Chapitre 13 : Maudits zorilles du Cap !
Coucou mes chers amis, je vous met en ligne le chapitre 13, j'espère qu'il vous plaira.
Bonne lecture à vous X).
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Surak et Huzuni quittèrent ensemble le couloir Kukumbuka et retournèrent dans la salle du trône, discutant de tout et de rien. Le vieux lion blanc s'installa de nouveau sur son trône de glace et invita Surak à s'assoir à côté de lui pour être plus à l'aise.
-Parle-moi de toi mon fils, je veux absolument tous savoir sur ta vie, sur notre famille et de tous ce qu'il s'est passé à l'Arbre de Vie depuis cette malédiction !
Le roi du royaume des montagnes voulait absolument tout savoir de la vie de son fils à l'Arbre de Vie, alors l'oncle de Rani et de Baliyo lui raconta tout dans les moindres détails : son enfance passé aux côtés de Sahasi, son couple qui n'a malheureusement pas durer avec la belle Nirmala, la naissance de Rani et de Baliyo, son entrée au sein de La Garde de Nuit, la mort de Sahasi et de Ananda, l'arrivée de Kion et de ses amis à l'Arbre de Vie, la mort de la reine Janna, les attaques répétés de Mama Binturong et de ses acolytes, le couronnement de Rani, la grande bataille contre les méchants, les nouveaux pouvoirs du Rugissement des Ancêtres de Kion, le couronnement de Kion, le mariage de ces deux derniers, la première Fête des Ancêtres passés sur la Terre des Lions (voir le Tome 1 de La Garde du Roi Lion : Kion et la Terre des Ancêtres), la naissance de Raion et de Fleck, sa mésaventure avec le terrible Mwongo (voir le Tome 2 de La Garde du Roi Lion : Le Secret de Surak), le Noël un peu chaotique de l'année dernière ou Baliyo et Zurii furent enlevés par des braconniers, la naissance de la petite Hazina (voir Tome 3 de La Garde du Roi Lion : Baliyo est amoureux), le mariage de Baliyo et de Zurii, jusqu'aux derniers événements liés aux Quatre Esprits.
Huzuni avait tout écouté dans les moindres détails le long monologue de son fils cadet, sans jamais beaucoup l'interrompre, posant de temps à autre quelques questions. Il voulait absolument tout savoir sur lui, comme s'il voulait rattraper en seulement quelques heures tout ce qu'il avait loupé de la vie de Surak depuis des années, si bien que tout deux passèrent la journée à parler.
Lorsque le soir tomba sur le royaume Theluji (même si le soleil ne pouvait être vu à cause des nuages et du brouillard, on pouvait facilement savoir s'il faisait jour ou pas grâce à la luminosité qui s'abattait sur le royaume), un singe des montagnes, tenant à la main un bâton Bakora chargé de cristaux d'éléments, s'avança tout souriant vers les deux lions et posa un genou à terre, en signe de respect.
-Roi Huzuni, votre peuple se pose énormément de questions quant à l'arrivé de votre fils et de ce Bunga, ils aimeraient que vous leur parliez pour qu'ils soient sûr que le prince Surak soit bien celui qui les délivrera de cette malédiction, comme je l'avais prédit.
-Comment savez-vous que je suis le fils de Huzuni ? Demanda Surak au singe des neiges.
Ce dernier se mit à rire, se relevant et s'approcha de l'oncle de Rani et de Baliyo avec toujours ce même sourire aux lèvres :
-J'avais prédit il y a bien longtemps votre venue prince Surak de l'Arbre de Vie, vous ressemblez comme deux gouttes d'eau à sa Majesté le roi votre père, sauf pour la couleur de votre fourrure.
-D'accord, approuva Surak, et puis-je savoir à qui ai-je l'honneur de parler actuellement ?
-Evidemment, je me nomme Tumbili Mweupe (Singe des neiges en Swahili), je suis le Mjuzi Royal de votre père. Mais appelez-moi simplement Tumbili, mon nom est un peu long je le reconnais.
