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Chapitre 14 : Une fête hors norme

Coucou les amis, désolé pour cette petite absence mais j'avais des choses importantes à faire en priorité. Mais me revoilà avec un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira X).

Bonne lecture à vous ;).

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   La nuit était à présent tombé sur le royaume Theluji mais aucun des habitants de ce dernier ne dormaient. La fête promise par Huzuni battait son plein, Fahamu et Hatari – les deux faiseurs de troubles du royaume – et quelques pingouins se trouvaient sur le haut d'un immense bloc de glace qui les surélevé par rapport au public, et tous jouaient de la musique avec des petits instruments faits eux-mêmes de glace.

Les Watus dansaient tous au milieu de la piste et parmi eux, se trouvait Niaguara qui se déhanchait en compagnie de son frère et de sa mère. Surak, assis aux côtés de sa père, avait les yeux rivés sur elle depuis le début de la soirée, il n'avait même pas terminé de manger sa pièce de viande et n'écoutait qu'à moitié ce que racontait son père. Il ne parvenait pas à détacher son regard de Niaguara, sa façon de danser était un vrai plaisir pour les yeux et parmi les rires et les cris de la multitude de lions blancs qui se trouvaient devant lui, Surak arrivait parfaitement à entendre le rire si pure et la voix si mélodieuse de celle pour qui il avait une « petite attirance » depuis le début de cette aventure.

Mais qu'est-ce qu'elle est belle, pensa d'un coup Surak.

-... voilà la raison pour laquelle j'ai fait construire ce pont, dit Huzuni toujours au cœur de ce qu'il racontait, afin de permettre à mon peuple d'accéder à l'autre côté de la rive.

Surak n'écoutait toujours pas son père, ses yeux noisette toujours rivés sur Niaguara. Huzuni finit par s'en rendre compte, car il émit un petit rire et dit à son fils en lui donnant un coup de coude :

-Si j'étais toi, je laisserais tomber. Niaguara est déjà prise au cas ou tu ne le saurais pas.

Surak secoua la tête, sortant ainsi de ses rêveries et se tourna vers son père :

-Je le sais bien qu'elle est déjà prise père, pas besoin de me le préciser. De toute façon je ne la regardais même pas, qu'est-ce que vous êtes en train d'imaginer là ?!

-Oh rien, répondit le vieux lion blanc en riant, je constate juste que tu te moques de ton vieux père mon fils.

-N'importe quoi ! Dit un peu sèchement Surak. Si vous croyez que je suis amoureux de Niaguara, vous vous trompez complétement !

-Hmhmm, murmura Huzuni en souriant bêtement, c'est quand même curieux parce que pour quelqu'un qui soi-disant n'est pas amoureux de Niaguara je trouve que tu l'as mâte beaucoup depuis que tu l'as connais.

-MAIS ARRÊTEZ, C'EST FAUT ! Rugit Surak, les joues rouges de honte.

-Tu sais mon fils, j'ai été jeune aussi et amoureux il y a quelques années, les symptômes de l'amour je les reconnais entre-milles.

-Pour la dernière fois père, je ne suis pas amoureux de Niaguara !

-D'accord, d'accord, si tu le dis, finit par céder Huzuni toujours en riant.

Quelque peu contrarié, Surak quitta Niaguara du regard et se remit à manger sa pièce de viande en pensant à des choses. Qu'est-ce qu'il lui arrivait tout à coup ? Que se passait-il dans sa tête... ou plutôt dans son cœur ? Pourquoi ressentait-il une étrange impression à chaque fois que Niaguara se trouvait près de lui ? Huzuni avait-il raison, Surak était-il réellement amoureux d'elle ? Pour Surak, cette idée lui paraissait impossible, la seule et unique lionne dont il était amoureux – même encore aujourd'hui – était Nirmala. Même s'ils n'étaient plus ensemble depuis longtemps maintenant, il n'avait jamais cessé d'être profondément amoureux de la guérisseuse de l'Arbre de Vie mais aujourd'hui, c'était différent... son cœur semblait battre pour une autre lionne maintenant...

Des applaudissements et des cris de joies plus intense que les précédents tirèrent une nouvelle fois Surak de ses pensées, Fahamu et Hatari s'étaient mis à danser et chanter comme des fous une chanson que Niaguara avait l'air d'apprécier, car elle hurlait littéralement de joie sous le regard un peu méprisant de Milki qui était resté assis pas très loin de son parrain :

-Mais quelle grosse gamine, marmonna-t-il à l'encontre de sa fiancée, pire que son frère.

