En cette saison d'automne, les feuilles des arbres, bientôt dénudés, virevoltaient dans tout les sens, emportées par le vent. Le soleil, caché par de grands nuages, annonçant sûrement une tempête, laissaient filtrer des rayons illuminant la ville. Bientôt, le vent commença à se refroidir et à devenir plus puissant et un torrent de pluie commença à s'abattre sur la ville. Les toits des maisons normalement rouges viraient au pourpre, les petites flaques se transformèrent en marres et la terre des jardins devinrent boueuse.

De ma cabane, je voyais quelques feuilles orangeâtres se faufiler entre les vielles parois en bois de celle-ci. La pluie quand à elle ne coulait qu'à quelques endroits. Notre maison est la plus proche de la forêt, toute les autres sont collées les une contre les autres de sorte à faire des rangées. Celle-ci est abandonnée depuis toujours, il n'y a pas un meuble mis appart les coussins sur lesquels ont dort à l'étage.

Ici, je vis avec trois autres chats qui sont comme des frères et soeurs pour moi. Nous ne sommes pas domestiques mais Acajou, la chatte elle-même domestique, qui s'occupe de nous depuis notre naissance, nous répètent que nous ne sommes pas non plus des chats errants. Ceux-ci ont mal réputation dans notre ville, malfrats, voleurs, cruels et sanguinaires, tout notre contraire. Les maîtres de notre mère adoptive non jamais voulu de nous et Acajou ne voulaient pas nous laisser avec d'autres bipèdes, donc nous sommes restés ici. Acajou est comme une mère pour nous, elle est présente depuis notre naissance mais elle n'est pas notre mère biologique. En parlent de notre naissance, elle a toujours refusée de nous en dire la moindre miette et parfois je me dis que c'est peut-être mieux.

Aujourd'hui je me suis réveillé à l'aurore et j'attendais dans le salon, l'arrivée quotidienne d'Acajou. Écureuil et Érable étaient encore couchés, quand à Brise, elle était sortit dans le jardin ramasser des feuilles de chêne pour les mettre sous les écoulement de pluie, de sorte à se qu'ont bois l'eau, sans sortir.

Le plancher de l'entrée commença à grincé et par la petite fissure dans le mur, une jolie chatte brune tigrée apparut, toute trempée.
J'accourus pour lui toucher le museau et je remarqua qu'elle avait un objet métallique dans la bouche. Elle partit dans le salon, moi à ses côtés.

- Bonjour mère! Je m'avance vers elle et renifla la boite métallique.

- Salutations Hibou. Tiens, je vous ais rapportée de la pâtée au fois de canard. Acajou se mit à faire sa toilette pour enlever le surplus d'eau.

- Super, merci! Brise, Érable, Écureuil!!! Le petit déjeuner est servit!!

Ni une ni deux, un éclair de fourrure brun clair avait déjà descendu les escaliers pour saluer Acajou avant de renifler la pâtée.

- Ça sent drôlement bon! Dit Écureuil en se léchant les babines

Brise rentra, son long pelage gris tigrée tout trempé. Elle déposa son paquet de feuille sur le côté avant de venir s'asseoir à nos côté. Érable quand à elle pris tout son temps avant de nous rejoindre.

- On mange quoi?, fit-elle à moitié éveillée.

- Du foi de canard, répondit note mère

- Hum..., ronronna Érable toute réveillée maintenant.

Acajou ouvrit la boite avec ses crocs et demanda à Brise d'aller chercher quatre feuilles de chêne. Celle-ci se dépêcha d'aller à l'entrée en chercher puis revenir et les poser devant nous avant qu'Acajou ne verse dans chaque feuilles la même quantité de nourriture.

- Merci! Dirent les quatre chatons en coeur avant de s'attaquer à leur festin de roi.