(Note de Nolwenn Finnigan : Voici Tumbili Mweupe, le Mjuzi Royal du roi Huzuni. Normalement c'est un singe des neiges malheureusement le jour ou j'ai créé ce personnage, je n'ai trouvé aucun model de singe des neiges sur Internet pour le dessiner du coup je me suis basé sur Rafiki, c'est pour ça qu'il lui ressemble énormément. J'espère que c'est bien quand même :)).
-Oh, et bien... enchanté, répondit Surak en tendant sa patte au singe des neiges.
Mais Tumbili se recula, refusant de serrer la patte de Surak, au lieu de ça il fit une gracieuse révérence devant lui et lui dit :
-Je suis également très heureux de faire votre connaissance prince Surak.
Surak se sentit quelque peu déranger par le comportement beaucoup trop poli de Tumbili et se tourna vers son père.
-Tumbili est très à cheval sur le protocole et sur le respect qui doit être dû à des membres de la famille Royal, répondit le vieux lion blanc à son fils cadet, c'est la raison pour laquelle Tumbili ne te tutoiera jamais et t'appellera toujours « prince » plutôt que directement par ton prénom.
Surak ne répondit rien à son père mais grimaça quelque peu. Il détestait tous ces maudits protocoles et ces consignes de respect que l'on imposait aux autres vis-à-vis d'un lion de sang Royal. Surak partait du principe qu'il était un animal comme tout les autres et que donc il n'y avait pas de raison qu'il soit traité différemment sous prétexte qu'il soit de sang Royal.
Huzuni se leva de son trône et prit la parole :
-Ainsi donc, mon peuple souhaiterait en savoir davantage sur mon fils et son ami zorille du Cap ?
-Exact votre Majesté, la Garde des Montagnes a déjà été prévenu qu'elle devait réunir tout le monde aux pieds du palais, maintenant les Watus n'attendent plus que vous.
-Et bien allons-y dans ce cas, qu'attendons-nous ?
Huzuni entraina Surak sur un balcon de glace qui se trouvait au-devant du palais Barafu et qui surplombait toute la plaine habitée par le peuple de lions blanc. Tous étaient rassemblé en contre-bas, entouré par chaque membre de la Garde des Montagnes. Le vieux lion blanc commença donc à fournir des explications aux Watus sur l'identité de son fils cadet et de son ami le zorille du Cap... qui était toujours en train de s'amuser avec Hatari et Fahamu dans les montagnes alentours du royaume.
Surak fut très impressionné, depuis ce balcon il avait une vue absolument magnifique sur l'ensemble du royaume Theluji. Il vit au loin, aux pieds d'autres montagnes, l'immense lac gelé sur lequel il avait vu des pingouins patiner lorsqu'il est arrivé dans le courant de la matinée, mais aussi le mur de pierre construit par son grand-père pour retenir la neige que Makini avait vu dans ses visions. Un autre élément que Surak n'avait pas vu ce matin attira soudain son attention ; il s'agissait d'un autre mur semblable à celui construit par Msaliti, qui se trouvait bien au nord du royaume, très à l'écart... comme si ce que cachait ce mur de pierres ne devait pas être découvert.
-Tumbili, demanda Surak puisque Huzuni était occupé à parler à son peuple, qu'est-ce qu'il y a derrière ce mur de pierres très sombre, là-bas ?
Le Mjuzi Royal regarda dans la direction que lui montrait le lion brun, et répondit :
-C'est le territoire des Géants des Glaces mon prince, ce sont – comme leur nom l'indique – des géants fait entièrement de glaces et de neiges, ils mesurent entre vingt et trente mètres de haut et sont en quelque sorte aux services des Quatre Eléments. Avant que cette maudite malédiction ne s'abatte sur le royaume Theluji, nous vivions en harmonie avec les Géants des Glaces et ils contribuaient à protéger le royaume et notre peuple en quelque sorte.
-Et ce n'est plus le cas aujourd'hui je suppose ?
-Non mon prince, vous avez raison ce n'est plus le cas malheureusement. Depuis cette malédiction, les Géants des Glaces sont très agressifs avec nous, si bien que nous avons dû les repousser au cœur de leur territoire et nous avons bâtis un très haut mur de pierres magiques afin de les contenir et les empêcher de s'approcher de nous.
