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Chapitre 11 : Léo

— Tu ne veux pas t'amuser avec moi ?

La voix de la fille qui m'accompagnait me striait les tympans. Trop aigu à mon goût, je ne comprenais pas pourquoi je m'infligeais cette peine de rester avec elle.

Soudain, les nuits passées en sa compagnie me revinrent à l'esprit et je me souvenais qu'elle avait un certain talent indéniable.

Mais ce n'était pas la seule qualité que je recherchais chez les humains qui avaient l'honneur de passer du temps avec moi. Ils devaient avoir quelque chose en plus, quelque chose qui me comblerait davantage.

Cette fille le possédait. Voilà pourquoi je supportais sa voix de crécelle.

Elle colla sa poitrine rebondie aux multiples tâches de rousseurs sur mon torse.

Les humains étaient bien trop faciles à lire. Son regard lubrique, sa façon de tirer sur son décolleté pour faire apparaître la naissance de ses sous-vêtements, son rictus, ses joues rouges, tout indiquait qu'elle n'attendait qu'une chose, le plaisir charnel.

Las, je laissais échapper un soupir, mais elle ne semblait même pas le remarquer, trop avide de combler son propre désir.

Après le départ de la forgeronne, j'avais quitté l'appartement à la recherche d'une âme qui pourrait calmer mes émotions trop intenses.

Cette fille était idéale pour ça. Je visualisais son cœur, plus fissuré que d'ordinaire. Malgré son sourire de façade, je sentais une certaine fragilité chez elle qui pourrait parfaitement me convenir.

L'enveloppe humaine nous permettait de nous fondre parmi eux et de profiter des richesses et des plaisirs de leur monde, mais il y avait une contrepartie à tout ça. Nous devions vivre comme eux, ressentant ainsi chaque émotion intensément.

Mon frère, dieu de la vie, adorait ça, car quoi de plus vivant qu'un cœur humain. Mais, en tant que dieu de la mort, j'avais du mal à contenir tous ses sentiments et lorsque ces derniers étaient trop présents, je partais à la recherche d'une âme meurtrie à torturer pour me calmer. C'était un peu comme un volcan qui menaçait d'être en éruption à chaque fois que les sensations humaines prenaient le dessus.

— Léoooooo, ronronna-t-elle impatiente de rejoindre sa chambre.

J'observais le ciel nocturne qui me rappelait mon royaume et songeait au pari qui se profilait. J'avais à la fois le désir de retrouver ce lieu qui m'appartenait et en même temps, je voulais profiter de chaque instant de ce pari. Je le sentais différent de ceux que j'avais pu faire par le passé. Il était spécial, mais je ne savais pas encore pourquoi.

Tout ce dont j'étais certain, c'était que je convoitais la forgeronne et il me tardait de pouvoir jouer.

À mes yeux, ce jeu ne représentait pas qu'une victoire face à mon frère. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression qu'il n'était pas si indifférent qu'il tentait de me le faire croire.

Elle était plus qu'un simple jouet pour lui et cet aspect me donnait encore plus envie de la posséder.

De façon possessive, j'empoignais les épaules de la fille dont je ne me souvenais pas du nom, projetant mon désir d'avoir la forgeronne à sa place.

Ses épaules étaient plus larges que les siennes et je ne retrouvais pas l'odeur du feu de bois qui semblait la suivre partout. Pourtant, je n'eus pas de difficulté à l'imaginer au creux de mon bras, mon frère rageant de sa défaite en arrière-plan.

Surprise, elle posa un regard marron fade sur moi tandis que je la guidai jusqu'à sa chambre.

La nuit claire agitait les âmes humaines et tous festoyaient autour de nous tandis que nous nous retirions dans la résidence.

La fille salua ses amis, victorieuse de m'avoir pour elle. Si seulement elle savait.

À double tour, je refermais la porte derrière nous et cette réaction la fit glousser. Pensant qu'elle avait le pouvoir sur moi, elle se déshabilla lentement, laissant apparaître un ensemble de lingerie rouge vulgaire.

