passa sous les pattes de son maître et traversa le carré de verdure à tout allure avant de faire un bond au-dessus de la clôture. Quand elle eut atterri de l’autre côté, le bipède mâle hurla à plusieurs reprises tout en frappant le sol, visiblement énervé. Je ne peux plus revenir en arrière, se dit Ruby en s’éloignant de son domicile. Une nouvelle force afflua vers ses muscles, ce qui lui donna follement envie de courir sans fin, se rouler dans l’herbe tendre, où encore de monter tout en haut d’un arbre. En revanche, elle ne savait pas vraiment quel chemin emprunter ; dois-je aller rendre visite à Princesse ? Nan je ne veux pas la déranger. Mais je pourrais très bien essayer d’aller chasser une souris ! La femelle aux yeux bleus prit donc la direction d’une clairière, un peu éloignée de la ville de bipèdes, non loin de l’orée de la forêt. Elle traversa plusieurs Chemins du Tonnerre aux nombreux monstres endormis, passa sous des épais buissons et longea des murs jusqu’à apercevoir une ouverture entre deux nids. Elle s’y glissa et ressortit devant la clairière, jonchée d’herbes hautes et d’arbrisseaux. Satisfaite, Ruby pénétra dans ce labyrinthe, les oreilles tendues et le museau proche de sol, pour flairer une proie potentielle. C’était la première fois qu’elle tentait d’attraper quelque chose. Très rapidement, la chatte entendit des petits grattements, alors elle s’approcha en catimini tout en faisant attention de poser doucement ses coussinets sur le sol. Elle découvrit avec contentement, une musaraigne s’agiter. En rampant, elle continua d’avancer vers le rongeur et s’arrêta pour l’observer. Ruby ne put s’empêcher de sortir les griffes, l’adrénaline monta et dans un miaulement d’excitation, elle plongea sur sa proie. La petite bête poussa un crie aiguë et réussit à s’enfuir, complètement apeurée. Follement, la prédatrice, se mit à courir pour essayer de la rattraper en se prenant les herbes dans la figure. Elle ne voyait plus qu’une chose, planter ses griffes dans la musaraigne. Alors Ruby continua son sprint, reniflant la douce fragrance du rongeur, sans se rendre compte qu’elle quittait la clairière. Au bout d’un moment, l’animal se faufila sous une racine et rentra dans un trou, inaccessible pour la jeune féline. Mince, je l’avais presque ! cracha t-elle déçue. Sur ce, Ruby se rendit compte d’une chose, la plaine enherbée était maintenant loin derrière elle. Des immenses troncs avec leurs branches feuillus l’entourait et l’odeur de l’humus monta jusqu’à son museau. Elle venait d’entrer dans la forêt, ce qui la troubla soudainement. Cependant, le bruit du vent passant à travers la végétation, les gazouillis des oiseaux et le grincement des arbres lui évoquait une douce mélodie. La chatte fut intimidée devant tant de nouveauté, elle décida donc de faire demi-tour. Sur le chemin, elle flaira une odeur puissante de félin, il devait s’agir d’un marquage, ce qui lui fit accélérer davantage le pas. Tout à coup, un grognement fit hérisser les poils de Ruby, paniquée elle se précipita vers la sortie de la forêt mais s’écroula lourdement par terre quand une chose l’écrasa. Notre belle femelle se débattit, essaya de se défaire de son ennemi, donna des coups de griffes dans le vide. Elle savait qu’elle ne faisait pas le poids face au grand chat blanc qui montrait les crocs, la patte posée sur son poitrail. S’il vous plaît, je n’ai rien fait de mal, laissez moi partir ! Le matou opina en libérant Ruby de ses griffes acérées. Un second chat gris tigré de noir apparu, sortant des fougères, il semblait très menaçant et lançait des regards glacials. Le félin qui avait attaqué Ruby, s’exprima un premier en l’avertissant d’une voix posée : « que vient-tu faire sur le territoire du Clan du Tonnerre ?!

- Je ne savais pas que j’étais entrée sur votre territoire, répondit-elle désolée. Je me suis perdue en poursuivant une proie…

- Il y a pourtant un marquage qui délimitent nos frontières jeune chatte stupide ! Renchéri le second mâle en lui tournant autour.

- Je ne t’ai jamais vue par ici, pas étonnant, tu empestes les bipèdes… Ajouta le félin blanc.

- Je vous promets que...vous ne me verrez plus sur vos terres, je, je...respecte vos règles promis, balbutia Ruby, terrifiée, les oreilles en arrière.

- J’espère bien ! Sinon je devrais m’occuper de toi » ricana l’autre, amusé par la situation. Elle remarqua d’ailleurs que le matou blanc n’avais pas aimé la phrase de son camarade. Il lui demanda de partir et de rejoindre le camp. Par la suite, il plongea son regard dans celui de la femelle sans défense et lui lança : « Je m’appelle Tornade Blanche, je suis un guerrier et toi ?