-Et... j'imagine que la seule façon de les calmer serait d'annuler cette malédiction.
-C'est exact, répondit Tumbili, je vois que vous avez la même perspicacité que votre père, prince Surak.
Le lion sembla assez fier de ce compliment, car il répondit au singe des neiges par un sourire. Huzuni, ayant terminé son petit discours, invita son fils à s'approcher davantage afin de plus parler de lui et pour que le peuple de lions blanc puissent le voir d'un peu plus près.
-Peuple des Watus, reprit Huzuni, voici comme promis mon fils cadet le prince Surak ! Il vient du royaume de l'Arbre de Vie et est celui qui pourra tous nous libérer de cette effroyable malédiction qui nous retiens prisonnier ici depuis des années !
En entendant les dernières paroles de son parrain, Milki écarquilla les yeux d'effroi.
-Attends une minute, souffla-t-il à Niaguara qui se trouvait à côté de lui, j'ai bien entendu là ? Surak est le fils de Huzuni ?
-Tu as très bien entendu mon chéri, répondit Niaguara le plus naturellement du monde, pourquoi cette question ?
Milki ne répondit pas à sa fiancée, son cœur battait à cent à l'heure dans son torse, une immense vague de stress l'envahissait petit à petit. Huzuni avait fait de lui, son filleul, le prochain roi du royaume Theluji parce qu'il n'avait aucun successeur pour le trône, mais si Surak était le fils légitime de son parrain... il était évident qu'il pouvait parfaitement réclamer le trône du royaume Theluji, comme le veut la tradition.
Il pourrait me piquer ma place sur le trône, pensa d'un coup Milki, il est hors de question que je lui laisse me voler la couronne !
Le fiancé de Niaguara adressa un regard encore plus venimeux à l'encontre de Surak, ne désirant qu'une seule chose à présent : se débarrasser de lui afin de sauver sa place sur le trône.
Pendant ce temps-là, le peuple de lions blanc continuaient d'admirer leur sauveur venu du royaume voisin, posant de temps à autres une ou deux questions auxquelles Surak se faisait un plaisir de répondre. Parmi la foule, il reconnut même les cinq lionceaux qui lui avaient sautés dessus tout à l'heure, les petits lui faisaient des signes de pattes pour attirer son attention.
-Mon peuple je vous propose quelque chose, reprit Huzuni sur un ton tout excité, ce soir nous allons organiser une grande fête pour célébrer la venue de mon fils et de celle de son ami zorille du Cap !
Les Watus semblèrent approuver la décision de leur roi, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas organiser une grande fête qui durait en général une bonne partie de la nuit, le tout accompagné d'un immense banquet ou tout le monde pouvait manger et boire jusqu'à plus soif.
-Oh fait, dit le vieux lion blanc en se tournant vers son fils, en parlant de ton ami le zorille du Cap, tu ne saurais pas ou il est par hasard ?
Surak soupira et répondit à son père :
-Aux dernières nouvelles, il s'amuse avec les deux amis de Nguvu, Fahamu et Hatari. Ils sont près du lac je crois.
-Ah. Et bien... si jamais tu le revois, dis-lui qu'il est également convié à la fête de ce soir, elle commencera dans une heure à peu près.
-Très bien père, je lui dirais.
-Tu verras mon fils, nous les lions blanc avons une drôle de façon de faire la fête et j'ai tellement hâte de te faire gouter la viande des montagnes, tu vas voir je suis sûr que tu vas adorer.
En écoutant son père parler, Surak ne put s'empêcher de rire un peu. Visiblement, Huzuni semblait véritablement pressé de partager enfin quelque chose avec lui.
-Bon, se dit Surak à lui-même, moi il faut que je parte à la recherche de Bunga maintenant.
Et sur ce, le lion quitta le balcon du palais et entreprit de retourner dehors pour partir à la recherche de son ami zorille du Cap, afin de le prévenir de l'événement qui aurait dans le courant de la soirée.
