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Chapitre 21 : Une mise en garde sous forme de chanson

Note de Nolwenn Finnigan : Coucou les amis, voici sans plus attendre le chapitre 21 de cette histoire j'espère qu'il vous plaira :).

Bonne lecture à vous ;).

PS : Je vous ai mis en haut du titre la berceuse d'Atohallan présente dans le film La Reine des Neiges 2, chanté par la reine Iduna la maman d'Anna et de Elsa parce que j'ai reprit cette chanson à un moment dans le chapitre pour cette histoire avec Surak (j'y ai juste changé quelques mots pour que ça corresponde à la fic X)), mais du coup s'il y en a parmis vous qui ne l'ont jamais entendu c'est l'occasion. N'hésitez pas à cliquer sur le lien ^^.

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   Voilà maintenant deux heures que Surak, Bunga et la Garde des Montagnes escaladaient la montagne principale qui faisait le tour du royaume Theluji, afin d'éviter de croiser les terribles Géants des Glaces qui pourraient potentiellement leur faire du mal ou tout simplement les empêcher d'atteindre leur but.

Un vent assez calme soufflait et de la neige tombait du ciel, recouvrant un peu plus le sol du chemin de glace qui était déjà bien assez recouvert de neige au gout de nos amis.

-On ne voit presque plus le chemin Niaguara, finit par dire Bunga, comment on va faire ?

-Ne t'inquiète pas Bunga, je sais exactement ou nous sommes et où nous devons aller.

-J'espère que tu sais effectivement où nous sommes chérie parce que moi je suis complétement perdu, dit Milki en regardant partout autour de lui.

-Je t'assure que je sais ou nous sommes, la caverne dans laquelle nous passerons la nuit se trouve par-là, à quelques kilomètres à peine.

-Une caverne ? Répéta Surak.

-Oui, dit Niaguara, elle est facile à repérer parce qu'elle est entourée de plusieurs source d'eau chaude dans lesquelles on peut s'y baigner si on le souhaite.

-Ah ouais, dit Nguvu, je me rappelle. J'adore ces sources d'eau chaudes, elles sont trop cool.

-C'est clair, approuva Uzuri, elles sont parfaites lorsque l'on souhaite se réchauffer et prendre du bon temps.

-A vous entendre, ces sources d'eau chaudes ont l'air exquise, dit Bunga qui commençait à avoir envie de s'y baigner.

-Elles le sont, précisa Niaguara, mais il faut poursuivre notre route pour les trouver.

La Garde des Montagnes, Surak et Bunga reprirent le chemin qui serpentait le long des flancs de la montagne, ce dernier commençait à descendre – signe qu'ils avaient atteint le sommet de la montagne et qu'ils allaient bientôt arriver sur le territoire des Géants des Glaces. Le soir tomba assez rapidement sur le royaume en fin de journée, assombrissant petit à petit les alentours. Fort heureusement, la Garde des Montagnes, Surak et Bunga purent atteindre assez rapidement la caverne entourée de sources d'eau chaude dont avait parlé Niaguara il y a quelques heures maintenant.

L'intérieur de la caverne était assez spacieux, elle était très grande et bien isolé des courants d'air et de la neige et à la surprise de Bunga et de Surak, d'étranges stalactiques colorés fait de cristaux multicolores parsemaient le plafond sur toute sa longueur et éclairaient la totalité de l'intérieur de la caverne.

-C'est magnifique, murmura Bunga très impressionné.

-J'allais le dire, ajouta Surak.

Tous prirent le temps de s'installer puis, Niaguara décida qu'il était temps de diner. Elle envoya donc son fiancé et sa mère à la chasse, tandis qu'elle faisait le point sur leur voyage avec Surak, Nguvu et Bunga.

-Bon, nous avons déjà traversé plus de la moitié de la montagne rien qu'aujourd'hui, il nous reste encore à descendre le versant sud, avant d'atteindre enfin le territoire des Géants des Glaces.

-A partir de là les choses vont vraiment commencer à devenir compliqué, dit Nguvu, certains géants ont beau se trouver au sein de notre royaume il n'en reste pas moins qu'il en reste quand même quelques-uns sur leurs terres respectives.

-Ca veut dire quoi ? Questionna Bunga. Qu'il va falloir qu'on soit sur nos gardes ?

-Oui Bunga c'est exact, approuva Niaguara, sans oublier le fait que la montagne Lliyopita est gardé par un lac enchanté appelé Ziwa Jeuzi (Lac noir en Swahili).

