Chapitre 3 :
Coucou tout le monde ! C'est LunaHOO et moi, on s'excuse pour le très long chapitre et aussi le fait qu'on ait mis moult temps. On espère qu'il vous plaira, bonne lecture ! 💙
**PDV Zoë**
-Excusez-moi, j'en ai oublié la politesse. Je suis Albus Dumbledore, directeur de l'école de sorcellerie Poudlard. Je suis enchanté par cette rencontre les enfants.
On se fixa tous avant d'éclater de rire. J'avais même osé regarder un garçon. Non mais une école de sorcellerie, n'importe quoi !
-C'est quoi ça encore ? Demanda Percy. Une blague ? Si oui c'est pas drôle.
-Si c'est pas drôle arrête de rire idiot, dit Annabeth.
-Je peux pas ! Répondit celui-ci en redoublant ses rires.
Les regards de Chiron et Albus Dumbledore se croisèrent, et je pu y lire tout le désespoir du monde. En fait, ON les désespèrait.
-Arrêtez, je pense en fait que ce n'est point une blague, dis-je.
Sur mes mots, Chiron se racla la gorge, et tous cessèrent de rire.
-Heu c'est faux n'est-ce pas, ça ne peut pas être vrai ? Demanda Léo d'un air gêné.
-C'est pourtant bien la vérité les enfants, je suis désolé. C'est en fait un monde de sorciers qu'Hécate a créé et abandonné il y a très longtemps, si bien que de nos jours presque personne ne s'en souvient, nous expliqua Chiron.
-D'accord c'est bien beau tout ça mais pourquoi tu nous as demandé de venir ? Demanda Annabeth.
Albus Dumbledore s'avança et prit la parole.
-Parce que je dois vous amener avec moi.
-Pour aller où ? Commença Nico.
-Pour faire quoi ? Finit Will.
Ils se regardèrent un court instant, et Nico rougit avant de se remettre à bouder. Il était encore énervé par l'histoire du bandage que je n'avais pas vraiment comprise.
Les autres idiots de la colonie se mirent à ricaner, et le frère de Bianca leur lança un regard noir.
-On se rend à Poudlard bien sûr ! Dit Albus Dumbledore en écartant les bras, comme si c'était une évidence.
Le fameux directeur nous parla de son école et nous dit que nous étions en danger, et que c'était pour ça qu'on devait le suivre.
-Et si on a pas envie de venir ? Demanda Nico.
-Je crains que vous ne soyez obligé, répondit Dumbledore.
-Et pourquoi nous ? Questiona Percy.
-Parce que je sais que vous avez les qualités requises pour cette quête, dit Chiron.
Par la suite, Dumbledore posa sur la table de ping-pong un vieux tourne-disque.
-C'est quoi ça ? Demanda Léo.
-Ça servait à écouter de la musique à mon époque. Ça s'appelle un tourne disque. En revanche, pourquoi en mettez vous un là monsieur ? Dit Hazel.
-C'est un portoloin les enfants, répondit comme si tout était normal le vieil homme.
-Un quoi ? Nous demandâmes tous en même temps.
-Un portoloin. C'est un objet qui, à une heure précise, se "téléporte" à un autre endroit. Et à ce moment là, si on ne veut pas le rater, il faut se tenir à lui. Et aujourd'hui, le portoloin qu'on va utiliser a la forme d'un vieux tourne-disque.
Reyna lèva les yeux au ciel.
-Ça paraît totalement fou mais ok, pourquoi pas. On part quand ?
Dumbledore regarda sa montre, et répondit qu'on allait partir dans quatre minutes.
-Et comment on va faire dans votre monde ? Enfin, ce que je veux dire c'est que nous sommes des demi-dieu et non des sorcier. Ça signifie qu'on a pas vos pouvoirs.
Chiron allait répondre, quand une voix féminine le coupa.
-Si, grâce à moi vous les aurez.
Nous nous retournâmes tous vers sa provenance, et vîmes que c'était Hécate.
Je m'agenouillai alors pour lui montrer mon respect, et les autres firent de même.
-Vous pouvez vous relever héros, je vais vous donner ma bénédiction pour que vous puissiez aller dans mon ancien monde.
Elle s'approcha de nous, et écarta les bras en prononçant des paroles que je ne compris pas. Aussitôt, nous eûmes une aura dorée.
-Nous vous remercions moult de nous accorder cette sage bénédiction, dis-je.
-Mais de rien ma petite, répondit la déesse.
-Je ne suis point petite, je vous informe que j'ai plus de 2000 ans.
Puis chuchotant pour que la déesse ne m'entende pas, je la traitai de coprolithe. Bianca qui était à côté et avait tout entendu, se retint de rire.
-Et comment faisons-nous pour nos affaires ? Demanda Reyna.
-Vous n'en avez pas besoin, répondit Dumbledore avec un clin d'œil malicieux. Maintenant c'est l'heure, attrapez le portoloin.
Tout le monde se diriga vers la table de ping-pong, et prit le tourne-disque en main.
-Pourquoi on doit l'attraper ? Demanda alors Percy.
Annabeth lui donna une petite tape derrière la tête.
-T'as rien écouté ou quoi ?
-Aïe ! Ça fait mal, et si mais j'ai rien compris.
"Espèce de pétoule", pensais-je envers Percy et tous les autres mâles.
-Tais-toi Cervelle d'Algues, et contente toi d'attraper le portoloin, dit Annabeth en levant les yeux au ciel.
Quelques secondes plus tard, le monde se mit à tournoyer autour de nous.
**PDV Bianca**
Quand j'ouvris les yeux, je manquai de tomber au sol. Puis en regardant mes compagnons, je vis que c'était de même pour eux. Je cherchai alors mon petit frère du regard, je le vis tituber et carrément tomber dans un buisson. J'allais me précipiter vers lui pour voir si il allait bien, mais Will me devança. Il l'aida à se redresser, mais mon pauvre Nico eut des hauts le cœur et ne put rien recracher car il n'avait pas mangé aujourd'hui.
-J'avais oublié que la première fois qu'on prenait le portoloin on était aussi verts que vous ! Nous dit Dumbledore en riant.
-Ça aurait été sympa que vous nous préveniez avant... répondit Nico avant de retomber dans le buisson.
Will s'empressa d'aller le repêcher.
-Oui parce que c'est bien pire que les vols d'ombre ce truc, dit Percy en se tenant le ventre.
Dumbledore fronça les sourcils, sans paraître comprendre.
-Enfin bref, dit-il. Je vous emmène au Chaudron Baveur, et après nous irons au Chemin de Traverse.
-Chaudron Baveur ??! Demandèrent plusieurs d'entres nous.
-Genre... un chaudron qui bave ? Dit Léo.
Dumbledore éclata de rire, puis nous expliqua que c'était le nom de la taverne où on allait.
-Ok, mais on est toujours aux États-Unis ? Demanda Reyna.
-Oh, bien sûr que non ! Nous sommes à Londres. Et quand nous irons à Poudlard, nous serons en Écosse.
-QUOI ?! À LONDRES ? Nous demandâmes.
Dumbledore acquiesça, et Percy prit la parole.
-Eh beh, si on avait su l'existence des portoloins avant, ça nous aurait bien aidé pour nos quêtes...
-Les portoloins ne peuvent pas nous amener où l'on veut, comme ça, d'un coup. Il faut du temps pour les préparer, dit Dumbledore.
-Oh... dommage, répondit Percy.
Mais soudain, une voix cria.
-Eh mais attends... Nico !
Je me retournai, et vis Will avec un air furieux.
-Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je en m'approchant.
-Nico, OÙ est ton bandage ! Dit le blond en m'ignorant.
-Je l'ai perdu dans le buisson... mais de toute façon j'aime pas ce truc, ça tient chaud, ça sert à rien, et en plus ça me fait une tête d'œuf !
-Arrête de dire n'importe quoi, dit Will. T'es mignon quoi que tu portes...
Il avait prononcé la dernière phrase en chuchotant, et Nico rougit immédiatement.
-Bon, stop les disputes de couple là, dit Léo.
-Mais... on est pas en couple ! Rétorqua Nico.
-Ah ? On dirait...
-Retire ce que tu viens de dire Valdez, tout de suite.
-Laisse tomber Nico, on s'en fiche, dit Will.
Néanmoins, le blond garda un petit sourire idiot tout le reste du trajet.
Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes au "Chaudron Baveur", et Dumbledore nous ouvrit la porte.
-Allons-y les enfants !
Une fois entrés dans le bar, Dumbledore salua tout le monde avec bonheur. Ça avait l'air de faire longtemps qu'il ne les avait pas vu. Seulement, pendant ce temps, nous on ne savait pas quoi faire ni où nous mettre.
Mais après ça, il nous emmèna dans une petite cour entourée de murs, derrière le bar.
Il sortit un bâton de sa poche qui devait être sa baguette magique, puis compta les briques sur un des murs. Enfin, il tapota trois coups à un endroit précis avec le bout de sa baguette.
-Il est fou... chuchota quelqu'un derrière moi.
Mais heureusement, Dumbledore n'entendit pas.
Quelques secondes après, le mur de briques se mit à trembler, et disparut pour laisser place à de magnifiques rues pavées.