Pendant ce temps-là, du côté de Bunga :
Les trois zorilles du Cap avaient finit par se lasser du patinage sur le lac, à présent ils se trouvaient tout en haut de la plus haute montagne du royaume avec chacun une luge faite entièrement de glace. Ils s'apprêtaient tous les trois à descendre cette pente plus ou moins raide.
-Tu vas voir Bunga, tu vas adorer la luge, lui dit Hatari, si tu aimes les sensations fortes là tu vas être servi.
-C'est la plus haute et la plus longue pente de tout le royaume, ajouta Fahamu, avec ma sœur on adore faire de la luge ici, c'est trop mortel !
Bunga, déjà assit sur sa luge de glace, se tapait les mains l'une dans l'autre visiblement très impatient de se laisser glisser jusqu'en bas de cette pente.
-Oh oui, se réjouit-il, que j'ai hâte !
Fahamu et Hatari s'installèrent à leur tour dans leur luge et les trois zorilles du Cap s'échangèrent un regard de défis.
-On fait la course jusqu'en bas, dit Hatari, le premier arrivé en bas gagnera tous les insectes qu'on a ramassé ce matin !
-Ça marche ! Répondirent Fahamu et Bunga en même temps.
-A vos marques, commença Fahamu, prêt, PARTEZ !!!!
Bunga, Hatari et Fahamu poussèrent avec leurs pattes avant sur le sol enneigé et se laissèrent glisser le long de la pente. La sœur de Fahamu semblait avoir de l'avance sur les deux autres, mais Bunga et Fahamu ne se laissèrent pas faire, ils poussèrent de toutes leur force et accélérèrent leur descente pour la rattraper.
-Il n'est pas question qu'on te laisse gagner Hatari ! Hurla Fahamu.
-C'est clair, ajouta Bunga, les insectes seront pour moi !
-Même pas en rêve les garçons, vous ne me battrez jamais !
Et sur ce, Hatari se servit de son crystal d'éléments et fit jaillir derrière sa luge une immense trombe d'eau qui la propulsa à une vitesse ahurissante.
-EH ! Hurla Fahamu. T'as pas le droit de te servir de ton crystal, c'est de la triche !!!
Mais Hatari n'entendait pas ce que lui hurlait son frère, elle était déjà beaucoup trop loin devant.
-Mais quelle tricheuse celle-là, ajouta Fahamu en posant sa main sur son crystal, allez viens Bunga on va la rattraper !
-Tu comptes tricher aussi ? Demanda Bunga.
-Ouais ! J'vois pas pourquoi elle aurait le droit de se servir de son crystal pour aller plus vite que nous et pas moi !
-Mais je n'ai pas de crystal d'élément moi !
-T'inquiète, répondit simplement Fahamu.
Fahamu fit apparaitre derrière sa luge et celle de Bunga une grosse tornade afin de glisser à la même vitesse que Hatari.
-Accroche-toi bien Bunga ! Commanda le zorille du Cap.
Bunga ne compris pas tout de suite, mais portait par la vitesse des deux tornades, il n'eut d'autre choix que de se cramponner de toutes ses forces aux extrémités de sa luge de glace pour ne pas tomber.
-Wouah, c'est Bunghalluciant !!!
-Ouais c'est chouette hein ?! Dit Fahamu. Regarde, Hatari est là !
Effectivement, la jeune femelle zorille du Cap se trouvait maintenant à seulement quelques mètres devant les deux garçons et ne semblait pas les avoir vu pour le moment.
-Profitons-en pour lui passer devant ! Suggéra Bunga à Fahamu.
-Bonne idée !
Fahamu resserra l'étreinte de sa main sur son crystal et augmenta l'intensité des deux tornades. En un éclair, tout deux passèrent devant Hatari qui semblait choquée.
-EH ! Mais vous aussi vous trichez !
-C'est toi qui a commencé j'te rappelle ! Répondit son frère.
Fahamu et Bunga explosèrent ensuite de rire, mais Hatari ne se laissa pas faire, elle augmenta à son tour l'intensité de sa trombe d'eau qui poussait sa luge avec son crystal d'éléments et rattrapa les garçons à toute vitesse.
