Chapitre 4
Coucou à tous ! Comment vous allez bien ? Je voulais savoir un truc : depuis que j'ai commencé le second tome de cette histoire, je vois les vues qui baissent au fur et à mesure des chapitres et bon, j'ai l'impression que vous n'aimez pas... Après je m'emballe peut-être un peu vite mais bon... Dites moi votre avis en commentaire !
PDV Elia
Je volais sur le dos de Sheireen, avec à mes côtés, Dagur sur Ombretueur. Nous rions suite à une blague qu'il avait faite. Je sentis un souffle chaud dans mon cou et ouvrait brusquement les yeux, remarquant immédiatement Dagur, penché sur moi, me fixant de ses yeux verts. Il recula précipitamment en voyant que j'étais réveillée, rouge de gêne.
- J'espère que tu as une bonne excuse... murmurais-je.
- Euh... oui... je euh... tu marmonnais dans ton sommeil, mais je comprenais pas ce que tu disais alors je me suis approché pour essayer de comprendre... ce que tu disais ?
Ah ? Seulement ça ? D'accord... J'étais un peu déçue, il fallait bien que je me l'avoue. Pourquoi ? Alors ça, aucune idée ! Je me redressais en position assise et vis qu'il devait être au moins midi, vu la lumière qui envahissait la pièce. Aucun doute, le fait de s'endormir tard n'a pas de bonnes conséquences...
Je me levais et jetais un coup d'œil à Dagur. Il était habillé, lui s'était sûrement levé à la bonne heure, n'ayant pas eu de pensées dérangeantes la veille.
- Bon et bien... Merci de m'avoir accueilli, Dagur ! Je... On se voit plus tard d'accord ?
Je filais aussitôt, descendant les escaliers et claquant la porte derrière moi.
PDV Dagur
Je ne le montrais peut-être pas, mais ces sept-huit mois sans Harold, à gérer la Rive, et ce dernier mois passé avec Elia, m'avaient changés. J'affichais certes encore mon caractère de Dérangé, mais je n'étais plus le même, c'était certain. Je l'avais remarqué pendant l'absence d'Harold, alors que j'empêchais les jumeaux de détruire une île parce qu'elle avait « une belle couleur ». J'avais compris ce que signifiait être responsable de quelque chose. J'avais compris que j'étais enfin devenu quelqu'un de bien. Je n'étais plus Dagur le Dérangé, j'étais juste Dagur.
Les paroles de ma sœur m'avaient troublé. « Dis donc, tu serais pas amoureux d'elle ? », cette phrase tournoyait dans ma tête depuis la veille. Il était vrai qu'après quelques semaines passées en la compagnie d'Elia, à dresser des dragons ensembles, j'avais commencé à la voir d'un autre œil. Il était vrai qu'à chaque fois que je la voyais, je me sentais rougir et mon cœur commençait à battre plus fort. Mais est-ce que ça signifiait que j'étais amoureux d'elle ?
Elle était belle, incontestablement. Ses longs cheveux châtains qui descendaient en cascade sur ses épaules jusqu'au milieu de son dos, ses yeux gris en amande, son nez fin. De taille moyenne, avec des formes disons... avantageuses ? Et son caractère... Une femme forte, ayant vécu beaucoup de choses, qui ne se laissait pas marcher dessus mais qui restait discrète tant qu'elle n'était pas directement concernée.
Est-ce qu'elle avait déjà eu des petits-amis ? Elle disait qu'elle n'avait vu personne pendant ses quatre ans de solitude mais... était-elle vraiment sincère ? Je me surpris à serrer les poings en pensant que ce n'était peut-être pas le cas. Il fallait que je me change les idées. Elle venait tout juste de partir de la hutte d'Harold, et ce dernier ne tarderait pas à arriver. Il fallait que je lui propose mon idée que lui et Astrid partagent sa hutte, et que ma sœur et moi partagerions celle d'Astrid. Une pensée m'effleura l'esprit. Où dormirait Elia jusqu'à ce que nos huttes soient construites ? Elle pourrait dormir avec moi et Ingrid...
- Dagur ? Tu devais pas dresser des Gronks avec Varek, ce matin ?
Je sursautais avant de me tourner vers Harold.
- Si, mais avant, on a un problème plus urgent à régler. Est-ce que ça serais possible qu'on ait nos propres huttes, Ingrid et moi ? On commence à être un peu à l'étroit, et c'est pas pratique quand tu vas dormir chez Astrid.