-Milki, pourquoi tu n'irais pas danser avec Niaguara ? Lui dit soudain Huzuni en se penchant vers son filleul. N'as-tu pas honte de laisser ainsi ta fiancée seule sur la piste de danse ?

-Non, répondit ce dernier catégoriquement, je n'aime pas danser et il est hors de question que je me donne en spectacle devant tout le monde.

-Toi tu n'y vas peut-être pas, dit Bunga, mais moi je ne vais pas me gêner en tout cas ! ZUKA ZAMA !!!!

Et sur ce, le zorille du Cap se précipita vers la piste de danse pour rejoindre Uzuri, Niaguara et surtout Nguvu pour se mettre à danser comme un fou.

-Pathétique, marmonna de nouveau Milki en prenant une allure fière.

-Et toi mon fils, reprit Huzuni en se tournant cette fois-ci vers Surak, tu ne veux pas danser ?

-Euh... vous savez père, je ne suis pas très à l'aise sur une piste de danse.

Mais à peine Surak eut-il terminé sa phrase que Bunga revint vers lui et le tira par l'une de ses pattes avant pour l'emmener avec lui sur la piste :

-Allez viens Surak, tu vas voir tu vas t'éclater !

-Euh... merci Bunga mais je préfère rester assis.

-Oh non, pas question ! Dit à son tour Nguvu en poussant l'oncle de Rani et de Baliyo par l'arrière vers la piste.

-Mais lâchez-moi, protesta Surak, je vous dis que je ne veux pas y aller !

-Et nous on te dit que tu vas y aller !

A vrai dire, Bunga et Nguvu avaient une petite idée derrière la tête, tout deux ayant remarqué la petite attirance que Surak avait pour Niaguara (et honnêtement, Nguvu détestait savoir que sa petite-sœur soit fiancée à Milki car il ne l'appréciait pas du tout), ils avaient décidé que Surak irait danser avec la jolie lionne blanche, histoire d'animer un petit peu plus la flamme de l'amour.

Alors, très vite Surak se retrouva poussé au cœur de la piste de danse au milieu de tous les lions blancs qui se déchainaient comme des fous et tomba au sens propre du terme nez à nez avec Niaguara.

-Désolé, s'excusa-t-il une nouvelle fois, je... je ne voulais pas venir à la base, on... on m'y a forcé.

Surak accompagna ses derniers mots par un regard mauvais envers Nguvu et Bunga, mais le rire tendre de Niaguara calma tout de suite sa colère :

-Ce n'est pas grave, je suis heureuse que vous soyez là.

-Ce... c'est vrai ?

-Oui c'est vrai, vous m'êtes très sympathique Surak et j'ai très envie de vous connaitre un peu plus.

Elle avait papillonnée des yeux pour accompagner ses douces paroles et Surak la voyant faire sentit son cœur pulser plus vite d'un seul coup et une drôle de sensation venait soudain de s'emparer de son corps.

-Je... je reconnais... avoir très envie de vous connaitre plus également, finit par répondre le lion en rougissant de plus belle.

-Alors peut-être pourrions-nous commencer par nous tutoyer si vous le voulez bien ? Suggéra Niaguara.

Surak écarquilla quelque peu les yeux et esquiça ensuite un sourire tendre.

-Bien sûr, avec plaisir.

Niaguara répondit à son tour par un sourire et donna ensuite un petit coup de hanche dans celle de Surak, avant de se remettre à danser sur le tempo de la chanson toujours chanté par Fahamu et Hatari. Elle l'invitait à danser avec elle.

Ne sachant pas trop d'abord ce qu'il devait faire, Surak resta immobile mais petit à petit, le rythme de la musique semblait s'être emparé de son corps, il se mit à battre la mesure avec sa patte, avant de se mettre à danser au même rythme que Niaguara et à l'unisson avec elle... sous le regard toujours mauvais de Milki, resté assis dans son coin, jetant des éclairs au lion qui osait danser avec SA fiancée.

Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Se demanda Surak intérieurement. Je ne danse jamais d'habitude, pourquoi je le fais aujourd'hui ?

