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Chapitre 13

— Tessa ouvre-moi!
— Non va-t'en! Comment ai-je pu croire à tes belles paroles?
— Mais de quoi parles-tu?
— Tu me partages avec tes camarades.
— Qu'est-ce que tu racontes?

J'entends ses pas s'éloigner.
J'ouvre la porte, je me débarbouille le visage avec de l'eau. Je m'essuie et je rejoins le couloir. Ce que je vois me fige, Zain est en train de passer à tabac son camarade. Personne ne les sépare, son camarade est inconscient, il ne réagit plus. L'armée finit par arriver et maîtrise Zain, il se débat, ils sortent le taser et lui envoie une décharge, il tombe à genoux. Il pose les yeux sur moi, ses yeux verts sont vitreux et enragés.

— Zain Davis vous êtes en état d'arrestation pour trouble à l'ordre public.

Je mets mes mains sur ma bouche pour étouffer un cri. Un des militaires se dirige vers moi, il me demande de les suivre. Je suis la gouvernante, je dois justifier de ma présence. On nous fait monter dans un fourgon, Zain est silencieux. Cette arrestation peut nuire à sa carrière de sénateur.

— Ce porc ne t'adressera plus jamais la parole.
— Pourquoi? Ils vont trouver suspects que tu te battes pour moi!
— C'est donc ça, tu as peur pour ta petite personne.
— Quoi? Non! Tu risques ta carrière!
— Rien à foutre de leur système.
— Tais-toi!

C'est sorti tout seul, je viens d'ordonner à mon maître de se taire. Je suis si mal que je suis au bord de l'évanouissement. Mais ce que je vois sur le visage de Zain, balaye cet état de suffoquement, il sourit. C'est à n'y rien comprendre, comme s'il attendait de moi de faire ressortir ce côté battant, révolté enfoui au plus profond de mon âme.

— Oui maîtresse.

Je relève les yeux vers lui en souriant. Il m'a élevé au rôle de maîtresse, moi simple gouvernante, sans valeurs, sans attributs.
La fourgonnette s'immobilise, les portes s'ouvrent brusquement, ils en sortent Zain, je les suis. Nous sommes au poste de surveillance de la ville. On franchit les portes de cette institution où se mêlent la peur, la torture et la terreur. Cette milice est la pire de tous, sanguinaire, froide. Toute personne opposée au système est enfermée à vie dans cette structure et torturée jusqu'à invoquer le droit à la mort. Un des seuls privilèges autorisés aux traîtres.
Nous attendons devant une salle, des cris de douleur se font entendre dans le couloir, mes mains se posent sur mes oreilles, je ne supporte pas ces cris. Une rage s'insinue en moi, je suis révoltée par ces traitements.

La porte s'ouvre enfin, on entre dans une salle d'interrogatoire. La porte se referme sur nous. Je comprends assez vite que nous sommes filmés. Nous gardons cette distance coutumière de ce système. Un homme tout en muscle pénètre dans la pièce, il nous ordonne de nous asseoir. J'obéis, Zain reste debout.

— Ta chienne est plus docile que toi mon petit.
— Tu regretteras tes propos quand je serai ton supérieur.

Le militaire explose de rire.

— C'est donc pour cette sous-femme que tu t'es battu. Tututu. Ce n'est pas bien Zain de déshonorer tes ancêtres.

Le militaire s'approche de ma chaise, il pose une main sur mon épaule, Zain s'approche, je l'en dissuade par le regard. Il lutte, l'envie est trop forte. Mais je ne veux pas risquer sa vie, la mienne a trop peu de valeur contrairement à la sienne.
Le militaire pose ses mains sur ma poitrine, ma respiration s'accélère, je baisse la tête trop honteuse qu'il se serve de moi de cette façon. Le regard de Zain est enragé, il est prêt à lui sauter au cou. Il faut qu'il tienne encore. Je l'encourage des yeux, je sens qu'il est à bout.

Il me relève brusquement et pose ses lèvres sur les miennes, la sensation est répugnante. Mon premier baiser est parti en fumée avec un ignoble tueur. Je sanglote. Il se détache de moi en riant. Les jointures des mains de Zain sont telles que les os auraient pu transpercer la chair.

— Je ferai un rapport à mes supérieurs. Tu as de la chance de descendre d'une telle ligné.
— Va te faire foutre trou duc.

Je relève les yeux vers Zain, une veine sur le front a fait son apparition. Il se contient depuis trop longtemps. Le militaire se décompose puis explose de rire et quitte la pièce.
Quand il referme la porte, Zain se saisit de la chaise et saccage la pièce, je suis effrayée, accablée contre un mur. Je n'avais jamais assisté à tant de violence. Il finit par se calmer, ses mains en sang. Les militaires constatent les dégâts.

— Tu paieras en dédommagement.

Cette fois, c'est Zain qui explose de rire. Il rit nerveusement, son rire résonne dans cette petite pièce.
Il finit par se calmer, m'ignorant . La porte s'ouvre sur son père et sa mère en colère. Ils nous font quitter le poste de surveillance. Leur silence ne présage rien de bon. Son père est rouge de colère. Sa mère me fixe d'un air mauvais, elle va décharger sa frustration sur moi.

Nous franchissons le seuil de la maison, une violente dispute éclate entre Zain et ses parents, le traitant d'irresponsable, qu'il est la honte de ses ancêtres .

— Comment peux-tu nous faire ça! Tu as un devoir envers ton peuple!
— J'ai rien demandé de tout ça!

Il se tourne vers sa femme.

— Tu aurais dû le tuer cet ingrat quand il était dans ton ventre.

Sa mère s'effondre en larmes de crocodile, son mari change de comportement. Il la prend dans ses bras.

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