XXV
"Cela fait 4 jours qu'elle ne mange plus et elle boit à peine ! Elle ne fais que regarder cette bague." Dit Arnaud au médecin de famille.
"Il faut attendre, elle se rendra compte que c'est mauvais pour elle."
"Il est où le médecin ?"
"Il est allé voir comment va l'arrière grand mère de ma grand mère."
"Mais elle est en Enfer noir !"
"Justement."
"Et voici ma sœur, Nelzëber, depuis 3 semaines qu'elle se nourrit à la pompote fraise myrtille." Présenta Aëlle à ses amies qui sifflèrent impressionnées.
"Maman ! Nelzëber elle est par terre et elle bouge plus !"
Élodie et son mari étaient au chevet de leur fille, elle avait maigrie et ses joues s'étaient creusées, on aurait dit un squelette comme le disait si bien Aëlle avant de se faire envoyer dehors.
"Si seulement on pouvait faire quelque chose..." Murmura Élodie en tenant la main de sa fille et son mari. Sa maladie l'avait rendu paraplégique et elle était désormais en fauteuil roulant. Arnaud, lui, était devenu le contraire de sa fille aînée, il mangeait tout et n'importe quoi, il était devenu légèrement gros car son corps de démon et de Dieu éliminait rapidement les graisses superflues et inutile.
"On pourrait..." Dit il en terminant un paquet de chips XXL au triple fromage et beacon avec supplément sauce graisse de chedard, oui ça existe.
"C'est son combat pas le nôtre, elle doit surpasser sa tristesse."
"Avec qui ?"
"Celui qu'elle aime."
"Il est mort."
"Raison de plus pour la laisser se débrouiller, elle pourrait ne plus à avoir confiance en elle si ce sont ses parents qui la sauve de ses propres démons..."
Arnaud ne répondit rien. Il regarda le visage si blanc de sa si petite fille qu'il aimait tant, sa première chaire, son premier bonheur.
"Elle est si fragile..."
Ce fut au tour d'Elodie de se taire. Elle serra plus fort la main de sa fille et de son mari.
"On l'aime."
Quelqu'un toqua à la porte, Élodie lui dit d'entrer et ils virent Samuel avec son fils.
"Samuel." Salua froidement Arnaud.
"Ta fille est morte ?"
"Non."
"Tant pis, le mien a survécu au fait que ta petite fille chérie d'amour est faillit le tuer."
Élodie se crispa. Arnaud aussi.
"Tu n'as rien de mieux à faire ?"
"Que regarder ta fille et ta famille souffrir ? Non."
Blaze se crispa quand il vit les cheveux de Nelzëber bouger.
"Tu es pitoyable." Dit simplement Élodie. Samuel esquissa un sourire malsain.
"Moins que le jour où je t'ai baisé ?"
Élodie faillit s'étouffer et Arnaud se leva, rouge.
"Quoi !?"
"Elle t'a pas dit ? Je l'ai prit dans tout les sens sur votre lit."
"Menteur !" Hurla Élodie aussi rouge que son époux.
"Crevard..." Murmura Arnaud.
"C'est faux et tu le sais !" Cria l'accusée à l'accusateur qui rigola à gorge déployée.
"Sale vermine..." Continua Arnaud en serrant les poings.
Blaze vit la main de Nelzëber bouger.
"Euh..." Commença-t-il mais personne ne l'écoutait, trop occupé à s'insulter et à vomir des insultes.
"Tu vas crever !"
"Par qui ? Par toi gros lard !? Par ta femme tétraplégique !? Par ta fille de 8 ans !? Ou par celle dans le coma parceque ses parents ne l'aime pas !?" Répliqua Samuel acerbe, Élodie hurla toutes sortes d'insultes et Arnaud maigri d'un coup, toute la graisse avait brûlée dans sa colère et il retrouva son corps svelte mais avec quelque petit pets de chips sur le bas ventre. Ses yeux devinrent verts foncé et une décharge verte fluo se lança sur Blaze qui tomba dans les pommes.
"Ma fille et ta salope."ria Arnaud devant le regard horrifié de son frère jumeaux.
"Tu vas le regretter, seul les Dieux peuvent tuer un fils de Dieu, ou une fille de Dieu." Ses yeux bleus prirent une teinte claire puis un halo entoura ses mains puis il avança vers sa nièce mais il tomba comme une grosse crotte de pachyderme sous le regard amusé et méprisant de deux parents de la comateuse. Un rire cristallin se fit entendre dans la pièce. Tout le monde se crispa, prêt à l'attaque même Samuel qui s'était relevé aussi fit qu'un Linpinchon, ces sortes de lapin de Terre I ou II mélanger avec les cochons des mêmes planètes.
"Qui est là !?" Cria Arnaud en l'air.
"Prellus."
"Le prisonnier ? Celui s'est échappé et a aider ma fille à se tuer ?" Grogna Élodie.
"Vu comme ça j'ai l'air moins cool mais c'est elle qui m'a aidé à m'échapper mais c'est vrai que j'ai dit pas dit non donc, pardonnez moi."
"Salop."
"Aïe."
Élodie essaya de se lever en se servant de ses bras comme appui sur le lit de sa fille dans le coma mais Arndaud l'en empêcha.
"Vous ne levez pas pour moi !"
"Si je pouvais te voir... Je te tuerai." Menaça-t-elle.
"Je suis déjà mort."
"Enfer noir tu connais ?"
On entendit un glapissement.
"Bon madame, je me suis imposé pour vous dire de stopper vos enfantillages et d'arrêter de hurler. Nelzëber est dans le coma et une situation de cri ne l'aidera pas." Dit il avant de se taire.
Samuel grogna puis prit le fauteuil roulant de son fils qui s'éveillé à peine et partit sans un mot pour sa famille.
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Prellus passa sa main dans les cheveux de la jeune fille et lui déposa un léger baiser se le front.
"Je t'aime."
Il lui murmurait des poèmes le soir depuis 7 jours, lui racontait des histoires de chevaliers secourant des princesses et jouait à son jeu vidéo favoris pour la stimuler. À cause de son état actuel de fantôme il n'avait plus besoin de dormir ou de manger et passer ainsi plus de temps avec celle qu'il aimait du plus profond de son cœur.
"Va falloir se réveiller sinon je m'en vais." Menaça Prellus en rigolant mais Nelzëber bougea.
"Nelzëber ! Tu es là ?"
Un son si faible émit de la bouche de la comateuse que seul un Kaajit pouvait l'entendre. Il pleurait de joie, elle était de nouveau là ! Elle n'aura plus besoin de toutes ces sondes alimentaires pour la nourrir, de toutes ces machines qui bipaient en permanence qui lui assurait de vivre.
"Je... Suis où ?" Murmura Nelzëber en ouvrant le yeux péniblement. Ses parents sursautèrent et se jetèrent sur leur fille.
Elle était réveillée !
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