Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 38

En sortant de la ville, Zain s'arrête sur une concession automobile ; il ne reste que des véhicules qui ressemblent à des bus. Zain m'apprend que ce sont des camping-cars très à la mode dans les années 2000. On change de véhicule. J'entre dans le véhicule, il le fait démarrer via la batterie d'un de nos compagnons de fortune. Il y a un salon, une cuisine, un lit et des couchettes.

Nous roulons depuis la matinée, la route se divise en deux axes différents, nos compagnons s'arrêtent, on se gare sur le bas-côté. Franck sort de la voiture.

— Nos dernières informations nous guident vers la route de San Francisco !

Zain n'est pas d'accord avec le choix de Franck et des autres.

— Non, il faut aller du côté de la Virginie.
— Tu as perdu la tête ! La zone est irradiée par la bombe nucléaire. Non, là, je ne te suis pas Zain. J'ai mes enfants avec moi.
— Vous vous trompez ! Faites-moi confiance.
— Ça sera sans moi !

Tous les autres sont unanimes, ils ne suivront pas notre convoi. J'isole Zain, ne comprenant pas leur divergence.

— On devrait les suivre. Ils ont l'air de savoir ce qu'ils font.
— Il n'y a rien de ce côté-là !
— Comment peux-tu savoir?

Il souffle fort, il déteste que je mette en doute sa parole. Ma mère descend du camping-car.

— Qu'est-ce qui se passe ?
— Franck et les autres veulent suivre la route de San Francisco et Zain dit qu'il faut suivre la Virginie.

Elle regarde Zain avec curiosité.

— On va en Virginie.
— Maman !

Les deux tournent les yeux vers moi, choqués par les cinq lettres sorties de ma bouche. Treize ans que ces deux syllabes étaient dans ma tête.

— Tessa ! On va en Virginie. Je suis Zain !
— Bien, mais s'il n'y a rien, je vais sûrement tuer Zain.
Il sourit.

Le convoi s'est séparé il y a trois heures, plus nous avançons, plus les zones sont arides, mortes, sans l'ombre d'une vie. Je commence à regarder les avoirs suivis. Les autres avaient raison, ils ont eu plus de chance que nous.
Nous pénétrons dans une autre ville, Le paysage est maussade, la pluie ne nous aide pas, je suis inquiète. On s'est définitivement trompé de route, Zain conduit déterminé, il ne semble pas réaliser l'étendue de sa bêtise. Nous sommes loin de toute civilisation.

Une dizaine d'heures plus tard, nous nous arrêtons dans une ville détruite par des bombardements de la guerre, il y a soixante ans. Il trouve une pompe et fait le plein en utilisant un générateur de secours qui fonctionne encore. Nous rechargeons les batteries de notre engin. Ma mère revient avec des conserves, elle les range dans le camping-car. On prend notre temps, il n'y a aucune chance que des brigands se planquent de ce côté-là.

On trouve de quoi se laver, l'eau avait une couleur potable. Nous filtrons le reste avec des comprimés micropur qui filtrent l'eau contaminée. Il ne reste pas grand-chose de cette ville qui autrefois abritait la vie. Il ne reste que des animaux aérant. Le constat est désolant. Les quelques photos de cette période sont dans des livres destinés aux élites.

Après avoir mangé, ma mère rejoint sa couchette et nous le lit. Il se colle à moi, et hume mon odeur. C'est son parfum que je porte toujours.

— Tu sens bon ma chérie.
— Je suis ta chérie ?

Il sourit et hoche positivement la tête.

— Je pensais que ce Zain était plus macho.

Il éclate de rire, je lui pose ma main sur sa bouche pour éviter de réveiller ma mère.

— Macho ? Non, je suis juste plus viril !
— Viril ? Je ne dirais pas ça. Plus abrupt serait plus adéquat.

Il tourne sa tête vers le plafond.

— Est-ce que tu préfères le Zain contrôlé ?

Je me relève et pose mes bras sur son buste.

— J'aime toutes les facettes de toi, bonne ou mauvaise.
— Tu es tellement belle. J'ai peur de te perdre.
— Je t'ai déjà perdu une fois, je ferais ce qu'il faut pour rester auprès de toi.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse le haut du crâne.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro