Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 8 : Les souvenirs au cœur de l'Esprit de l'Air

Coucou les amis, voici le chapitre 8. J'espère qu'il vous plaira :).

PS : Oui bon c'est vrai j'avoue, l'image des quatre esprits au-dessus du titre je l'ai bien piqué directement à La Reine des Neiges 2 XDDD.

_______________________________________________________________

   Lorsque Bunga et Surak se réveillèrent, le vent avait faibli et le brouillard semblait s'être quelque peu dissipé. Quelques rayons du soleil peinaient à percer les épais nuages gris qui cachaient le bleu du ciel certainement depuis des années depuis la malédiction.

-Bunga ! Dit Surak pour le réveiller. Bunga, réveille-toi !

-...core cinq minutes oncle Timon, marmonna Bunga en resserrant ses doigts dans la fourrure du lion.

Surak émit un petit rire amusé et se remit debout sur ses quatre pattes, obligeant ainsi Bunga à lâcher sa fourrure et à se décoller de son ventre. Le zorille du Cap glissa sur le sol et se réveilla aussitôt, frottant ses yeux encore fatigué avec ses pattes.

-Mais pourquoi on doit se lever ? Marmonna-t-il de nouveau d'une voix pâteuse.

-Regarde, répondit Surak, la tempête a cessé nous allons pouvoir reprendre notre route.

Bunga se remit debout et s'avança vers l'entrée de la cavité pour constater de lui-même que le temps était calme dehors.

-Super ! Se réjouit-il en regardant le lion. Et bien qu'est-ce qu'on attend ? Allons-y, repartons !

Amusé par le trop plein d'excitation qui s'émanait de Bunga, Surak se remit à rire et dit au zorille du Cap en exécutant une petite révérence :

-Après vous mon cher ami.

Ce fut au tour de Bunga d'éclater de rire et il sortit de la cavité, Surak à sa suite.

Ils poursuivirent leur chemin, patte dans la patte, s'aidant mutuellement à gravir les obstacles qui se présentaient sur leur chemin jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin au fameux pont de glace qui permettait d'accéder à la montagne d'en face.

-Regarde Surak ! S'écria Bunga en dirigeant son doigt devant lui. C'est le pont de glace dont nous parlait Makini hier !

-Hmhmm, en effet, répondit le lion en s'avançant prudemment vers le pont.

-Pourquoi tu avances si lentement ? Reprit Bunga. Viens, dépêche-toi !

Le zorille du Cap s'élança en courant vers le pont de glace, riant de bon cœur et fier de battre le lion à la course. Mais à peine eut-il posé un pied sur le pont qu'un bruit de craquement se fit entendre. Surak eut tout de suite pour réflexe de rattraper son compagnon de voyage et de le tirer en arrière, avant qu'il ne tombe dans le vide.

-Doucement Bunga, ce pont à l'air fragile, il faut qu'on le traverse doucement sinon nous risquons de tomber dans le vide.

-Oh, d'accord, si tu le dis.

-Je vais y aller en premier et ensuite tu iras d'accord ?

-Ok, pas de problème, dit Bunga.

Surak approuva la réponse de son compagnon de voyage par un sourire et posa une patte sur le pont de glace, puis une autre et avança prudemment sur ce dernier, essayant de bouger le moins possible pour ne pas fragiliser le pont plus qu'il ne semblait l'être déjà. A chaque pas que le lion faisait, le pont de glace émettait un craquement plus ou moins sonore selon l'endroit ou Surak posait les pattes, il menaçait clairement de céder.

Soudain, Surak entendit un « crack ! » bien plus fort que tous les autres et une partie du pont sous sa patte avant droite s'écroula, l'entrainant au passage dans sa chute.

-Surak ! Cria Bunga prit par la peur de le voir tomber dans le vide.

Surak s'était agrippé de toutes ses forces au pont à l'aide de ses griffes plantées dans la glace. Redoublant d'effort pour remonter sur le pont, le lion réussit tant bien que mal à se hisser, essuyant quelques gouttes de sueurs qui perlaient sur son front.

-Tout va bien Bunga, ne t'inquiète pas ! Mais il faudra que tu te méfies de cette zone en particulier pour ne pas glisser à ton tour !

Le zorille du Cap répondit oui d'un signe de tête affirmatif et continua de regarder le lion traverser le pont, non pas sans une certaine once d'appréhension ancrée dans son petit cœur.

Surak arriva enfin de l'autre côté du pont, très heureux que cette effroyable traversée soit enfin terminée, il se tourna vers Bunga et lui cria :

-C'est bon Bunga, tu peux venir ! Rappelle-toi de faire attention à la partie cassée !

-OK !

