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Chapitre 7

Je reste stoïque, trop perturbée par cette scène surréaliste.

— Je ne me répéterai pas, mère!
Son père intervient.

— Vous avez entendu femme.
— Bien mon mari.

Elle me regarde avec haine. Je sais que mon calvaire ne fait que commencer, je quitte la pièce. Les cuisinières baissent le regard, elles ont entendu la scène. La marque sur mon visage est rouge violacé, Rosa me tend la glace. Je l'applique, la douleur s'estompe. Une fois le dîner terminé, je prépare une infusion pour Zain. Je frappe, il m'autorise à entrer, je pose sa tasse et rejoins la porte pour fuir cette situation embarrassante.

— Attends Tessa.
— Oui, monsieur.

Il s'approche, et se pose à quelques centimètres de moi. Il pose ses doigts sur mon hématome, un frisson, des milliers de fourmillements envahissent ma peau où sont posés ses doigts. Une douce chaleur se diffuse en moi.

— Si elle recommence, dis-le-moi!
— Ça sera inutile monsieur.
— Ça fait aussi partie de ta condition?
Je hoche la tête positivement.

Il souffle fortement et regagne son lit. Je rejoins ma chambre avec encore la sensation de ses doigts sur ma joue. J'enfile mon pyjama et me couche pleine de rêve. Une soif de liberté s'immisce dans mes pensées.

Le matin, un rituel s'instaure, je me prépare, prends mon petit déjeuner avec les cuisinières. Elles me  traitent comme leur filles. On discute sans entrave, ni limite. Je regagne ensuite la chambre de Zain, il se douche et enfile sa tenue. Je m'attelle ensuite à nettoyer sa chambre. Je regagne ma chambre et enfile mon uniforme. Plusieurs jours s'écoulent avec ce rythme soutenu. Après le retour des enseignements, je le prépare au concours final qui fera de lui un futur élite. Il est très bon élève, je ne fais pas grand-chose. J'apprends énormément auprès de lui. Il me prête des livres à l'abri des regards. Je plonge dans une lecture effrénée de la littérature. Les soeurs étaient limitées dans l'accès à ce genre d'ouvrages. Ces livres me submergent de multitudes d'émotions. La soif de lire est grande.

Quelques jours plus tard, sa mère demande à me voir, je suis effrayée. Je frappe dans sa chambre, elle est en plein massage. J'entre et j'attends qu'elle daigne me dire la raison de ma présence dans la pièce.

— Vous voilà petite sotte.
— Oui Madame.

Toujours rester docile, c'est dans notre guide des bonnes gouvernantes.

— Quand pensez-vous passer aux épreuves pratiques?

Je rougis de gêne. Cet aspect avait été mis de côté, à mon grand soulagement. Zain n'est pas demandeur.

— Quand monsieur le souhaitera.
— Vous commencerez dès ce soir. Ce serait dommage de priver mon cher fils de cours de travaux pratiques. N'est-ce pas?
— Oui madame.
— Paul vous fournira un contraceptif. Inutile d'imaginer enfanter un bâtard.
— Non madame.

Elle me demande de disposer. C'est un coup de massue, je me sens si sale. Finalement, être dans une  maison close ou être gouvernante, c'est similaire, nos corps ne nous appartiennent plus. Nous sommes échangés, parfois agressés, humiliés sans se révolter . Je suis docile. Paul m'a apporté les cachets à prendre pour éviter tout désagrément qui pourrait nuire à cette famille. La dernière gouvernante qui est tombée enceinte, s'est fait avorter illégalement. Car notre pays refuse ce genre d'intervention.

Le soir, je frappe tremblante à la porte de  Zain, il fume sur son balcon. Je lui pose sa tisane et je tente de garder contenance. Nous avons eu quelques cours d'introduction aux rapports intimes. Je sais théoriquement ce qu'un homme attend d'une concubine.

Je m'avance vers le centre de la pièce d'un pas peu assuré, ses yeux sont sur moi, un silence étouffant envahit la pièce. Je commence à déboutonner ma chemise. Ses yeux se posent sur mes mains qui déboutonnent ma chemise. Mon cœur menace d'exploser, cette situation est de loin la plus gênante. Le temps semble s'arrêter, il m'observe l'air de ne pas savoir ce qui va se dérouler dans cette pièce. Manque-t-il autant d'expérience? Ma prédécesseure a-t-elle manqué de dévouement dans ses cours?
Des dizaines de questions m'irradient le crâne. Ma respiration est haletante, je suis à deux doigts de fuir et de ne jamais revivre ça.

— Qu'est-ce que tu fais?
— Je me déshabille, monsieur.
— Oui j'avais remarqué. Mais pourquoi?
— Votre mère souhaite que nous commencions les cours d'éducation sexuelle.

Il me regarde et explose de rire. Mes mains retombent le long de mon corps.
Je ne sais pas comment me comporter. Dois-je continuer? Prendre les devants. Je suis perdue.

— Tessa, je n'ai pas besoin de ce genre de cours. Toi, sûrement plus que moi.
Je rougis de gêne.

Vient-il de me traiter d'inexpérimentée?

— Je ne comprends pas bien, monsieur.
— Pourtant, c'est clair! Je ne veux sûrement pas d'une gouvernante qui se force pour me contenter.
— Je ne me force pas, monsieur.
— C'est pour ça que tu es toute tremblante.

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