Chapitre 41
Je publie la suite jusqu'à la fin de l'histoire.
Merci à vous.
♥️♥️♥️
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Je regagne ma chambre et essaye de remettre mes idées en place. Zain entre et s'assoit sur le lit, il ne semble pas être dans son état normal.
— On va se balader ?
— Je ne pense pas que ce soit le bon moment pour Zain.
— J'ai besoin de prendre l'air.
Je vois sa détresse, je me redresse et tente d'en savoir plus, mais la seule chose qu'il me demande, c'est de prendre l'air. Je capitule, je me change et on sort s'aérer. Nous foulons les marches d'un grand bâtiment qui fait office de boutiques marchandes. Nous vivons à la même époque en l'an 2100, mais les vêtements d'un territoire à un autre sont totalement différents. La femme ici porte le pantalon, plus que les robes.
— J'ai peur que tu ne passes pas au-dessus de ce que je suis.
Je pose mes yeux sur lui, intriguée.
— Je ne comprends pas bien Zain?
Il souffle fort et met ses mains sur sa tête.
— Tu es bien sûr d'ignorer qui je suis ?
— Tu es un sénateur un peu plus différent des autres.
— Non, je suis plus que ça.
— Dis-moi bon sang !
— Zain Wert.
Je perds mon souffle, mes pieds sont flageolants, je suis à deux doigts de m'évanouir. Le choc est terrible, recevoir une balle dans le corps est moins douloureux que sa révélation. Il tente de me toucher, mais je le repousse. Je rejette cette partie de lui, qui a été mon calvaire durant mon enfance. Il est en partie responsable de ma condition de gouvernante.
— Je ne suis pas lui !
— Mais tu es son fils ! Et l'homme qui partage la vie de ta mère ? Ah moins que ce ne soit pas ta mère ?
— C'est bien ma mère et Paul est mon beau-père.
— Je n'en reviens pas, tu comptais passer ta vie à mes côtés et me cacher cette information.
— Parce que je savais que je te perdrais à la minute où tu le découvriras.
Je le plante et rejoins la maison à toute vitesse. Ma vie part en lambeau, quand je pense m'affranchir de ma liberté, je suis enchaînée à nouveau. Sa révélation est la goutte de trop. Des années à affronter toutes les épreuves d'une vie.
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Six mois plus tard, je suis en train de cuisiner, mais pour le plaisir, rien avoir avec ma condition de gouvernante. C'est un réel plaisir.
Ma mère me rend visite en ce jour de repos dominical. Je m'affaire dans la cuisine. Elle a emménagé dans un appartement en centre-ville, elle exerce un poste auprès de la représentante de la ville. Un homme d'une grande bonté partage sa vie.
Ça sonne à la porte, je lui ouvre, c'est toujours un plaisir de recevoir du monde.
On s'installe dans le salon, elle me parle de son travail, elle semble épanouie loin de cette agitation. La sonnerie retentit de nouveau, j'ouvre sur Franck et sa famille. Ils ont décidé de faire demi-tour quelques jours après notre séparation. Les revoir ont été un réel soulagement. Des milliers de nouveaux réfugiés sont arrivés, éparpillés dans les vingtaines de zones libres. Je les dirige vers le salon, les enfants jouent dans le jardin.
Je découpe le gigot, quand les bras de Zain m'entourent la taille et m'embrasse le cou.
— Tu es en retard.
— Une réunion qui a débordé.
— Un dimanche ?
Je me tourne lui faire face. Il me tend une boite, je suis surprise. J'ouvre la boite, c'est le parfum qu'il m'a offert, je suis prise au dépourvu.
— Comment l'as-tu eu ?
— Des chimistes ont travaillé d'arrache-pied pour reproduire une copie. Je savais qu'il comptait beaucoup pour toi.
— Plus que tu ne le crois.
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