- Je... euh... oui ! Si tu veux ! On peut même commencer à construire dès aujourd'hui ! Tu voudrais qu'elle soit située où ?
- Alors ça ! Je m'en moque un peu !
- Et... quelle taille ? Normale ou... Kogne et Kraneduresque ?
- Normale, ça suffira !
- Va voir les jumeaux, pour ce qui est des plans de constructions, y a pas mieux ! Etonnant n'est-ce pas ? Quand on passe son temps à vouloir tout détruire !
- Je vais faire ça mon frère. Ah et au fait ! Vous devriez y aller doucement Astrid et toi ! Elle est enceinte quand même...
Sur ces dernières paroles pleines de sous-entendus, je descendais les escaliers at partais voir les jumeaux. Ils étaient en pleine session de dressage d'un Hideux Braguettaure jaune et bleu. Apparemment, ils lui apprenaient à rouler sur lui-même au sol.
- Euh... les jumeaux ?
- Minute minute minute, monsieur Dagur ! répondit aussitôt Krane. Si t'es là pour nous dire que rouler c'est pas utile, et bien sache qu'en cas de bombardements, esquiver un tir de catapulte est essentiel !
- Quoi ? Non, pour une fois, je suis pas là pour critiquer votre remarquable travail, mais pour vous demander un service ! m'exclamais-je, légèrement sarcastique.
- Alors là, je 'uis à ton entière di'po'ition 'imple 'ujet. De quoi as-tu be'oin ?
- Euh... Je voudrais que vous dessiniez les plans de ma hutte... ?
- Tu as frappé à la bonne porte mon ami ! s'enthousiasma Kognedur. Dessiner, c'est ce qu'on fait de mieux !
Ils s'envolèrent sur le dos de Prout et Pet, et je criais vainement :
- Faites quelque chose de simple !...
***
Simple. Connaissaient-ils cette notion ? Leur dessin présentait six étages, un par pièce. Au rez-de-chaussée, la cuisine, au-dessus, le salon, puis la salle d'eau, les latrines, la chambre et enfin la terrasse.
- Euh... Vous pourriez... compresser toutes ces pièces en seulement le rez-de-chaussée et un étage ?
- Quoi ? Tu oses critiquer notre talentueuse maison ? Tu veux nous faire faire construire une petite ? C'est indigne de nous ! s'indigna Kranedur.
Il fallait leur faire comprendre que je n'étais pas aussi patient que je le laissais paraître à cet instant. Je sortis deux poignards et les pointaient sur leur ventre.
- Un rez-de-chaussée et un étage, compris ? demandais-je les dents serrées.
- Oui oui !!
- Et allez voir ma sœur, elle a besoin d'une hutte aussi.
- Oui, Dagur, ô le grand maître des huttes !
Ils s'enfuirent en courant avant que je ne puisse les reprendre sur leur dernière phrase. Mais quels... Pfff... Ne pas s'énerver pour eux, c'était inutile. Je repartais à pieds en direction de l'étable, espérant secrètement d'y trouver Elia. Ma hutte serait près de celles des autres, et celle d'Ingrid aussi. J'avais déterminé l'emplacement en fonction de ce qu'il était possible de faire. Harold et Astrid s'étaient mis d'accord plutôt rapidement sur le fait de partager une hutte.
J'arrivais à l'étable et vis sans grand étonnement Elia, en train de chouchouter un bébé Fury Nocturne, le dernier-né. Il était incroyablement petit, par rapport aux autres bébés au même âge. Harold m'avait confié qu'il s'agissait d'un petit ayant survécu à un éboulement et dont la mère était l'une des Furies les plus amicales.
- Euh... Salut ! lançais-je.
- Ah ! Dagur ! Tu tombes bien, j'aurais besoin d'un coup de main pour nettoyer les stalles ! C'est que, tous ces dragons, ça en produit des déchets !
Oups ? J'avais vraiment choisi le meilleur moment pour venir... Mais bon, si ça pouvait l'aider...
- Euh... Oui, si tu veux, oui !
Je m'aperçus soudain qu'auparavant, je n'aurais jamais répondu ça. J'aurai préféré feindre avoir quelque chose de plus urgent à faire. Mais comme c'était elle, j'avais accepté. Je me retrouvais donc à nettoyer de la merde de Fury Nocturne rien que pour lui faire plaisir.
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