XXVIII
Elle avait gagnée... C'était terminé. Elle avait honte, devants ces soldats, devant ses amis, devant son ami, devant ses parents... Elle avait échouée face à sa sœur...
Elle était allongé sur le ventre, nue, les couvertures de soie rose bonbon s'étaient entremêlées dans leurs ébats. Sur le sol était éparpillés les vêtements des deux amoureux, une cuirasse de vairon trainait aussi dans un coin sombre, abandonnée par sa propriétaire au profit de la tenue d'Éve. Le femme nue agitait une plume d'autruche géante blanche sur le ventre de son amant, menotté par un foulard au barreau de fer du lit. Elle lui sourit puis enleva le ruban magique qui retenait le fantôme, elle lui déposa un léger baiser sur le coup alors qu'il se frottait les poignets puis posa sa têtes sur le torse du chat.
"Pourquoi ma sœur m'empêche t'elle de te rendre la vie ?" Demanda-t-elle alors que Prellus posait lui aussi sa tête sur sa concubine.
"Je ne sais pas... Elle est jalouse ?"
"Elle doit m'en vouloir mais je ne sais pas de quoi..."
"De ta beauté ? De ta splendeur ? De ton intelligence ? De ta grâce ? De ce que tu fais au lit ?" Il dit cette dernière phrase avec un clin d'œil qui fit ricaner la démone.
"Tu me fais rire..."
Elle se leva et il en profita pour regarder les magnifiques paires de fesses de sa mie, son regard remonta sur son dos, le creux de ses hanches, il suivit du regard la colonne vertébrale jusqu'à la nuque à moitié cachée par les cheveux blanc de sa tendre. Il frémit, tout ça était à lui.
Nelzëber se rhabilla au grand désespoir du chat qui émit un râle de mécontentement.
Elle se retourna vers lui, amusée, en mettant son pantalon.
"Tu ne veux pas que je reste à poil toute ma vie ?"
Il eu l'œil intéressé.
"Proposition intéressante..."
"Même devant mes soldats ?"
Il râla.
"Proposition rejetée !"
Elle mît son armure de vairon, qui aurait été heureuse, si elle n'avait pas été un objet, de récupérer son propriétaire. Elle ouvrit la porte, laissant entrer le son de la fête qui se déroulait en bas pour fêter la victoire et sortit voir ses soldats. Prellus invoqua de nouveau vêtements et sortit lui aussi.
La fête battait son plein, les gens étaient soûls avec des femmes dans les bras, pas forcément leurs femme d'ailleurs pensa-t-il en voyant une femme dans les bras d'un homme brun alors que son mari était blond, il la connaissait de loin.
Il cherchait Nelzëber mais la foule de gens dansant dans tous les sens, collés au autre avec l'odeur enivrante de l'alcool ne l'aidait pas, il n'avait plus besoin de boire, de manger ou de dormir mais boire de temps en temps un petit verre ne l'embêtait pas.
Il se mît à flotter dans les airs pour prendre un autre point de vu mais les cheveux de tous le monde se mélangeait aux autres. Il monta un peux plus et rentra presque dans le mur. Il se mît à chercher sa touffe de cheveux blanc favorite à travers ces fêtards. Il plissa les yeux, c'était elle contre le mur entrain d'embrasser un homme ?
-Non... C'est pas elle... Son regard s'arrêta une femme aux cheveux blancs qui montait sur l'estrade. Elle prit un micro et tapota dessus.
"Messieurs ! Gardien ! Mesdames ! Gardiennes ! Je tiens à vous féliciter pour notre éclatante visite contre le lâche Anglia, nous sommes et nous serons toujours plus fort que ces immondes créatures !"
Un hurlement de joie retendit dans toute la salle, les soldats étaient ravis, une victoire, des femme, de l'alcool et leur général qui les félicite, une soirée géniale. Ils se remirent à faire la fête, ayant en tête leur victoire.
Nelzëber descendit de l'estrade quand on cogna à la porte d'obsidienne géante puis elle s'ouvrit sur la délégation d'Aëlle, les rares gardes qui était resté en service étaient là et regardait avec tellement d'envie les fêtards qu'ils faisaient pitié.
La musique continua, ignorant cette fausse déesse à l'ego surdimensionnés. Nelzëber eu une sourire en voyant l'air rageur de sa peste de sœur.
"Stoppez !" Hurla-t-elle aux musiciens mais ils en firent fi. Elle ne devint qu'encore plus rouge.
"Arrêtez !!!"
Une guitare se mît à voler et se lança sur Nelzëber qui esquiva le coup d'un mouvement de tête. Les soldats retinrent leurs souffles.
"Ma chère sœur, écoute moi. J'ai a discuté avec toi."
"Musiciens, recommencez à jouer, ne gâchons pas cette soirée avec cette voix de vipère."
La fausse déesse étouffa un cri d'indignation.
"Je te l'ordonne !"
L'assistance se tu, la musique aussi, aucun bruit sauf la respiration saccadée d'Aëlle faisant ainsi bouger les voiles de dentelles sur sa poitrine, vive le botox.
"Mon chou, tu ne me donnes pas d'ordre." Répliqua Nelzëber acerbe, son armure luisait un peu, la magie de puissance avait été activée, prête à l'attaque.
"Je suis ta Déesse, tu me dois obéissance."
Elle balaya du regard les soldats ivres avec un air méprisant et hautain.
"D'ailleurs, ces hommes aussi. J'ai pouvoir de vie ou de mort sur eux..."
Nelzëber retint de rire, elle n'avait aucun pouvoir, aucun. Seule elle, Nelzëber, avait des pouvoirs.
"Tu es idiote, pars avant que les braves hommes ne tuent."
Les gardes prirent en mains leurs armes, jamais bien loin et prirent un ait menaçant, toute trace d'alcool ayant apparement disparu.
Aëlle blanchit.
"Pars avant que je ne tue." Dit. Nelzëber en se tournant les talons.
"Je te défie."
Cette phrase retentit dans toute la pièce de pierre, imposant le silence. Nelzëber se retourna vers la fille qui l'avait défiée.
"Acceptée, je choisis quoi ? La date et l'heure de ta mort ?"
"Je choisis..."
"Rien, je te prends maintenant, à main nue. T'es armes ?"
Aëlle transpira puis tapa dans ses mains et un homme amena un équipement complet, armure, armes, bouclier, lance et s'en équipa devant tout le monde. Elle attacha son armure sans quitter sa rivale des yeux.
Prellus s'inquiéta pour Aëlle, elle était folle ?
"Tu vas mourrir." Prévint juste Nelzëber avant de décrocher son armure. L'armure de vairon tomba au sol devant les yeux confiants de ses soldats, elle allait gagner et je faire sans armure ajoutait au prestige.
Nelzëber jeta les dagues de ses poches et enroula ses poings de tissus argent et blanc, signe de Royauté. Aëlle prit ses armes en mains et se mît en garde. Nelzëber craqua sa nuque et jeta un regard noir à sa sœur.
"Quand tu veux." Lança Nelzëber.
Un ring de forma tout seul à travers la foule.
"Que le combat commence !"
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