Il n'avait aucune réponse à apporter à sa question, mais c'était sans importances car sur le coup, Surak était très heureux de pouvoir enfin s'amuser avec Niaguara.

Sur scène, les deux zorilles du Cap continuaient de chanter comme des fous, jouant également avec la lumière qu'ils dirigeaient vers la piste de danse grâce aux cristaux de glaces qui se trouvaient tout autour d'eux. Bizarrement, Fahamu et Hatari dirigèrent surtout les lumières en direction de Surak et de Niaguara, histoire que tout le monde les vois bien... surtout Milki.

-Tu ne danses pas trop mal pour un lion qui vient de l'Arbre de Vie, le complimenta Niaguara en lui adressant un clin d'œil.

-Merci, répondit Surak en rougissant de plus belle, je te retourne le compliment Niaguara.

La fête battait son plein, il était à présent plus de minuit et Fahamu et Hatari ne semblaient pas se calmer sur scène, ils avaient même invité Bunga à les rejoindre, ce qui ne promettait pas un calme absolu au sein du royaume dans l'immédiat.

Plutôt fatiguée, Niaguara décida d'arrêter de danser et entraina Surak un peu à l'écart de la fête, sur le haut d'une corniche gelée qui surplombait la quasi -totalité du royaume Theluji, sous les regards très paternel de Huzuni et de Uzuri et très complice de Nguvu, Fahamu, Hatari et Bunga.

-Ou est-ce que tu m'emmènes Niaguara ?

-Tu verras, répondit la lionne, mais je suis sûr que tu vas adorer. Je t'emmène dans mon endroit préféré dans tout le royaume des montagnes.

La lionne blanche gravit encore quelques blocs de glace qui encombraient le chemin, avant d'enfin se stopper sur une partie de la corniche qui donnait sur une pleine enneigé rempli de forêts de sapin et dont le grand lac des pingouins que Surak avait vu au début de la journée s'étendait sur plusieurs dizaines de kilomètres. Plus au nord, le mur construit par Msaliti se dressait fièrement, retenant derrière lui des tonnes et des tonnes de neige fraichement tombé.

-Wouah, murmura le lion sur un ton admiratif, c'est... c'est magnifique.

-N'est-ce pas ? Dit Niaguara en s'asseyant à côté de Surak. Je viens toujours ici lorsque j'ai besoin d'être seule, je ne me lasse jamais de ce paysage.

-Tu m'étonnes, c'est tellement magnifique. Je ne pensais pas que l'hiver pouvait être aussi beau.

Niaguara se rapprocha un peu plus de l'oncle de Rani et de Baliyo, elle était tellement près de lui que sa fourrure touchait presque la sienne.

-Et encore tu n'as pas tout vu, demain je te ferais visiter le royaume dans son intégralité.

Surak reporta son regard sur Niaguara et se mit à sourire :

-Je ne sais pas si j'aurais le temps Niaguara, je suis venu ici pour résoudre un problème qui concerne l'Arbre de Vie et le royaume Theluji et si je ne fais pas quelque chose tout de suite, ma famille se trouvera en grand danger et sans domicile et mon peuple risque de mourir sans soins et protections.

-Oui je le sais, tu es venu pour tous nous libérer de la malédiction, j'espère sincèrement que tu y arriveras. Jusqu'à présent, je n'ai encore jamais vu la lumière du soleil, ni la clarté des étoiles, ni même les nuages ou la couleur du ciel... Je ne sais pas à quoi ressemble le monde en dehors des montagnes, en dehors de cette épaisse couche de brouillard...

Le lion ressentit un pincement au cœur en entendant les derniers mots de Niaguara.

-Je suis désolé Niaguara, je te promet de tout faire pour que tu puisses voir le monde.

La lionne ne répondit que par un sourire cette fois-ci triste et se mit à regarder dans le vide, une pointe de chagrin lui piquant soudainement le cœur.

-J'aurais tellement aimé que mon père soit encore de ce monde pour te rencontrer, savoir que tu vas nous libérer...

-Pourquoi ? Demanda timidement Surak. Que lui est-il arrivé ?

Niaguara baissa encore plus la tête, essuyant au passage une larme qui perlait au coin de son œil, avant de répondre :

-Il est mort quand j'étais toute petite, il a fait partie des nombreuses victimes de la guerre qui a opposé l'Arbre de Vie au royaume Theluji.

En entendant la déclaration de la cheffe de la Garde des Montagnes, Surak ressentit à son tour un pincement au cœur.

-Oh, je suis navré Niaguara, je l'ignorais.

La lionne blanche essuya de nouveau ses yeux d'un revers de patte.

-Ce n'est rien, tu ne pouvais pas savoir Surak.

Un silence s'installa soudain au sein des deux lions, tout deux occupés à regarder l'immense paysage montagneux qui se dessinait devant eux. Surak coupa soudain le silence en poussant un profond soupir de lassitude, ce qui attira l'attention de Niaguara.

-J'aimerais tellement vous aider, malheureusement je ne sais pas vraiment où chercher la vérité.

Niaguara se mit à réfléchir à son tour, scrutant le sol des yeux lorsque soudain, une pensée traversa son esprit :

-Au royaume Theluji, il existe une montagne située au cœur du territoire des Géants des Glaces qui possède toute l'histoire de notre royaume.

-Vraiment ?

-Oui, on l'appelle la montagne Lliyopita (Passé en Swahili), elle est la grande gardienne du passé. Si quelqu'un sait ce qu'il s'est passé entre nos deux royaumes pour que cette malédiction ne s'abatte, c'est bien la montagne Lliyopita.

-C'est fantastique ! S'exclama Surak en bondissant sur ses quatre pattes. Autant y aller de ce pas dans ce cas !

En entendant les paroles du lion, Niaguara se leva d'un coup à son tour d'un air paniqué et lui dit :

-Quoi, maintenant ? Non Surak, tu ne peux pas !

-Et pourquoi pas ?

-Parce qu'il fait nuit enfin ! Et en plus, comme je viens de le dire, cette montagne se trouve en plein dans le royaume des Géants des Glaces, ce sont de vrais monstres destructeurs, le roi ne t'a-t-il donc pas parlé d'eux ?

-Le roi non, mais Tumbili oui. Il m'a dit qu'avant cette malédiction les Géants des Glaces obéissaient aux Quatre Esprits et contribuaient à la sauvegarde et à la protection de votre royaume...

-Oui, approuva Niaguara, mais depuis la malédiction ils sont extrêmement agressifs avec nous, à un tel point que nous avons dû les repousser au cœur de leur territoire et bâtir un très haut mur de pierres magiques pour les enfermer à l'intérieur !

-Je le sais déjà tous ça, répondit Surak, mais...

-Je t'en prie Surak, ajouta Niaguara sur un ton à la fois affolé et suppliant, n'y va pas maintenant et n'y va pas seul, je t'en supplie ! Je ne veux pas que les Géants des Glaces te fassent du mal, je ne veux pas qu'ils te tuent, je ne veux pas que tu te sacrifies pour nous, je ne veux pas que...

Niaguara se stoppa d'un coup dans ses supplications, elle venait de se rendre compte qu'elle s'était avancé très, très, très près de Surak et avait même posé l'une de ses pattes sur son cœur. Tout deux se mirent à rougir et Surak encore plus dès l'instant ou il avait senti la patte douce de Niaguara se poser sur son torse.

-Pardon, s'excusa la cheffe de la Garde des Montagnes en retirant sa patte et en s'écartant, ce que je veux dire c'est que... quitte à ce que tu te rendes sur le territoire des Géants des Glaces ma garde et moi-même t'accompagnerons... histoire de te protéger.

Surak jeta un regard totalement amoureux à Niaguara et lui répondit en faisant un pas en avant vers elle :

-C'est très gentil de t'inquiéter pour moi Niaguara et j'apprécie ton aide. Je n'ai rien contre une petite escorte effectivement.

L'oncle de Rani et de Baliyo accompagna ses mots en posant délicatement sa patte sur celle de la lionne blanche qui sursauta au contact de sa patte sur la sienne. Elle se mit à rougir de plus belle, plongeant ses yeux turquoise dans ceux noisette de Surak.

Surak et Niaguara restèrent un long moment ainsi, immobile, les yeux de l'un plongé au cœur de ceux de l'autre, ils s'admiraient mutuellement, leur cœur battant la chamade en rythme mais soudain, un bruit sourd retentit près du territoire des Géants des Glaces, coupant court à leur rapprochement...

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