La fin de la pente était proche à présent, elle se terminait pas très loin de la pleine ou résidaient les lions blancs.
-Les garçons, chantonna Hatari, je suis là ! Vous allez perdre !!!
-Ah ça non, pas question ! Hurla Fahamu.
-Les insectes seront pour nous ! Ajouta Bunga.
-BUNGA ! Hurla soudain la voix de Surak en bas de la piste. BUNGA OU ES-TU ?!!!
Lorsque Bunga regarda de nouveau devant lui, il vit avec effroi l'oncle de Rani et de Baliyo qui se trouvait en plein milieu de la fin de la piste. S'il ne trouvait pas le moyen de ralentir sa luge ainsi que celle de ses deux amis, ils risquaient de le percuter.
-SURAK ! Hurla Bunga à plein poumons. SURAK RESTE PAS LA !!!!
Le lion entendit d'abord vaguement la voix de Bunga au loin, mais lorsqu'il se tourna sur le côté et qu'il vit les trois zorilles du Cap lancés à pleine vitesse arriver vers lui, il ne put retenir une exclamation terrifiée.
-OU SONT LES FREINS SUR CES TRUCS-LA ?!!! Demanda Bunga complétement paniqué.
-Y'EN A PAS !!!!! Répondit Fahamu.
Trop tard, l'accident était inévitable. Surak n'eut même pas le temps de se décaler, Hatari, Fahamu et Bunga le percutèrent violemment et les quatre animaux firent un rouler-bouler tous ensemble sur une dizaine de mètres dans la neige, avant de terminer tête la première dans une énorme congère.
Surak sortit en premier du tas de neige, crachant celle qu'il avait avalé et ébrouant son pelage et sa crinière pour en retirer le reste. Les trois zorilles du Cap émergèrent à leur tour, morts de rire :
-Oh la vache c'était méga mortelle ! Hurla Fahamu.
-Descente de malade ! Ajouta Hatari. Au final on a tous gagné ! Faudra se partager les insectes les gars !
-On refait ça quand vous voulez les amis ! Termina Bunga.
Les trois zorille du Cap se tapèrent mutuellement dans les mains, toujours en riant comme des idiots, ne voyant même pas le lion qui les regardait avec énervement.
-He-hem! Fit Surak en faisant semblant de tousser pour signaler sa présence. Sinon, je suis là accessoirement !
Bunga et ses deux amis cessèrent aussitôt de rire et se tournèrent vers celui qui venait de parler pour découvrir un Surak prêt à exploser de colère.
-Désolé Surak, finit par s'excuser Bunga, j'espère qu'on ne ta pas fait mal ?
-Oh non, absolument pas, répondit sarcastiquement l'oncle de Rani et de Baliyo, c'est pas comme si vous auriez pu me tuer avec vos jeux débiles !
-C'était un accident, tenta de se justifier Hatari.
-Et puis vous êtes toujours en vie, c'est tout ce qui compte non ? Dit à son tour Fahamu. Et la bonne nouvelle dans tous ça c'est que nous on pourra se partager les insectes puisqu'on a tous les trois gagner la course de luge.
-Formidable, je suis trèèèèèès heureux pour vous, dit le lion toujours sur un ton sarcastique, sinon à la base j'étais venu vous voir pour vous dire que le roi organise ce soir une grande fête en mon honneur et en celui de Bunga et nous sommes tous invités.
-Une fête ? Répéta Hatari. Mais c'est génial !
-J'avoue, dit son frère ça fait si longtemps qu'on n'en a pas fait à cause de la malédiction ! Tu vas voir Bunga, tu vas adorer !
-On va manger plein de chose en plus, poursuivit Hatari.
-C'est vrai ? MAIS C'EST TROP COOL !!! Elle commence quand cette fête Surak ?
-Dans quelques minutes.
Ni une, ni deux, Surak eut à peine le temps d'achever sa phrase que les trois zorilles du Cap s'enfuirent déjà en direction du château, projetant de nouveau de la neige en plein dans la tête du lion.
-Maudits Zorilles du Cap, marmonna Surak en leur emboitant le pas.
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