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Chapitre 5 : Aélys

Quelques jours après mon réveil et lorsque les médecins étaient convaincus que j'étais apte à quitter l'hôpital, ils m'avaient autorisé à partir.

Un homme aux formes généreuses était venu me chercher. Vêtu d'habits amples qui étaient parsemés de trous par ci par là, il n'avait fait que pester sur la tâche qui lui avait été incombée.

Il n'avait pas demandé mon nom et avait simplement dit à Marie qu'il détestait son métier, car les "jeunes l'empêchaient de se reposer pleinement dans son bureau".

Il était vulgaire, ses cheveux châtains (enfin les seuls présents sur son crâne) étaient gras et de façon régulière, il émettait des bruits gutturaux. Son aspect peu attrayant cassa le mythe que je m'étais créé en imaginant les humains.

Certes, le cerveau avait tendance à embellir la réalité, mais je ne pensais pas que la différence serait si grande.

Nous quittions ce qu'ils appelaient "un hôpital" pour me ramener sur "le Campus Universitaire". Tous ces termes étaient nouveaux, mais j'imprégnais chaque information de telle sorte à ne jamais oublier.

- Quel est votre nom ? osais-je demander.

Il renifla bruyamment et cracha sur le sol quelques instants plus tard, ce qui me provoqua un sentiment de dégoût.

- Hein ? répondit-il de façon grossière.

- Comment vous appelez-vous ? répétais-je, peu convaincue de vouloir connaître sa réponse.

- Steve.

-Enchantée moi c'...

- Je m'en fiche, dit-il en me coupant délibérément la parole.

Sa condescendance m'étonna et malgré mon caractère qui d'ordinaire était aussi ardent qu'un brasier, je ne sus quoi dire face à ce mufle.

- Monte, m'ordonna-t-il, en pointant un engin posé sur quatre roues.

J'observais cette chose avec une curiosité non feinte. C'était étrange et je ne comprenais pas ce qu'il entendait par "monte". Je m'apprêtais à grimper dessus quand un petit son se déclencha, me faisant sursauter.

Steve le contourna et ouvrit une sorte de porte pour s'y introduire à l'intérieur.

Je cherchais à reproduire ce qu'il venait de faire, mais je ne savais pas comment ça fonctionnait.

Tout en jurant, je le vis se pencher au travers de la vitre pour m'ouvrir.

- T'es jamais montée dans une voiture ou quoi ? Ou alors t'es complètement demeurée ?

Je ne répondis rien une fois de plus, même si son comportement commençait franchement à m'agacer.

Il inséra une clé dans la serrure de sa voiture et un bruit régulier vrombit dans l'habitacle. Je serrais la poignée de la porte, craignant la suite. Je vis ses jambes légèrement remuer et la voiture bougea.

Je fus si surprise qu'une excitation remplaça la peur en un instant. C'était de la magie ! ça ne pouvait être que ça.

Elle prit en vitesse et je me rendis compte que beaucoup d'humains les utilisaient pour se déplacer.

J'étais telle une enfant forgeron devant un magasin de marteau. Je sentais mes yeux pétiller de curiosité, les papillons dans mon ventre à chaque accélération étaient un réel bonheur et le paysage qui défilait rapidement était une hypnose envoutante.

J'étais heureuse de cette liberté qui me tendait les bras et je ne pus empêcher un léger rire.

- Qu'est-ce que je disais ? Complètement demeurée, intervint Steve, mais sa réflexion me passait au-dessus. Ce moment était trop précieux pour le gâcher.

Quelques minutes plus tard, nous arrivions devant un bâtiment gigantesque, fait de vitres et de briques rouges. C'était magnifique et aussi un peu intimidant.

J'observais Steve actionner une poignée pour ouvrir la porte et je fis de même, me doutant qu'il n'allait pas m'attendre.

Ce rustre marchait vite, mais heureusement ma capacité physique était excellente et je mis quelques instants à le rattraper.

Le "Campus" était inondé d'humains aux traits jeunes et envoutants. Certains lisaient sur l'herbe verdoyante, d'autres riaient en groupe et certains ne faisaient que se déplacer avec des fils dans les oreilles.

La tenue que m'avait donnée Marie était idéale pour cette saison et étonnement, elle ressemblait aux vêtements que j'avais l'habitude de porter quand je travaillais. C'est-à-dire peu de tissu pour supporter la chaleur de la forge. Ainsi, un short noir et un long t-shirt me permettaient d'être à l'aise dans mes mouvements. Pour autant, même si mon accoutrement était pour moi anodin, je remarquais beaucoup de regards se tournant vers nous lorsque nous passions près d'eux. Je ne savais pas dire si je les intriguais ou si Steve était au centre de l'attention, mais cet intérêt visible m'interpellait et je me mis à comparer ma tenue aux autres.

La plupart des filles portaient des jupes, des robes ou des t-shirts et des jeans, mais toutes avaient des jambes lisses, tandis que mes longues jambes bronzées étaient recouvertes de brûlures plus ou moins graves. Par rapport à leur élégance et leur féminité, je paraissais meurtrie et imparfaite.

J'étais légèrement gênée par mes cicatrices qui détonnaient dans ce monde et je baissais davantage mon t-shirt, espérant les camoufler le plus possible.

Heureusement, mon supplice allait toucher à sa fin, car nous approchions de l'entrée du bâtiment qui semblait plus vide que l'extérieur.

- Steve ? interpella une voix qui m'était familière.  

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