Bunga s'avança à son tour vert le pont et posa une première patte dessus, puis l'autre en tentant de rester très prudent comme le lui avait demandé Surak. Concentré sur le moindre pas qu'il faisait, le zorille du Cap restait tout de même très attentif aux bruits que produisait le pont, toujours avec cette peur de tomber dans le vide. Il arriva près de l'endroit ou Surak avait failli tomber et constata la présence d'un énorme trou à l'endroit ou le pont s'était partiellement écroulé. Par curiosité, Bunga se pencha au-dessus du trou et regarda le vide abyssal qui se dessinait juste en dessous de lui.

-Woah, dit-il en frissonnant de partout, c'est super flippant là-dessous.

-Raison de plus pour ne pas trop trainer dans le coin, lui dit Surak, allez avances Bunga !

Le zorille du Cap obéit et poursuivit sa traversée tout en restant très prudent et arrivé de l'autre côté du pont, il se précipita presque vers Surak, soulagé d'avoir réussi à traverser.

-Pfiou ! J'ai bien cru que cette traversée allait me prendre le reste de la journée.

Surak ne put s'empêcher de rire en entendant les paroles de son compagnon de voyage.

-Allez viens Bunga, nous avons encore à peu près trois ou quatre heures de marches avant d'atteindre le royaume des montagnes.

Bunga se mit à soupirer et dit au lion sur un ton épuisé :

-On ne pourrait pas faire une pause s'il te plait Surak ? Je n'en peux plus de marcher moi.

-Tu plaisantes j'espère ? Tu es encore fatigué après la grosse sieste que nous avons fait juste après le déjeuner ?

-Oui, se plaignit une nouvelle fois Bunga, j'ai hyper mal aux pattes.

Le lion soupira et levit les yeux au ciel, avant de s'avancer vers Bunga pour lui dire :

-Nous ne pouvons pas nous permettre de faire des pauses toutes les cinq minutes Bunga, allez viens là ! Je te porte si tu veux.

Surak se baissa le plus bas possible pour offrir au zorille du Cap l'accès à son dos.

-Oh oui ! Super idée ! Se réjouit Bunga en grimpant sur le dos de Surak sans hésiter.

Mais visiblement, Bunga voulait encore quelque chose, car il regarda le lion avec des yeux presque suppliant et lui demanda sur un ton timide, comme s'il avait peur de se faire taper dessus :

-Surak, je sais que tu n'aimes pas qu'on touche ta crinière, mais... est-ce que j'ai le droit de tenir quelques-unes de tes mèches pour éviter de tomber s'il te plait ?

Surak poussa de nouveau un profond soupir de lassitude, Bunga recommençait à l'énerver. Mais il avait promis d'apprendre à être moins strict et de ne plus s'énerver sur son ami, alors il ravala sa colère de nouveau grandissante et accepta à une condition :

-Très bien mais si tu veux t'accrocher à mes mèches, tâches de les attraper à la base s'il te plait, ça me fera moins mal comme ça, d'accord ?

-Pas de problème, promis Bunga en saisissant quelque bout de la crinière de Surak par la base.

Tout deux reprirent leur route, la poursuivant à présent sur l'autre montagne, le brouillard devint de plus en plus épais mais il se dissipa un peu lorsque les deux compagnons atteignirent le sommet de la montagne au bout d'une heure de route.

-Wouah, dit Bunga lorsqu'il vit ce qui se trouvait face à eux. Surak, est-ce que toi aussi tu vois la même chose que moi ?

-Oui, répondit vaguement le lion, impressionné par les quatre imposants blocs de pierres qui se dressaient face à eux.

En face de Surak et de Bunga se trouvaient quatre grandes constructions en pierre presque blanche, chacune possédant un étrange symbole différent des uns des autres de gravé sur le haut.

Derrière ces imposantes constructions se dressait au sens propre du terme un mur de brouillard qui ne laissait rien transparaitre, pas même la nature qui se trouvait derrière.

-Descend s'il te plait Bunga, ordonna gentiment Surak.

Le zorille du Cap descendit du dos de son ami et s'approcha avec lui de ses étranges constructions, les inspectant les unes après les autres avec minutie.

-On dirait que ces drôles de dessins représentent les quatre esprits, dit soudain Bunga.

Surak regarda à son tour les dessins sur les constructions et approuva la déclaration de Bunga.

-Tu as raison, celle-ci représente la terre, celle-là représente l'eau, celle d'à côté représente l'air et la dernière représente le feu. Je crois que c'est l'entrée du royaume Theluji.

-Tu crois ?

-Mais oui ! Rappelle-toi de ce que Makini nous a dit, les quatre éléments sont les gardiens de ce royaume et il est maudit depuis des années. Elle a même dit qu'un épais mur de brouillard le recouvrait entièrement, empêchant quiconque d'y entrer ou d'en sortir.