-Un lac enchanté ? Répéta Surak. Comment ça ?

Niaguara expliqua à Surak que sur le territoire des Géants des Glaces, un lac s'étendant sur plusieurs dizaines de kilomètres avait pour rôle d'empêcher quiconque d'atteindre l'autre côté de la rive pour entrer au cœur de la montagne de la vérité.

-Dès qu'un animal s'approche de trop près du lac, ne serait-ce que pour le traverser, il devient d'un seul coup déchainé – tel un océan en pleine tempête – et finit par noyer le malheureux qui tentait de traverser à la nage.

-On dit que son fond est rempli de cadavre d'animaux qu'il a noyé, ajouta Nguvu, et que seul notre Mwokozi peut le traverser sans risque de mourir bien que le lac tentera tout de même de le tuer.

-Autrement dit, finit par dire Surak, cela signifie que je suis le seul à pouvoir atteindre l'autre rive. C'est bien ça ?

-Oui, approuva la cheffe de la Garde des Montagnes, c'est exact.

-Super, dit l'oncle de Rani et de Baliyo de façon ironique, ça promet encore une vraie partie de plaisir tout ça.

-Et encore, après le lac Ziwa Jeuzi il y a encore un danger au cœur même de la montagne de la vérité.

Niaguara avait pris un ton grave et solennel en prononçant ces paroles, montrant bien à Surak que cette aventure n'était pas de tout repos.

-Ah bon ? Et quel est ce dernier danger dans ce cas ?

La cheffe de la Garde des Montagnes échangea un drôle de regard avec son frère ainé, avant de se tourner de nouveau vers Surak :

-Tu ne connais pas la chanson qui a été faite sur la montagne Lliyopita ? Ici elle est très connue, toutes les mères la chante à leurs enfants.

-Navré Niaguara, j'ai bien peur de ne pas la connaitre. Ma mère n'était pas une lionne du royaume Theluji pour rappel.

-C'est bien dommage dans ce cas, répondit Nguvu, parce que la chanson est littéralement une mise en garde destiné à celui qui réussit à y pénétrer en quête de réponses sur le passé.

-D'accord, et quel est cette mise en garde dans ce cas ?

Niaguara échangea un nouveau regard avec Nguvu puis, se dit que le meilleur moyen pour que Surak comprenne un peu mieux de quoi il retourne serait de carrément lui chanter la chanson.

La cheffe de la Garde des Montagnes prit une grande inspiration et commença à chanter la chanson légendaire de la montagne de la vérité, sous l'attitude très attentive de Surak et de Bunga :


Quand le vent frais

Vient danser

La montagne chante

Pour ne pas oublier

Ferme les yeux si tu veux voir

Ton reflet dans son grand miroir


Dans l'air du soir

Tendre et doux

La neige clair murmure

Un chemin pour nous

Si tu plonges dans le passé

Prends-garde de ne pas t'y noyer.


Elle chante pour qui sait écouter

Cette chanson, magie des flots

Il faut nos peurs apprivoiser

Pour trouver le secret du passé


Quand le vent frais

Vient danser

Une maman rêve tout éveiller

Dors mon enfant, n'aie plus peur

Le passé reste au fond des cœurs.


Surak et Bunga avaient écouté Niaguara chanter sans jamais l'interrompre, trouvant au passage sa voix absolument divine. Un passage de la chanson en particulier avait retenu l'attention de l'oncle de Rani et de Baliyo, il se le répétait en boucle dans sa tête :


« Si tu plonges dans le passé, prends-garde de ne pas t'y noyer. »


La voilà certainement la mise en garde dont Niaguara parlait, se dit Surak intérieurement.

-Si je comprends bien, il ne faut pas aller trop loin au cœur de la montagne car ça pourrait être fatal. C'est bien ça ? Demanda Surak à la cheffe de la Garde des Montagnes et à son frère ainé.

-C'est ce que j'ai compris moi en tout cas, dit Bunga avec un air on ne peut plus sérieux.

-C'est exactement ça, il y a des secrets qu'il est préférable de ne pas découvrir, la montagne te le fait payer de ta vie si tu vas trop loin.

