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Chapitre 9

Coucou
La suite .
♥️♥️♥️
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Il écarquille les yeux devant l'état de mes mains. Il les saisit et les observe de plus près.

— Attends-moi là! J'arrive.

Il revient quelques minutes plus tard, avec un pot.

— Tu en appliques sur tes mains, tu seras soulagée.
— Merci.
— Ne te jette pas tête baissée aux ordres de ma mère.

Je hoche la tête. Mais, ai-je vraiment le choix? J'obéis comme une bonne gouvernante. Je ne dois pas attirer l'attention. Rester invisible et docile.
L'eau chaude me fait un bien fou, je reprends des forces, pour le service du soir. J'applique le baume, au bout de quelques minutes, je ressens un réel confort. Je descends rejoindre la salle à manger, enfile les gants et dresse une table différente de d'habitude. Je mets les petits plats dans les grands. Je me donne à fond dans cette tâche. Je finis et rejoins la cuisine.

Quelques minutes plus tard, j'entends des bruits, ils sont arrivés. Paul fait le service avec le serveur. Je dresse les plats. L'envie de voir à quoi ressemble sa fiancée est forte. J'aimerais poser mes yeux sur celle qui fera de lui ce grand homme. Ses yeux pétillent-ils quand il les pose sur elle? Je regrette presque le service à table.

Au dessert, Paul vient me chercher, les hôtes me font appeler. J'entre dans le salon, mes pas sont lourds. Je suis effrayée par un  excès de violence de la maîtresse de maison.

— C'est donc cette jeune femme frêle qui a des doigts de fée?
Un homme d'une cinquantaine d'années, très repoussant à regarder, me défie du regard.

— Merci monsieur. C'est un honneur de vous recevoir.
— Quelle éloquence! Vous avez gagné au change. La mienne tient à peine une conversation et casse tout ce qu'elle touche.

Mes hôtes tiennent fièrement la tête haute, je suis pour une fois un trophée qu'ils affichent avec fierté. Mes yeux se posent fugacement sur une brune rondelette qui dévore des pâtisseries. Alors, il les préfère rondes. Je me sens si stupide de penser à de telles choses. Je n'ai pas à lui plaire, son avenir est tout tracé.
Je regagne la cuisine, félicitée par mes collègues. Contrairement à la scène précédent, je ressens toute leur chaleur et leur fierté.

Je ne m'attarde pas, je suis fatiguée, mes journées sont longues. Le sommeil est en train de m'emporter quand j'entends toquer à ma porte. Je me redresse, et je rejoins la porte. La porte s'ouvre sur Zain. Je m'arrange les cheveux qui sont en pagailles, il entre dans ma chambre et la parcourt des yeux.

— Si votre mère vous trouve ici, elle va me vendre aux matriarches.
— Je viens à mon cours journalier d'éducation physique.
Je rougis, il éclate de rire.

— Chut!
— La rebelle sort enfin de sa coquille.
— Non monsieur, désolée pour mon insolence.
— Non, c'est ça que je veux voir en toi. Cette lueur que j'ai vu dans ce jardin de ton pensionnat.

Je suis à nouveau touchée en plein cœur. Il lit en moi si facilement. Il nourrit cette partie de moi que je tente de refouler. Mais je sens qu'avec lui, je peux être cette femme révoltée, libre de ses choix.

— Je ne l'ai pas choisi.
— Pardon?
— « Ma fiancée ».
— Pourtant Louise vous a surpris au lit en sa compagnie.

Mes mots sont sortis de ma bouche aussi vite que ma pensée. Je viens de réagir comme une petite amie jalouse. Il sourit avec malice. Il faut que j'apprenne à me taire.

— Qui t'a dit ces énormités? Ce n'est pas du tout mon genre de femme. Je les préfère frêles, brunes, les yeux marrons dorés.
Je rougis de gêne.

Il s'approche de moi, je suis de près chaque pas qui le ramène à moi. Et sans que je m'y attende. Il m'attire à lui, nos corps sont trop proches. Le feu me monte aux joues, je brûle, j'ai chaud. Il pose ses yeux sur mes lèvres, je suis ensorcelée, aimantée par lui. Nos corps s'emboîtent parfaitement.

— Demain, nous partons en camping.
— Quoi?
— Je t'emmène dans mon havre de paix.

Il quitte ma chambre me laissant tremblante et chamboulée. Ses mains sur moi sont une invitation à braver l'interdit. Toutes ces pensées me détruisent. Comment pourrais-je continuer à accepter ma condition? Il m'affranchit de mes chaînes à cette vie sans saveurs.
Je m'allonge et tente de m'assoupir le plus rapidement possible. Je me fais peur de jour en jour . Sa présence à mes côtés gagne mes pensées. Si ça se sait, je suis condamnée.

Le matin, je descends tremblante vers la cuisine, je petit-déjeune, mais j'ai l'estomac noué. J'ouvre à peine la bouche. Paul me notifie que je suis attendue dans la salle à manger. J'y vais à reculons.

Mon hôte se tient debout, le regard mauvais.

— Espèce de petite traînée! Ne pense pas que je vais t'épargner! Tu manipules mon fils pour qu'il t'octroie des faveurs! Je vais te pourrir!
— Je suis désolée madame.

Zain entre dans la pièce et passe de l'une à l'autre.

— Tessa, tu devrais préparer ton sac.

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