- Je m’appelle Ruby, affirma t-elle, un peu plus à l’aise.

- Tu dois venir du territoire des bipèdes, cependant je sens en toi une envie de liberté n’est ce pas ?

- Euh, je ne sais pas, peut être… dit-elle en ce demandant comment il pouvait deviner cela. Mais je dois rentrer chez moi, mes maisonniers vont s’inquiéter.

- Je comprends, au revoir alors, mais ne t’avise plus à t’introduire sur nos frontières ».

Ruby hocha la tête et regarda le guerrier disparaître petit à petit. Elle quitta ensuite les sous-bois dans un silence apaisant. Malgré tout, elle était fière d’avoir rencontré des chats sauvages. Le ciel d’un gris profond, annonçait la couleur d’un gros orage. Quelques gouttes commencèrent à tomber sur sa truffe et l’odeur de l’humidité monta à la surface. Ruby n’aimait pas l’eau, elle se dépêcha alors de rentrer chez ses maisonniers même si elle craignait leur réaction. Hâtivement, la pluie devint de plus en plus forte, détrempant sa fourrure. L’eau ruisselait sur les chemins du tonnerre et s’amassait pour former de gigantesques flaques, on ne pouvait plus voir à l’horizon. La chatte, marcha tant bien que mal à travers les nids de bipèdes, les yeux mi-clos pour éviter de recevoir des éclaboussures. Subséquemment, elle longea un buisson résineux qui entourait un jardin ; c’est alors qu’un aboiement résonna. Le chien avait repéré Ruby, il grattait comme un fou pour chercher à l’atteindre de l’autre côté du fourré. Un orage éclata au même moment, l’éclair traversa le ciel et l’illumina un instant. Le molosse lâcha un hurlement et continua de gratter et de s’enfoncer dans le buisson. Notre femelle aux yeux bleus, fixa, ahurie, la scène qui se déroulait. Elle prit peur et décampa, le cœur battant. La pluie tombait toujours, et le tonnerre grondait férocement tandis que Ruby s’approchait de son foyer. Subitement, des jappements résonnèrent. Notre chatte domestique se permit de regarder derrière elle, et discerna le chien qui avait réussi à s’échapper de son jardin et qui courait maladroitement sur elle. Le poil en bataille, Ruby fonça, tête baissée vers un muré pour se mettre en hauteur en traversant un chemin du tonnerre. Une fois de l’autre côté, un monstre aux yeux aveuglants passa en projetant des gerbes d’eau, ce qui ralentit le cabot. La chatte bondit sur une chose puante avec des pattes rondes et se hissa sur le mur de brique. Peu après, le chien aboya en sautant dans le vide, il griffait le muré frénétiquement et gémissait ensuite, frustré. Ruby attendit un moment, avant qu’il finisse par se lasser et retourner chez lui. Elle tremblait, à cause du vent soufflant sur son pelage trempé. Les gouttes d’eau tombaient moins fort mais l’orage ne voulait pas s’estomper. Au bout d’un moment, elle décida de redescendre et de retourner auprès de ses maisonniers.

Lorsque Ruby arriva sur la clôture de son jardin, aucune lueur émanait du nid. Étonnée, elle se présenta devant la porte fenêtre en miaulant. Pas de réponse, alors elle se mit sur deux pattes et gratta la vitre mouillée. Voyant qu’à l’intérieur, rien ne bougeait, elle regarda si la fenêtre de la cuisine était entrouverte, mais malheureusement non. Découragée, la femelle se cacha sous un buisson de fusain, dans le fond de son jardin. Elle fit de son mieux pour aménager une litière de feuilles mortes et de brins d’herbe pour s’y allonger et attendre…

Le lendemain matin, Ruby se réveilla, la fourrure encore humide. De la condensation sortait de ses narines à chaque expiration, signe d’une basse température. Elle eut du mal à se lever, à cause de courbatures aux épaules et aux cuisses. Je suis vraiment stupide d’être sortie sans réfléchir… se lamenta t-elle mentalement. Dans un fracas, elle vit son maître débouler dans le jardin, il affichait une drôle d’expression sur son visage. Le bipède s’approcha et la prit par la peau du cou pour la faire rentrer à l’intérieur. Il s’assura bien de fermer correctement la porte fenêtre et jeta Ruby dans son panier. La jeune chatte, honteuse mais rassurée d’être de retour au chaud, observa ses maisonniers qui échangeait en la dévisageant. Elle voyait bien qu’ils étaient en colère, mais sur leur visage, un certain apaisement lui fit comprendre qu’ils avaient eu tout aussi peur qu’elle et qu’ils étaient heureux de la voir, rentrée saine et sauve. Je ne suis pas prête de retourner dehors maintenant..., se dit Ruby avant d’entamer une longue toilette.

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