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Chapitre 33

Coucou
La suite.
♥️♥️♥️
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Nous sommes à deux heures de Minneapolis. La route a été longue et éprouvante. Nous avons assisté à des scènes de chaos, des hommes et femmes se faisaient dépouiller par les villes transitaires. Certains ont tout perdu, c'est déchirant d'assister à ça, impuissant. Nous sommes en guerre, il fait penser à sa propre survie.
Bloom conduit, il écoute sa sœur camoufler le bruit du silence qui partage notre voyage. Ces scènes ne nous quittent pas, elles reviennent sans cesse en tête. Certains profiteront de cette guerre pour s'enrichir et bâtir une véritable fortune sur la misère des autres. Les prix ont flambé en cinq jours, ils ont triplé.

Après deux heures de route, nous franchissons la ville, elle n'est pas touchée par le conflit, les habitants vaquent à leur occupation. Cette ville qui m'a vu grandir, a fait de moi cette jeune fille soumise au système.
On nous dépose au centre-ville, la fourgonnette continue son périple vers l'ouest. Je regrette de ne pas avoir pu suivre le chemin. Qui sait ce qui nous attend dans cette ville, d'où partent tous les commandements.

— Il faut que je retrouve ma mère.
— Où est-elle ?
— À l'hôtel de sécurité nationale.
Il pouffe de rire.

— Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.
— Tu comptes t'y présenter et ils t'ouvriront leur département.
— Non, bien sûr que non.
— Comment feras-tu ?

Je n'y avais pas vraiment réfléchi, étant donné que c'est de l'ordre d'un fantasme. Chayton ne m'avait rien dit de sa stratégie à employer pour la libérer. Je m'arrête de marcher, il s'arrête et se tourne vers moi. Il ne m'a jamais dit comment il comptait la délivrer. Il me parlait uniquement de la rébellion et de la guerre qui libérera les peuples opprimés.

— Tu comprends enfin Tessa ?
— Non, je dois simplement me tromper.
— On va rejoindre une planque.

Il fracasse la vitre d'une voiture, je le fixe avec désapprobation. Nous ne sommes pas des criminelles. Je suis une révolutionnaire, un soldat.

— Tu montes ma beauté !
— Tu viens de voler cette voiture !
— Dans quelques heures, personne ne s'en préoccupera.

Je rentre dans la voiture, il arrache des câbles et les connecte à un autre. La voiture démarre. Mais d'où tient-il toutes ces connaissances ? On s'engouffre dans les quartiers pauvres de la ville. Nous passons devant l'orphelinat.

— Arrête-toi !

Il pile brusquement, ma tête cogne le tableau de bord. Je me redresse, il m'agrippe le visage et examine mes blessures. Il touche mon front, j'émets un râle de douleur.

— Ça va ?
— Oui, c'est ma faute. J'ai quelqu'un à voir ici.

On descend et on avance jusqu'au bâtiment. On sonne à la porte du visiteur. Je me revois il y a deux ans en arrière avec ma valise et mon ticket de bus. Une sœur nous ouvre, une nouvelle, je ne la connais pas.

— Vous désirez ?
— Je veux voir sœur Catherine. Je suis une de ses filles dont elle s'est occupée. Tessa.
— Je reviens vers vous.

Elle referme la porte et nous laisse patienter.
Elle finit par revenir une dizaine de minutes plus tard, elle nous laisse entrer. Elle nous guide jusqu'à sa chambre. Sœur Catherine a pris un coup de vieux, elle est allongée dans son lit, son teint est pâle, elle semble affaiblie.

— Tessa ma fille. C'est bien toi.
Je souris et m'approche de son lit.

— Oui, ma sœur. Que vous est-il arrivé ?
— Un mal qui me ronge depuis des mois. Je n'en ai plus pour longtemps. Dieu a exaucé ma prière. Je voulais te voir une dernière fois.
— Que dites-vous, ma sœur ! Non, vous n'allez pas mourir.

Elle tourne sa tête vers Zain.

— Qui est-ce ?
Zain me coupe la parole.

— Son mari.

Je me tourne, perturbée par sa réponse.

— Je suis heureuse que tu aies pu te marier. Tu vis donc en zone libre ? Tu as réussi à l'atteindre? Tu as réussi à retrouver ta mère?

Elle tousse, je lui masse le dos pour l'aider à reprendre son souffle.

Mon cœur s'accélère, j'ai du mal à respirer. Je me retourne vers Zain, il est tout aussi perturbé par ses mots.

— Ma mère ? Elle est enfermée.

Sœur Catherine se redresse, je l'aide. Son souffle est lourd, j'entends un sifflement à chaque respiration. Ça lui coûte de parler.

— Le jeune blond qui est venu avec sa mère devait vous conduire à elle, en zone libre.

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