Bunga se mit à réfléchir pour une fois, se grattant nerveusement le menton avec ses doigts et dit d'un coup à Surak :

-Euh... si ce mur de brouillard empêche des animaux d'y entrer ou d'en sortir... comment va-t'on faire nous du coup pour y entrer ?

Surak s'apprêtait à répondre quelque chose, mais ce que disait Bunga était assez pertinent et il ne trouva par conséquent rien à répondre.

-Et bien... nous pouvons toujours avancer vers ce mur et essayer de... trouver une brèche, suggéra Surak.

Bunga se rendit tout de suite compte que le lion n'était pas trop sûr de lui dans ce qu'il venait de déclarer, mais se décida tout de même à le suivre.

Alors, tous les deux s'avancèrent vers le mur de brouillard, passant entre les pierres de l'esprit de l'air et de l'eau. Surak et Bunga ressentir immédiatement une sensation désagréable dès l'instant ou ils eurent franchi la limite des quatre constructions en pierres, comme un sentiment de malaise ou plutôt comme s'ils n'avaient rien à faire ici et qu'ils devaient à tout prix rebrousser chemin et s'en aller.

Bunga vit Surak froncer de plus en plus les sourcils au fur et à mesure que cette sensation grandissait en eux et son humeur ne s'arrangea pas lorsqu'il vit l'épais mur de brouillard se dissiper d'un coup en sentant la présence du lion. Surak avait simplement avancé l'une de ses pattes vers le brouillard qui, au contact de sa patte, s'était tout simplement envolé, libérant l'accès à l'entrée du royaume Theluji.

-Alors ça c'est encore plus bizarre que tout le reste, dit le zorille du Cap.

Surak ne répondit rien tout de suite, se contentant simplement de froncer encore un peu plus les sourcils.

-Reste près de moi Bunga, ordonna-t-il à son ami, à partir de là nous devons impérativement rester sur nos gardes compris ?

-D'accord.

Le lion et le zorille du Cap s'échangèrent un bref regard plus ou moins confiant avant de s'engouffrer dans l'ouverture formait par le brouillard lui-même. Ils furent à peine entrés que l'ouverture se referma instantanément derrière eux, les emprisonnant ainsi à l'intérieur du royaume.

-Il parait que les balades en montagnes changent les gens, dit soudain nerveusement Bunga, si c'est le cas j'ai hâte de voir dans quel état d'esprit nous repartirons d'ici toi et moi. Enfin... si seulement nous puissions repartir bien sûr.

Surak avait écouté très attentivement les paroles de Bunga mais fit mine de ne pas avoir entendu, ne voulant pas trop s'inquiéter pour ce léger détail assez important pour le moment.

Ils finirent tous les deux par déboucher sur une clairière absolument magnifique ou deux gigantesques falaises trônaient fièrement au fond, laissant apparaitre entres-elles un petit passage (un peu comme celui menant à l'Arbre de Vie), qui devait certainement être celui qui menait au reste du royaume. La clairière dans laquelle ils se trouvaient n'était curieusement pas recouverte par le brouillard et Surak et Bunga purent constater la présence de forêts de sapins, d'étendu entièrement recouverte de neige, de plantes typiques des montagnes qui rendaient le paysage tout simplement magnifique. Le long de l'une des falaises, une cascade entièrement gelée s'écoulait le long de la paroi, elle était comme figé sur place et des stalactites brillant de milles couleurs arc-en-ciel brillaient, c'était tout simplement magnifique.

-Nous ne sommes plus très loin visiblement, dit Surak.

-Vivement qu'on arrive enfin, souffla Bunga, tu ne vas jamais me croire mais j'ai encore faim.

Surak se remit à rire, donnant un léger coup d'épaule amicale dans celle de Bunga et lui répondit :

-Je te crois sur parole Bunga, ne t'inquiète pas.

Ils continuèrent tous les deux à avancer lorsque soudain, un vent violent se levit d'un coup qu'ils prirent de face. Surak et Bunga se stoppèrent, ne pouvant plus du tout avancer à cause de ce vent d'une extrême violence, de la neige projetée par ce dernier venait leur piquer les yeux et soudain, ils aperçurent avec effroi une tornade se former et qui se dirigeait droit vers eux.

-BUNGA SAUVE-TOI ! Hurla Surak en poussant le zorille du Cap.

Ce dernier approuva et sans trainer d'avantage, fit demi-tour et s'enfuit en courant le plus vite possible, suivit de Surak qui courait au grand galop dans l'espoir de fuir cette effroyable tornade qui les avait littéralement pris en chasse.

-AH MON AVIS, C'EST ENCORE L'ESPRIT DE L'AIR QUI EST ENCORE EN COLERE ! Cria Bunga qui commençait à être hors d'haleine.

