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Chapitre 39

Trois jours que la route est difficilement praticable. On a demandé à Zain de faire demi-tour, mais il ne cède pas. Un froid se dresse entre nous depuis une violente dispute. Il continue et nous pousse dans les abysses de l'enfer. Il n'y a rien. Heureusement, nous avons pris des dizaines de barils d'essence en réserve. Nous avons encore assez d'eau et de nourriture pour quelques jours. Mais on ne tiendra pas indéfiniment.
Je décide de faire le premier pas, car l'ambiance est pesante. Il mange seul de son côté et dort sur la banquette du salon. Sa chaleur me manque la nuit.

— Parle-moi Zain ! Cette distance me tue à petit feu.
Il m'ignore.

Je me poste devant lui, mais il me décale pour s'éloigner.

— Je t'aime, tu comprends ?

Il s'arrête, le regard hagard, par ces deux mots qui donnent un sens à ma vie. C'est l'évidence, je l'aime, et ce, depuis le premier jour où mes yeux se sont posés sur lui dans cet orphelinat. Il est celui pour qui je continue de croire à un monde meilleur. Que je me bats pour continuer.

— Tu quoi ?
— Je t'aime.
Il sourit, ses yeux pétillent. Je hoche positivement la tête.

Je pourrais le dire encore et encore pour qu'il ne doute plus de nous, de moi. Le mot est faible pour l'explosion qu'il produit dans mon cœur, dans mon corps. Il m'a insufflé le courage de continuer, de me relever. Même quand je le croyais mort, il était vivant dans une partie de mon corps.
Il m'attire à lui et m'embrasse, le sourire aux lèvres. Le baiser est doux, passionné, je pourrais perdre la vie à cet instant, je suis comblée dans ses bras au milieu de nulle part.

La route s'améliore dans la zone où nous sommes, le paysage est plus accueillant, j'observe des animaux sauvages gambader dans les montagnes fleuries. Nous sommes émerveillés et soulagés de retrouver un soupçon de vie. Tout n'est peut-être pas perdu.
On s'arrête pour profiter du paysage qui s'offre à nous. Je prends  ma mère dans les bras, elle semble plus épanouie. Ses cauchemars s'estompent peu à peu au gré du voyage. Elle ne souhaite pas se confier sur ses séances de tortures qu'elle subissait. Elle veut oublier tout ça et aller de l'avant. Je n'ai pas incisté. Mais elle souhaite me parler de mon père quand le moment sera opportun.

Deux jours que la route nous redonne espoir, le paysage est accueillant, s'arrêter est un réel plaisir. Nous sommes en train de rouler quand nos yeux se posent sur un point d'eau, il freine brusquement, mon corps est éjecté en avant.

— Désolé, ma beauté.

Je le rassure, mais il ne peut s'empêcher de vérifier que je n'ai rien. Ma mère est déjà dehors, elle saute habillée dans l'eau et rit.

— On y va, princesse ?

On saute à notre tour dans l'eau, l'eau est à bonne température, des jours que nous ne pouvons pas nous laver. Nous réservions l'eau pour la boire. On en profite pour reprendre un semblant de confort. Elle est clairement potable. L'eau descend d'une montagne, c'est magnifique. J'en bois à pleine gorgée. Elle est délicieuse, aucun goût suspect. Zain m'éclabousse, on se chamaille comme des enfants.
On sort de l'eau et on s'allonge sur l'herbe ; ma mère nous suit et s'allonge à notre côté.

— Pourquoi as-tu dit à sœur Catherine que tu étais mon mari?

Il se tourne vers moi, perplexe.

— Tu te poses cette question des semaines plus tard.
Je souris, attendant sa réponse.

— Je ne sais pas, peut-être à cause des croix sur tous les murs, j'ai pensé que ce serait plus convenable.

Ma mère est prise d'un fou rire, son rire est communicatif. Zain rougit légèrement. C'est la première fois que je revois cette partie de lui. Il est si touchant.

Je me change et me parfume du parfum que Zain m'avait offert, il n'en reste presque plus.
Après deux heures de route, la caravane s'arrête devant un mur de montagne rocheuse. On descend voir ça de plus près.

— Et s'il n'y a rien derrière ? Tout ce chemin pour rien.
— Ils sont derrière ces montagnes.
— Comment peux-tu être aussi sûr ?
— J'ai eu accès à certaines informations.
— En tant que sénateur un peu plus différent des autres ?

Il sourit et hoche la tête.

Nous entamons la suite dans cette partie qui sera notre but ultime ou une énorme déception.

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