Rassasiés, tous firent une petite sieste, couchés près de leur mère. Celle-ci avait le regard dans le vide. De loin, elle vue la forêt par une petite brèche dans le bois du mur. A cette instant une larme coula de sa joue et tomba sur la tête de Brise. Au même moment, celle-ci ressentit un courant froid avant d'ouvrir les yeux et de se retrouver dans une forêt luxuriante, entourée d'arbres et de végétaux bien entretenu. En reniflant, elle senti pleins d'effluves et parmi elles, celles du gibier. En regardant autour d'elle, elle découvrit un ciel constellé de millier d'étoiles ainsi que des bruits de miaulemant. A sa droite, un buisson bougea et presque en même temps, une chatte blanche y sortit, coursée par un matou crème.

- Je vais te rattraper Pétale de Lys! Dit le matou en détallant vers elle à toute vitesse.

- Ni pense même pas Coeur de Gland! Fit l'intéressée en courant à plein poumons.

Au début, Brise ne remarqua rien mais en les regardants bien, elle vue que des étoiles formèrent les silhouettes des deux chats. Brise était perdu et éberluée. Tout semblais si réel mais elle ne savais comment elle s'était retrouvée en ce lieu magique.
Elle regarda autour d'elle avant qu'une voie l'interpelle.

- Salutation Brise. Fit une voix dernière elle.

En un mouvement, celle-ci se retourna et lâcha un hoquet de surprise en voyant la chatte perchée sur le roc. Elle avait un visage repli de cicatrices et son pelage négligé renfermait des blessures de griffes et de crocs visibles. En croisant son regard sévère, Brise avait compris que la vielle chatte l'avait vue la dévisager. Un silence de mort régnait jusqu'à se que la chatte étoilée rompe le silence.

- Les jeunes de nos jours! Grogna la vielle chatte.
Mais bon, passons. Je m'appelle Museau Éraflé et je suis l'ancienne guérisseuse du clan des sapins brumeux. Je t'ai fais venir ici pour te livrer une mission, ou plutôt une prophétie concernant t'es camarades et toi. La chatte se mit à regarder la toison argentée avant de délivrer sa prophétie
- « Alors que la Tempête Étoilée se prépare, quatre nouvelles étoiles fileront au vent jusqu'aux clans de la forêt et unis par leurs ancêtres, affronteront l'armée du mal.»

Après son long monologue, Brise ne savais que faire. Elle n'avait pas tout à fait tout compris et se demanda si c'était réel ou non.

Comme lisant dans ses pensées, la vielle chatte hocha la tête avant de reprendre.

- Ce monde te parais bien loin de celui que tu connais n'est-ce pas? Mais vous en n'êtes plus proches que vous ne le pensiez t'es amis et toi.

Perplexe, Brise s'avança vers la chatte d'un pas nonchalant.
- Tous ça est vraiment réel? Demanda-t-elle méfiante.

Museau Éraflé esquissa un sourire avant de de lui répondre.
- Tout ça est réel si tu y crois. Maintenant, suis ta destinée. Il est temps pour moi de te laisser, mais n'oublie pas que je serais toujours là, même si tu ne me vois pas.

Brise regarda son aînée descendre du roc avec difficulté. Tout de suite, Brise alla l'aider mais celle-ci la réprimanda et l'insulta de crotte de souris, avant de partir dans les buissons en lui lançant un ultime regard.

- Je suis désolée... Lui dit-elle

- Mais pourquoi? Brise regarda droit dans les yeux Museau Éraflé, étonnée.

- Pour la destinée qui vous attend, aussi sanglante soit-elle. Sur cette phrase qui laissa Brise surprise, Museau Éraflé sens alla.

Brise écarquilla les yeux et regarda ses pattes. Que dois-je faire?
Comme pour lui répondre le vent qui sifflait apporta l'odeur et les paroles de Museau Éraflé, Écoute ton coeur et suis ta destinée! Même si ses paroles venait de loin, Brise sentit l'agacement de la chatte dans ses paroles.

La chatte tigrée se coucha dans l'herbe et commença à s'endormir en pensant aux paroles de son aînée, puis sombra dans le sommeil.

En se réveillant, Brise vue que les rayons du soleil filtraient par les trous des vieux mur en bois. En se levant, elle remarqua qu'Acajou n'était plus là et que tous étaient blottit. La vie allait répondre son cours normale, ou presque...