-Bienvenue sur le Chemin de Traverse, dit Dumbledore.
Des "Wouah..." d'émerveillement vinrent accompagner ces belles paroles.
-C'est vraiment de la magie... dit Hazel. Et de la magie bien différente de la notre...
Dumbledore sourit.
-Oui ma chère, c'est tout à fait ça. Enfin bref. Le premier magasin qu'on va faire sera Olivender pour vos baguettes magiques. Ensuite, nous irons chez Mrs. Guipure pour vos robes, et le reste on verra après.
-Attendez... nos ROBES ? Demanda mon frère.
-Bien sûr ! Répondit Dumbledore. C'est notre uniforme et c'est obligatoire pour aller en cours.
Tous les garçons firent une tête de trois pieds de long, tandis que nous on ricanait, et que Dumbledore se retenait de rire.
Quand nous allâmes chez ce fameux vendeur de baguettes magiques, on passa devant plusieurs boutiques toutes plus strano les unes que les autres.
Puis nous arrivâmes à destination, et Dumbledore ouvrit la porte de la boutique. Un vieil homme nous acueillit.
-Albus ! Ça faisait longtemps ! Je vois que tu m'emmène des clients, bonjour les enfants.
Tout le monde dit bonjour en même temps, sauf moi qui dit buongiorno. Je rougis, et je regardai mon petit frère qui levai les yeux au ciel, un petit sourire en coin.
Le vieil homme se racla la gorge.
-Je suppose que c'est pour des baguettes ?
-C'est exacte Olivender, il nous en faut neuf, dit Dumbledore.
Après nous avoir tous observés minutieusement, le marchand de baguettes alla dans son arrière boutique, et revint avec neuf boîtes de différentes tailles. Il en ouvrit une, et dit en s'approchant de moi :
-29cm, bois de sorbier, et crins de Sombral.
J'attrapai la baguette, et aussitôt, une étrange chaleur se répendit dans mes doigts. Je la secouai, et une gerbe d'étincelles rouge et or jaillit alors de son extrémité.
Tout le monde fit un mouvement de recul, et Olivender me dit que c'était celle là qu'il me fallait. Il fit par la suite la même chose avec tous mes camarades, qui réussirent tous du premier coup sauf Percy et Léo.
Dès que le fils de Poseidon avait agité sa baguette, l'encrier avait explosé, projetant de grosses goutes noires sur nous. Quant à lui, Léo avait fait brûler le sol du magasin.
Après être tous sortis, les deux garçons s'excusèrent encore une fois auprès d'Olivender. Nous allâmes ensuite chez Mrs.Guipure, comme nous l'avait dit Dumbledore.
Quand il nous fit entrer dans la boutique, une femme qui était au comptoire avec deux garçons et une fille d'à peu près notre âge salua chaleureusement Dumbledore. Le trio s'approcha, tandis que les adultes continuaient de parler. Puis quand Dumbledore les remarqua, il eut un vrai sourire et dit :
-Les enfants ! Je suis ravi de vous voir, j'esp...
-C'est quoi cette arme de moldu ?Demanda soudainement le garçon roux en louchant sur le poignard d'Annabeth.
-Ce n'est rien, s'empressa-t-elle de répondre avant de le cacher sous son tee-shirt. Ça m'aide juste à me rassurer du monde extérieur.
-Oh d'accord. Mais t'en auras bientôt plus besoin, les baguettes magiques ça protège bien plus que toutes les choses farfelues que les moldus peuvent inventer. Moi c'est Ron, et vous ?
Nico allait répondre, mais le professeur fut plus rapide que lui.
-Les enfants, je vous présente Harry, Ron, et Hermione, nous dit-il.
Puis il nous présenta, en échangant tous nos prénoms. Nicolas pour Will, William pour Nico, Léo pour Percy et inversement. Et moi avec ma soeur. Il appela ensuite Zoë : Annabelle, Reyna : Zoë, et Annabeth : Reyna.
-Bon, je vous laisse, je vais être en retard à mon rendez-vous.
-Mais, et nous, on fait quoi ? Dit Reyna.
-Je vous laisse en bonne compagnie, répondit Dumbledore. Sur ce, à une prochaine fois !
Puis il disparut.
-Il est passé où ?! Demanda Will.
-Il a transplanné, dit Harry comme si c'était normal.
-Pour info, Dumbledore à échangé tous nos prénoms, dit Annabeth.
Puis elle nous présenta tous correctement.
-Ah d'accord, dit simplement Ron.
Nous passâmes ensuite le reste de la journée avec les trois sorciers, où nous apprîmes plein de choses sur leur monde.
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