Sa nudité ne réveilla en moi aucun désir, mais profitant de son état d'euphorie, je jouais le jeu.

Minutieusement, je m'approchais d'elle avec un regard qui se voulait avide. Elle ne se rendait pas compte dans quel piège elle venait de se fourrer.

À sa hauteur, elle retira mon t-shirt avec dextérité et attrapa mon jean pour défaire le bouton, prête à assouvir ses envies. Tandis que ses mains s'activaient pour baisser le tissu, je la stoppais dans son élan pour la soulever et l'amener à son lit.

Elle s'accrocha à moi, plantant ses ongles manucurés dans ma peau tatouée.

Un râle m'échappa, tandis que je capturais ses poignets.

— Pas de marques, ordonnais-je.

Le rouge lui montait aux joues et je sentais son désir grimper de plus en plus.

Sans une once de douceur, je la lâchais sur son matelas et son corps pulpeux rebondissa face au choc, mais elle ne se décontenançait pas et plongea en moi un regard envieu.

— Pas ce soir, pensais-je.

Je me positionnais au-dessus d'elle et poursuivais le jeu dont moi seul étais le maître. Ses mains baladeuses s'attardèrent sur mon torse nu et descendirent vers leur but initial. Elle reprit sa tâche de m'ôter mon pantalon.

À cet instant, mon bras se mit à brûler. Une brûlure qui m'était familière.

Le sceau se dessinait à mesure que le jeu commençait.

Lorsque les derniers traits marquèrent, ma peau, la voix d'Aélys résonna à mes oreilles, signe que le contrat était officialisé. Un lien régi par la magie céleste venait d'être établi.

Tel un écho, ce son resta bloqué dans mes tympans et ce fut le signal qui me manquait.

Je quittais des yeux ce nouveau tatouage et observais ma victime droit dans les yeux.

Son regard toujours empli de désir se transformait au fur et à mesure que mon pouvoir divin se libérait.

La peur, le regret, la tristesse imprégnait ses iris chocolat. Les souvenirs déclenchés par mon pouvoir défilaient tel un film devant mes pupilles au fur et à mesure qu'elle s'en rappelait.

Les coups de son père résonnaient dans la chambre tel un supplice qu'elle revivait en direct.

Les larmes imbibaient ses yeux et la mort de sa mère fut la pièce manquante au puzzle pour qu'elle ne s'effondre.

Je me délectais de ce sentiment qui l'imprégnait et lorsqu'elle commençait à atteindre sa limite, je désactivais mon aura divine et me dégageais pour me rhabiller.

— Merci pour cette sublime nuit, annonçais-je en quittant les lieux sans même me retourner.

Il ne lui faudrait que peu de temps avant que son âme gagnerait mon royaume et j'avais hâte de l'accueillir parmi les miens.

Je salivais rien qu'à cette idée et rejoignais notre appartement en observant le sceau.

Le jeu commençait et si Aélys devenait mienne, chaque soir serait un supplice pour elle. Je rêvais de connaître ses souffrances et ce qui la rendait fragile face à cette carapace impénétrable.

En parlant du loup, elle surgissait à l'instant où je refermais la porte. Titubant légèrement, elle se tenait le bras où était apparue sa marque plus tôt dans la soirée.

Dos à moi, elle ne semblait pas m'avoir repéré et je profitais de cet instant, curieux de voir sa réaction face à ma puissance divine.

Ainsi, je réitérais le processus et je projetais mes pouvoirs sur elle.

Je les sentais se déployer, avide de découvrir cette âme énigmatique, ils étaient en train d'effleurer sa peau dorée quand une main solide se posa sur mon épaule.

— Ne sois pas impatient, mon frère, m'ordonna Eden.

Dans un rictus, je rétractais mon aura dévastatrice et dévisageais ce dieu qui était mon parfait antonyme.

Lui aussi portait désormais la marque nous unissant tous les trois.

— Que veux-tu, j'aime jouer, disais-je sur un ton désinvolte.

Je me dégageais de sa poigne et partais en direction opposée de la forgeronne, la laissant ainsi tranquille pour cette nuit. 

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