-TAIS-TOI ET COURS BUNGA !!!!

Trop tard, la tornade était plus rapide, elle passa sur les deux compagnons et les aspira dans son cœur. Volant dans tous les sens à l'intérieur de la tornade, balloté par des vents d'une puissance inimaginable, Bunga et Surak étaient tout simplement impuissant face à la puissance destructrice de cette force brute de la nature.

-J'ME SENS PAS BIEN DU TOUT !!!! Hurla Bunga en proie à un inquiétant remue-ménage dans son ventre.

-IL FAUT A TOUT PRIX QUE L'ON TROUVE UN MOYEN DE SORTIR DE LA ! Hurla Surak à plein poumons.

-ET COMMENT TU VEUX QU'ON FASSE ? Demanda Bunga. C'EST UNE TORNADE J'TE RAPPELLE !!! QUAND JE PENSE QU'ON DIT PARTOUT QUE JE SUIS BÊTE !!!

-CE N'EST PAS LE MOMENT DE PARLER DE TES CAPACITES INTELLECTUELS BUNGA, IL FAUT QUE...

Surak n'eut même pas le temps de terminer sa phrase, la tornade relâcha Bunga qui atterrit tête la première dans les branches supérieures d'un sapin, avant de s'écraser au sol dans un bruit moue, sa chute atténuée par une épaisse couche de neige. Mais l'oncle de Rani et de Baliyo se trouvait toujours à l'intérieur et la tornade ne semblait pas du tout vouloir le relâcher comme elle l'avait fait pour le zorille du Cap. Bien au contraire, la tornade redoubla d'intensité et déchaina toute sa puissance sur le pauvre lion qui flottait toujours dans les airs, balloté encore plus par les vents violents qui régnaient au cœur de cette entitée diabolique de la nature.

-ARRÊTE ! Cria Bunga en se lançant à la poursuite de la tornade. LAISSE SURAK TRANQUILLE !!!!

Mais la tornade ne se calma pas du tout et dans son cœur, là ou Surak se trouvait toujours, un étrange événement que l'on pourrait classer de « surnaturelle » se produisit.

-ESPRIT DE L'AIR, RELÂCHE-MOI TOUT DE SUITE ! Ordonna Surak qui perdait patience.

Pour toutes réponses, il y eut un fort éclat de lumière bleu autour de lui et Surak, toujours dans la tornade, entendit des voix dont l'une d'entre-elle lui était très familière bien qu'il ne l'ai plus entendu depuis un petit moment maintenant :

« Huzuni, tu n'es pas drôle très cher, si je t'attrape sache que ça va barder pour toi ».

-Qu...quoi ?! Mère ?

Surak reconnut effectivement la voix assez grave de sa mère la reine Janna, morte de vieillesse il y a maintenant un petit moment (cet épisode me fait tellement pleurer dans la saison 3 :'(...).

« Ha ! Ha ! Ha ! Essaie de m'attraper dans ce cas Janna ! ».

Cette fois-ci, Surak entendit une voix masculine mais assez jeune qui répondait à sa mère, une voix qu'il ne connaissait pas du tout et sous ses yeux ébahit, deux silhouettes couleur glace apparurent, se courant après et riant de bon cœur. La première était un lion assez jeune et qui curieusement, ressemblait un peu à Surak au niveau de la crinière et de la forme du visage et du museau et la deuxième silhouette était littéralement la reine Janna mais en plus jeune et en pleine force de l'âge, du temps ou elle pouvait encore marcher.

-Mais... qu'est-ce que cela signifie ? Demanda Surak qui avait complétement oublié qu'il était toujours en train de flotter avec la force du vent au cœur d'une tornade.

Une autre voix qu'il ne connaissait pas du tout non plus attira son attention et les silhouette du lion et de sa mère disparurent, remplacé par celle d'un autre lion plus massif et à l'aspect sévère. D'autres silhouettes de lions de glace apparurent également à ses côtés et semblaient toutes prêtes à livrer un combat sanglant.

« Battons-nous pour l'Arbre de Vie les amis, ne laissons pas ces lions blancs nous effrayer ! Avec force et respect... ! ».

Les autres silhouettes de lions terminèrent la phrase lancée par le premier lion qui était apparu :

« ...la Garde du Nuit est là pour protéger !!! ».

Surak constata soudain que ces silhouettes de lions portaient toutes la marque de l'Arbre de Vie sur leurs épaules droites et que le lion massif qui était apparu en premier la portait également mais avait en plus la marque bleue de la souveraineté sur le haut de son front (la même que celle de Kion).

-Grand-père Msaliti ? Dit Surak qui reconnut immédiatement ce lion comme étant son grand-père maternel. Mais... pourquoi ? Qu'est-ce que tout ceci signifient ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro