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Chapitre 5


— Votre gouvernante est délicieuse.
Je rougis.

— Oui, c'est la meilleure de sa promotion.
— Le dressage est digne d'un grand restaurant.

Mon hôte sourit de manière hautaine.
Je quitte le salon, sous le regard déstabilisant de leur fils.

Le dîner s'achève, je regagne ma chambre quand quelqu'un me saisit brusquement. C'est le jeune homme aux cheveux d'or. Je baisse le regard, intimidée par cette proximité. A cette distance, son odeur est virile et boisée, des fragrances venant d'orient.

— C'est donc toi.

Je suis surprise qu'il me tutoie. Je n'ai pas droit à tant de familiarité avec mes hôtes. Il relève ma tête, mes yeux se posent sur ses magnifiques yeux émeraudes. Ils me transpercent  le cœur, je suis noyée dans un lagon vert, une pluie de feux d'artifices.

— Oui, Monsieur.
— Appelle-moi Zain.
— C'est que Monsieur, la bienséance m'interdit toute familiarité avec mes hôtes.

Il sourit, son visage s'illumine, un ange, un être de lumière. Je n'avais jamais vu un tel amas de lumière dans une personne.

— Bonne nuit Tessa.

Il relâche ma prise, tout est sombre, noir comme le néant qui a envahi mon âme.
J'ouvre ma chambre, je m'assois sur le lit, exténuée par une journée à rallonge. Je me change et je m'éteins épuisée.

Il est six heures quand mon réveil sonne, je me lève en sursaut. Le réveil est matinal. J'enfile ma tenue sombre. Je rejoins la cuisine, les cuisinières sont debout, je m'assois à leur table et prend mon petit-déjeuner. Elles ont le cœur sur la main, elles m'ont préparé des viennoiseries.

— Merci mesdames, mais ne vous donnez pas autant de mal.
— Prenez des forces, vous en aurez besoin avec ce phénomène.
Dis la plus grassouillette, Louisa.

Je finis mon petit-déjeuner, je rejoins l'aile des maîtres. Je repère sa chambre et je frappe. Aucune réponse, j'ouvre la porte  et j'entre. Ce que je vois me fait rougir jusqu' à l' oreille, il est nu. Je me tourne et je l'entends rire.

— Pardonnez-moi, Monsieur.
— Zain!
— Monsieur est-il prêt pour se lever?

Je l'entends s'extirper du lit et se redresser. Il se positionne derrière moi, je sens son souffle sur mon cou, ma respiration s'accélère, mon cœur bat à tout rompre.

— Je vais me doucher. Prépare-moi mon uniforme Tessa.

Il insiste sur mon prénom.

J'entends la porte se claquer, je souffle de soulagement. Je me dirige tremblante vers son énorme dressing. Je prépare ses sous-vêtements et son uniforme. Il est bleu marine contrairement au mien qui est noir. Je lui pose, il finit par en sortir, une serviette autour de la taille. Mes yeux se posent sur des dessins sombres sur son corps, c'est magnifique. Mes yeux sont scotchés sur son buste. Il se saisit des vêtements et regagne la salle de bain. Il en ressort une dizaine de minutes plus tard, son parfum se répand dans toute la pièce.
Je m'occupe de nettoyer la chambre, mon temps est compté. Je change le linge de lit, aspire les tapisseries et je nettoie la salle de bain. J'active le diffuseur d'odeur, du jasmin comme dans le train.

Une fois le ménage fini, je rejoins ma chambre, j'enfile mon uniforme et je rejoins le hall d'entrée. Il finit son petit-déjeuner contrarié. Le ton monte entre lui et son père. Je suis gênée par cet excès d'agressivité. Il se lève brusquement et quitte la pièce. Paul me rejoint et me tend le porte document de Zain. Je suis responsable de son portage. On enfile nos chaussures et on rejoint le parking. Il rejoint le siège conducteur, je m'arrête à mi-chemin.
Il se tourne vers moi, il me fixe avec étrangeté.

— Un souci Tessa.
— C'est que Monsieur se dirige vers le mauvais siège.

Il éclate de rire, je suis vexée par son rire.

— En Louisiane, les hommes conduisent.
— Bien Monsieur.
— Zain.

Je rejoins le siège arrière.

— Tu montes à l'avant.
— Ce n'est pas ma place.
— Tu es à mon service. Je décide que le siège avant t'est réservé.

Je sors de la voiture et m'engouffre à l'avant. Il démarre, le portail s'ouvre. Les vitres s'abaissent, l'air est frais mais ce n'est pas désagréable. Il fouille dans sa boite à gant et en ressort un paquet. Il se saisit d'une tige blanche et jaune, l'allume et aspire une bouffé. L'odeur est désagréable, elle me pique la gorge.
Il sourit.

— Que fait monsieur?
— Monsieur fume une cigarette. Tu en veux une?
— Certainement pas. L'odeur est révulsante.

Il sourit.

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