Sur le coup, Surak eut la dangereuse impression que cette aventure n'allait pas du tout être de tout repos et qu'il allait certainement encore y laisser des morceaux. Il devrait également bien garder cette mise en garde en tête le moment venu, lui qui avait tendance à être beaucoup trop curieux risquait de se mettre en grand danger de mort certaine s'il plongeait en trop grande profondeur au cœur de la montagne Lliyopita.

-Hum, finit par dire l'oncle de Rani et de Baliyo, je tâcherais de m'en souvenir afin d'éviter d'aller trop loin.

-Je viendrais avec toi Surak, lui dit Niaguara, juste pour surveiller que tu ne vas pas au-delà de la limite à ne pas dépasser.

-Non Niaguara, il est hors de question que tu m'accompagnes là-bas !

-Mais...

-N'insistes pas, dit catégoriquement Surak, je ne prendrais pas le risque de te faire courir un ou plusieurs dangers mortels. Ce lac est déjà bien assez dangereux à mon gout et je suis le seul qui puisse le traverser sans trop de risque, j'irais donc seul.

Niaguara sembla contrariée, triste même et très inquiète. Cela se voyait sur son visage qu'elle s'inquiétait beaucoup pour Surak...

-Bon, dit Bunga, Niaguara ne peut pas t'accompagner mais peut-être que moi... ?

-Toi non plus Bunga, je ne veux pas qu'il t'arrive malheur à toi aussi !

Ce fut au tour de Bunga de paraitre choqué, lui qui croyait qu'il vivrait cette aventure tout le temps aux côtés de Surak se sentait à présent un peu délaissé et il ne se gêna pas de le lui faire remarquer :

-Et dis-donc monsieur Surak le chef, je croyais que toi et moi nous étions des partenaires et je croyais que nous devions rester ensemble dans cette aventure, jusqu'au bout !

L'oncle de Rani et de Baliyo poussa un profond soupir de lassitude, avant de se tourner vers le zorille du Cap et vers Niaguara.

-Je ne veux pas qu'ils vous arrivent malheur, c'est tout.

-Et moi je ne veux pas que tu te sacrifies pour nous ! Attaqua Niaguara. Je ne veux pas que tu te mettes en danger juste pour nous sauver, c'est bien trop risqué. Je t'en supplie Surak, laisse-moi t'accompagner, par pitié ! Si je ne suis pas là avec toi, qui va t'empêcher d'aller trop loin et de te noyer dans le passé ?

Surak fut très touché par les paroles d'inquiétudes de Niaguara, jamais une lionne ne s'était fait autant de soucis pour lui que la cheffe de la Garde des Montagnes à l'heure actuelle. Il s'apprêtait à répondre quelque chose mais malheureusement, Uzuri et Milki revinrent de la chasse à ce moment précis, la gueule chargée du cadavre d'un renard polaire et de celui d'une biche. La mère de Niaguara et de Nguvu avait même pensé à prendre des insectes pour Bunga, ce qui enchanta grandement ce dernier.

-Merci Uzuri ! Remercia Bunga en saisissant les insectes que lui tendait la lionne.

Le zorille du Cap alla manger ses larves dans un coin, tandis que Surak et la Garde des Montagnes dégustaient du leur les deux proies ramené par Uzuri et Milki.

-Tu ne m'as pas ramené de lapin Milki ? Lui demanda soudain Niaguara sur un ton assez triste.

-Non, répondit ce dernier d'un air de mépris.

Niaguara parut d'un coup toute triste, elle adorait la viande de lapin des montagnes et avait espéré que son fiancé lui en ramènerait un.

Surak dégustait la viande de biche en silence, faisant comme s'il n'avait pas remarqué ce nouveau désaccord entre sa belle Niaguara et l'autre macho qui lui servait de fiancé.

-Tu n'en as pas trouvé j'imagine ? Demanda timidement Niaguara à Milki.

-Non ce n'est pas ça c'est juste que j'avais la flemme de chercher, j'avais faim moi ! Si tu voulais un lapin pour le diner tu n'avais qu'à t'en chercher un toi-même ! Maintenant laisse-moi manger tranquille !

La pauvre lionne baissa les oreilles de tristesse, se remettant à manger sa part de viande tout en essayant de cacher au maximum son chagrin. Ce nouveau petit désaccord jeta un froid sur l'ensemble des lions et même sur Bunga, personne n'osa parler par conséquent.

Niaguara raffole de la viande de lapin, pensa Surak intérieurement, c'est bon à savoir. J'essaierais de lui en ramener un demain pour lui faire plaisir.

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