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> Chapitre IV

« -Je me suis rapproché d'elle. Elle a jeté sa clope dans l'herbe puis l'a écrasé avec sa vieille Converse noire, comme avec un air de honte. On s'est ensuite assis sur le banc le plus proche, chacun à une de ses extrémités.

-Salut.
-Salut.

Nous nous sommes fixés de longues minutes, avant que j'ose prendre la parole.

-Pourquoi ?
-Pourquoi ?
-Pourquoi.

Elle comprenait ma question, je le savais.

-C'est un peu bête, mais se confier à un inconnu est peut être plus facile que le faire avec des proches ?

Son regard était porté vers le lac. La lumière commençait à se coucher, la nuit allait bientôt nous engloutir.

-Probablement.
-Tu sais, je crois que je suis différente... Beaucoup trop différente pour notre société actuelle.
-Surement.

Elle se tourna vers moi, amusée par ma réponse.

-Quoi ?
-Rien., A-t-elle répondu en rigolant.

Je l'ai fixé, en gloussant à mon tour. Sa voix m'apaisait, son allure rauque me faisait vibrer.

-Je suis contente que tu ais pu venir. J'ai pensé que c'était une blague et que tu m'avais filé un faux numéro.
-Ce n'en est pourtant pas une, c'est bien moi.

Nous sommes alors restés assis comme ça, dans le silence, avec pour seul témoin, le vent. »

Miriame fait un sourire à son fils, elle ne pensait pas qu'il était aussi poétique.

« -Le lendemain, j'ai reçu le même message. Alors je suis allé au rendez-vous, elle se trouvait au même endroit que le jour précédent.

-Bonsoir.
-Bonsoir.
-Pourquoi aimes-tu tant cet endroit ?
-Le parc est un lieu paisible, il n'y a jamais personne, aucun bruit. J'aime le silence, ce n'est pas chez moi que je pourrais en avoir.

C'était son premier aveu, je savais que je ne devais rien dire, ne pas la questionner. »

-Cette fille doit être un phénomène., Affirme Girrot.
-Elle en est un. A répondu l'adolescent, sûr de lui.

« -Devant d'autres personnes, on ne se calculait pas. Quelquefois, elle levait la tête vers moi, sans un sourire. Je faisais tout ce que je pouvais pour qu'elle comprenne que je voulais devenir son ami même devant les autres, mais le message n'avait pas l'air de passer.

Puis un soir, j'étais assis dans le noir, à traîner sur mon téléphone. Ensuite, j'ai vu son numéro s'afficher sur mon écran. C'était un appel, son premier. J'ai contemplé mon cellulaire de nombreuses secondes, avant de me prendre en main et décrocher.

-Allo ?
-C'est Maelys.

Sa voix me paraissait inhabituelle, me rappelant comme un vague souvenir du moment où je l'avais vu pleurer.

-Je sais, ça va ?
-Heu...

Elle avait ignoré ma question volontairement, puis elle a repris.

-Je voulais juste te parler.

Elle avait dit ça simplement, sans tourner autour du pot. J'ai senti mon cœur s'accélérer, elle me faisait tellement d'effet que cela me surprenait moi-même.

-Tu es en train de le faire.

Son rire a retenti dans mon oreille, un sourire s'est formé sur mon visage.

-Tu sais, je me demande tout le temps "Pourquoi vivre ?".
-Crois-le ou non, je ne pense pas que tu es la seule sur cette foutue planète à vouloir connaître la réponse.
-J'aime te parler.
-Moi aussi.

L'appel s'est fini ici, elle a raccroché. »

Axel commence à jouer avec ses doigts.

« -De nombreuses fois avant de m'endormir le soir, j'imaginais son visage. Je la voyais sourire gaiement, mais je savais que c'était faux, qu'elle était triste. Qu'elle l'était devenue plutôt.

Cela devait être trois semaines plus tard, j'étais à l'arrêt de bus, attendant mon bus pour rentrer chez moi. J'écoutais de la musique avec mon portable, les écouteurs dans les oreilles. J'ai vu une silhouette fine approcher, elle se déhanchait dans la rue, en hurlant des paroles de chanson incompréhensibles. Plus elle venait vers moi, plus je commençais à comprendre que c'était Maelys. Elle s'est assise à mes côtés, sans un regard. Je ne savais pas à ce moment-là si elle était consciente de ma présence. Je pense qu'elle avait bu, même si dans son état naturel, elle aurait aussi sûrement fait les même actions.

Elle a sorti une cigarette de son sac, elle a approché le paquet de moi, comme si elle m'en proposait une. J'ai tourné la tête de gauche à droite, elle a du l'apercevoir du coin de l'œil car elle l'a rangé. Elle a planté sa clope dans sa bouche, elle s'est levée puis a continué son chemin tout en continuant de danser sur le son de ses écouteurs. »

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